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vendredi, novembre 28

Quand / 

Quand vous serez exaspérés par mon silence assourdissant
Quand vous aurez enlevé mon adresse de vos favoris
Quand ça fera aussi longtemps que lui que je déménage
Quand vous aurez oublié jusqu'à mon souvenir
Quand les réminiscences de mon parfum (qui rend les chattes hystériques) se seront effacées jour après jour sur le col de vos vêtements
Quand vous vous serez réveillés en pleine nuit, effarés de n'étreindre que le vide, les premiers jours, puis moins souvent, puis moins souvent, puis que vous aurez pris l'habitude de dormir seuls, en diagonale, en prenant toute la place
Quand vous ne saurez même plus ce qui vous faisait venir chez moi, c'est peut-être le cul, je plaisante mais j'y crois pas
Quand je ne serai plus qu'une heure arrêtée au cadran de la montre
Quand je serai bien vieille, au soir, à la chandelle
Quand ça fera tellement longtemps que la perspective des retrouvailles vous mettra mal à l'aise, les mains moites sur le clavier, la gorge serrée, peur de ne pas me reconnaître, de ne plus rire à mes conneries, peur que le fil ténu de la magie se soit rompu sous le poids de l'absence, peur de souffrir à nouveau si tout devait s'arrêter encore, au point de préférer éviter ce moment fatidique

Je serai enfin là, à nouveau.

Enfin faut bien compter deux bonnes semaines quoi...
J'aime bien mélodramatiser mes absences...

jeudi, novembre 27

Ravalement de façade 

Chère matinée...
Galeries Lafayettes : 94,50 euros
Zara : 169 euros
L'appartement - salon de coiffure : 91 euros

Aïeuh! ça me pique les doigts!
(à cause des oursins dans le portefeuille tout ça...)

Ma patience est à bout! 

Je m'adresse au malade qui a tapé la chose suivante dans Yahoo, pour arriver chez moi (quelle déception...) :
"hmmm que c'est bon vas-y défonce moi le cul"

Oui toi là ! Gros dégueu ! Je t'ai repéré tu sais, j'ai ton adresse IP, je sais que tu utilises Windows 98 et Explorer 6, à la prochaine incartade, je balance ton adresse IP.
Pour peu que ce soit celle de ton bureau, c'est ton patron qui va être content...

Quant à tous ceux qui tapent "Editions Atlas" dans Google, j'ai l'audace de penser que c'est bien moi qu'ils cherchent, y'a pas tant que ça de gens qui cherchent du point de croix quand même! Surtout quand ils cherchent "Editions Atlas evreux", alors là, plus de doute, c'est pour moi chérie, laisse, je prends!

mercredi, novembre 26

Libération 

est un bon journal, mais il a l'encre la plus pourrie de la presse française, qui noircit les doigts à mort, et la vaisselle que j'emballe dedans itou.
Et après moi avec mes doigts tous dégueu, je pourris les touches de mon bel ordi blanc! Ma vie est un enfer.
Avec Le Figaro en revanche, aucun problème (sauf les idées peut-être).

Pépita a la tête rasée, je me demande bien pourquoi. (la Pépita de Pyramide...)

Quand j'écoute la radio, c'est-à-dire jamais habituellement, et tout le temps depuis que je passe ma vie sur les routes, parce que ça tient mieux éveillé que les cd, je me fais systématiquement avoir par le matraquage intensif des tubes du moment. Résultat, j'ai dernièrement téléchargé Corneille, Underdog Project, Syndicate of law, 50 cents, merci Fun Radio, que des daubes, et Keren Ann (Sailor and widow), Keziah Jones (wet question), Zoot woman (taken it all), que des perles, merci Chérie FM.

Non, je déconne, merci Nova of course.

Petit détail amusant, Nova émet à Nantes, à Angers, et quand on arrive à Laval par la route depuis Angers, on découvre que la réception est parfaite pendant 60 km après Angers, et jusqu'à 6 km de Laval très précisément. Marrant hein? À Laval, pouf, plus rien. Marrant hein?


