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jeudi, octobre 18

Un jour, Un mot. 

Parfois les journées se passent bêtement, heure après heure, et quand vient le soir, on est bien incapable de leur trouver un quelconque sens.
Mais il arrive que certains jours soient limpides, que tout s’éclaire, que tout fasse sens, et le mot du jour s’écrit en lettres géantes (sur les murs de la vie).

Donc l’autre jour, le mot du jour était : “buée”.

Je peux penser à au moins une demi-douzaine de mots qui auraient été autrement plus cools.
“Sexe” est l’un des plus évidents. “Amour”, “windsurf”, “poésie”, “massage”, auraient également été des candidats tout à fait honorables.

A la place, j’ai eu “buée”.

Passée la déception, j’ai quand même été passablement impressionnée par l’omniprésence de ce mot du jour.
Dès la sortie de la douche, le miroir me donnait des signes forts. Dans la rue, sur le chemin du travail, une légère brume nimbait le décor.
Et ainsi de suite.

Ayant déjà bien triomphé toute la journée, le mot du jour a décidé de se payer une petite apothéose en fin de journée, au moment de mon footing. Je lui facilite quand même bien les choses puisque je cours au bord d’une rivière, et que donc c’est un peu le paradis de l’humidité, de la brume, des bancs de brouillards (et des insectes).
Mais c'est à la fin de la course, quand je suis remontée en voiture, que le mot du jour s'est fait son petit triomphe perso.
Lentement mais sûrement, pendant que je chemin faisais vers chez moi, le mot du jour a pris possession de ma voiture.
Le mot du jour a tout recouvert.
Le mot du jour a totalement et durablement opacifié toutes les surfaces vitrées du véhicule.
C'est, je l'ai compris par la suite, une réaction thermique assez classique, un conflit entre par l'élévation de température assez considérable de mon corps humain et les vitres encore froides.


C'est, il faut le signaler à nos plus jeunes lecteurs, un phénomène assez dangereux sur la route, dans la mesure où la visibilité devient nulle. Ne faites pas la même chose chez vous les enfants.

Fort heureusement, moi à ce point, je suis tellement défoncée aux endorphines du jogging et ramollie par tous les pores que je ne prête plus aucune attention à la route de toute façons.

mardi, octobre 9

And then 

Et soudain, alors que tu pensais que la vie te traitait bien comme disent mes amis anglais, alors que tu revenais tout juste d’un délectable week-end en amoureuses à Venise, alors que ton supermarché avait pris l’habitude de te proposer régulièrement des figues fraîches, alors que tout te souriait joliment, soudain, tu fais un faux mouvement sous la douche et tu t’asperges copieusement d’eau glacée.


à quoi ça tient hein ....

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