Ici , on peut télécharger des mixes, tout n'est pas grandiose mais je me damne pour celui de miss Kittin, très Detroit mélancolique, le live d'Alexander Kowalski (I've got the key, the world is freeee!), un bon vieux Garnier, et Technasia qui retourne un dancefloor.

mardi, novembre 25

Tu vois 

Tu vois, je suis dans les cartons.
Je range, j'emballe, un soupir, un juron.


Et tout ce que j'emballe porte nos souvenirs. Et je déteste faire ça.
Les flûtes à champagne de nos dimanches au lit. Tes tasses à café qui font refroidir le café en 2 secondes. Mes centaines de cd, je suis sûre que sur le tas, tu en as aimés certains. Le machin à raclette, piqué à ton père. La soirée raclette-c-4sans pour ma thèse. Le porte-manteau qui se casse la gueule dès qu'on y pend un manteau. Ton manteau dessus. Il faut qu'il y ait ton manteau dans l'entrée. Des dizaines de briquets. Que tu ne trouves jamais quand tu allumes ta clope. Ta manie de garder mon briquet dans ta main. Te voir sortir sous la pluie sans manteau.Te voir chercher ton sac sur le buffet, sur la chaise bleue, sur la table, partout, sauf au pied du canapé, où tu le poses toujours. La ceinture qui restait attachée aux montants du lit. Le bureau est vide sans les platines. Ton jean déchiré, de plus en plus déchiré. Ton manteau par-dessus, quand tu descendais chercher du chocolat ou des m&m's chez Farid. Ton manteau dessus. Il faut qu'il y ait ton manteau dans l'entrée... Les bambous crevés. Les fines herbes crevées sur le bord de la fenêtre. Les chats sur le bord des fenêtres. Le bruit des travaux du tram toutes les nuits. La chaleur étouffante et les 25 douches par jour. Les DVD merdiques sous la couette. Ton pied qui dépasse de la couette. Ton manteau dans l'entrée... Les tartines de pain-fromage au four. Les huîtres au Cap-Ferret. Les soirées indispensables suivies d'afters dispensables. Me baigner dans les vagues toute seule parce que t'aimes pas ça. Les envies subites de Magnum amande, de nutella, de Babybel, ton manteau quand tu descendais chez Farid. Ton manteau dans l'entrée... Les pétards que tu mets 3 heures à rouler. Ton chocolat du matin. Le tennis du Lac. Fogiel, StarAc, Urgences. Une boule d'alu derrière un meuble. Un manteau dans l'entrée.
C'est le tien.

Tu vois, je suis dans les cartons.
Je range, j'emballe, j'ai bientôt fini...



Service clients 

Les Editions Atlas ont tout à fait conscience d'offrir à leur pourtant chère clientèle un service déplorable depuis plusieurs semaines.
Les Editions Atlas ont bien pris note que leur non-productivité risque fort de nuire à la fidélisation de la pourtant chère clientèle.
Les Editions Atlas se doutent bien que les clients, pourtant chers, vont se lasser de trouver porte close, et finir par passer leur chemin définitivement.

Toutefois, les Editions Atlas n'ont ni l'intention de s'excuser, ni d'y remédier dans l'immédiat.
En effet, les Editions Atlas n'en ont rien à branler des clients mécontents.
Et puis d'abord, les Editions Atlas ont autre chose à foutre.

D'ailleurs, dès la semaine prochaine, le silence des Editions Atlas sera sous l'entière responsabilité de France Télécom et de Wanadoo, dont les petites mains expertes ont sûrement l'intention de creuser un tunnel à la petite cuillère jusqu'à mon appartement, vu les délais annoncés.

Et en plus aujourd'hui, les Editions Atlas sont de super mauvaise humeur, et puis elles ont l'utérus qui va bientôt saigner et ça fait mal au ventre.

jeudi, novembre 20

J'avale pas. 

Préparez vos jeux de mots débiles : je vais déménager à Laval.
C'est dans la Mayenne. Autant dire que c'est nulle part.
Enfin bon, je viens de faire un test de ligne, il semble que l'ADSL ne soit pas totalement impossible, voire même probable...

lundi, novembre 17

Pas assez de mots. 

Il manque un verbe dans la langue française pour décrire le fait de se sentir comme une merde et encore droguée un lundi à 14 heures, avec le bide en vrac et une coordination hésitante, quand on attend un bus pendant 20 minutes parce qu'on vient de donner sa putain de bagnole à réparer, sachant qu'on s'est levée à 6h du mat' pour amener sa copine à la gare prendre un train qu'elle a de toutes façons raté.

Sevrage. 

Le sevrage, c'est jamais facile. Et jamais très réjouissant, parce que s'il y a sevrage, c'est qu'il y eu accoutumance. Donc faiblesse, en quelque sorte.

Sauf pour le chaton qui, s'il est certes shooté au lait de maman-chatte, n'y est pas pour grand chose, au rayon libre arbitre.

Mais prenons par exemple dans mon cas, le dernier épisode d'Urgences. Tous les ans, à la même date, France 2 nous fait le coup du dernier épisode, la suite l'an prochain. Pour le moins brutal, le sevrage! Et la voix off qui nous annonce sur le générique, avec une voix mielleuse, que c'est fini... Salope.
Et qui pis est, un dernier épisode en Afrique, avec les aventures de Carter et Kovàc qui jouent à sauver le monde dans leur blouse pleine de transpiration, c'est bien gentil, mais aucune nouvelle des autres ? Pas un mot sur ce qui se passe à Chicago ? Romano s'est-il fait greffer un bras de nègre plus long que le sien ? Susan a-t-elle épousé un gros tout mou à Las Vegas ? (ah non, ça c'est déjà fait) Carter et son alcoolique dépressive vont-ils trouver un terrain d'entente ?
Nous n'en saurons rien, hmpffff...
Enfin c'est pas pire que l'année où nous sommes restés sur l'image de Benton qui se demandait s'il aurait pas choppé le SIDA...
Mais bon, c'est quand même tous des enculés, les scénaristes.

Pour le sevrage tabagique, pas de commentaires. Juste que ma chérie a fait la gueule pendant deux heures hier après sa dernière clope. Et qu'elle était prête à prendre un taxi pour aller jusqu'au tabac ouvert le dimanche. Pour finalement marcher un peu et tomber sur un bar-tabac ouvert. Pour finalement en rentrant à l'appart, réaliser qu'il lui restait un paquet plein dans son jean. Pas gagné pour le sevrage...

Quant au sevrage des toxicomanes que nous sommes, ben il est pas gagné non plus, çui là, si j'en crois la soirée de samedi et le dimanche qui fut aussi pourri et moisi que la soirée fut belle.

Enfin... Ce qu'il y a de bien avec la ville de Laval (outre le fait que c'est un palindrome), c'est que les soirées comme ça, je risque pas d'en trouver là-bas!

mercredi, novembre 12

Je m'demandais... 

À partir de quel âge on peut raisonnablement commencer à émettre des petits soupirs à chaque fois qu'on s'assoit?
Vous voyez ce que je veux dire, à chaque passage d'une position debout à une position assise, hop, un petit soupir "pfffffffffiiii", parfois agrémenté de "hhhhhmmmmmmmmfff", genre baudruche qui se vide, genre j'ai 2550 ans et je suis vraiment très très épuisée, genre je porte le poids du monde et d'une famille nombreuse sur mes épaules, genre je viens de faire le marathon des sables et j'ai des hémorroïdes et ça me ferait vraiment du bien de m'assoir un peu là tout de suite.

Alors, quel âge ? 50 ? 70 ?
En tous cas vieux, on est bien d'accord?

Hé ben moi j'en connais une, une soupireuse chronique, elle a 27 ans.
Alors je m'demandais...


lundi, novembre 10

Si je peux me permettre 

Une digression un peu osée... Voire franchement cul...

L'autre soir, nous avons fait l'amour. (samedi soir. Oui, on baise le samedi soir, comme les beaufs. Mais c'est parce qu'on se voit pas la semaine! Et puis on baise aussi le dimanche, alors ça compense!)
Et j'ai fait un grand numéro d'actrice (je suis pas peu fière de moi), j'ai fait l'amour différemment, comme je ne l'avais jamais fait. Ni mieux ni moins bien, ce n'est pas la question, juste comme jamais avant. Un peu d'imagination, de comédie, de self-control pour pas me faire griller. Car oui, même après un an d'ébats, il reste une part d'inattendu, d'inexploré. En fait, j'ai fait l'amour comme si j'étais quelqu'un d'autre, comme si elle était quelqu'un d'autre. Elle a aimé, bien sûr, mais en même temps elle était toute paumée, pas trop à l'aise, elle me regardait sans me reconnaitre, tout en étant super excitée... Une seule explication s'impose à son esprit : je l'ai trompée.
Forcément, j'ai été voir ailleurs, c'est avec une autre que j'ai fait l'amour comme ça, et maintenant je reproduis avec elle.
C'est là qu'il faut être très bonne actrice (et c'est là que je me suis lamentablement trahie), il faut jouer le jeu, qu'elle y croie!
C'est complètement pervers, et très jouissif. Je vous le conseille...

Sachant que... Est-ce que ? 

Sachant que je dors en moyenne 12 h par nuit depuis 3 jours, est-ce que ça veut dire que je suis fatiguée?

Sachant que je dois décoller tôt demain, pour me taper 2 h de route puis 2 h de train, est-ce que c'est raisonnable de sortir ce soir? (Mais heu... Y'a un DJ 'achement bien et en plus c'est gratos heu!)

Sachant que je dois donner ma réponse à la boîte qui me veut avant mercredi, alors que j'attends toujours la réponse d'une autre boîte que JE veux, et que tout le monde fait le pont, est-ce que je suis dans la merde?

Sachant que mes critères de sélection d'une boîte incluent (en dehors du fric, mais là, égalité parfaite, clopinettes d'un bord comme de l'autre) d'une part la proximité de l'une des 2 boîtes avec le site de Ficus Joyeux SA, permettant de partager d'intenses moments de bonheur à la pause déj, et d'autre part l'effroyable possibilité d'être suivie dans l'autre des 2 boîtes par une autre stagiaire, par moi détestée, est-ce que je suis tordue?

Sachant que le stage doit commencer dans moins d'un mois et que je n'ai pas la moindre ébauche d'un appart à Paris, est-ce que je suis dans la merde? (ENCORE?)

Sachant que j'ai taxé la Clio à môman ce week end pour avoir le plaisir de conduire une voiture plus neuve et plus puissante que ma R5 et que la Clio ne peut pas dépasser le 110 sinon elle vibre de partout et menace de partir en pièces détachées, est-ce que je me suis faite enfler, et si oui, est-ce :
a - par Renault ?
b - par mes parents ?

Sachant que je remplis ce post de trucs pas intéressants en sautant des lignes pour faire plus long, comme dans les disserts d'il y a longtemps, qui devaient faire 2 copies doubles MAIS la taille de la marge n'était pas précisée, est-ce que ça va se voir que j'ai rien à dire? Et est-ce que vous allez beaucoup m'en vouloir?

samedi, novembre 8

Et la makina para la carte bleue por favor ! 

(private joke sur le titre, désolée, ça va faire rire 3 personnes en tout...)

Non mais qu'est-ce qui était supposé se passer?
Franchement?
J'aurais dû faire quoi?
M'enfermer dans un minibus pendant 5 heures à côté d'une espagnole jacassante, moi...
C'est dangereux, méfiez-vous hein, moi en sortant du minibus, je déclarais la guerre à l'Espagne, direct!

Maintenant, c'est officiel, je déteste les Espagnoles ; les mâles je me prononce pas, mais les femelles, c'est clair, faut les gazer, ou au moins leur enlever les cordes vocales à la naissance.

Déjà pendant toutes mes années d'étudiante, les ERASMUS je les voyais comme des parasites qui squattaient la salle informatique sous prétexte qu'elles sont loin de leur pays, et qui parlaient À VOIX HAUTE d'un bout à l'autre de la salle, en espagnol... Moi, la salle info, j'y allais pour bosser des rapports ou ma thèse, alors je les bénissais, les putas...

Mais là, de Nantes à Evreux, en minibus, à côté d'elle qui déblatère en non stop avec sa nouvelle meilleure copine depuis 15 jours...
À aucun moment, je n'ai eu l'intention de participer à la conversation, ça non. En revanche, j'ai tout écouté bien sûr. Et elles m'ont tout fait, les 2 briseuses de couilles, tout!
La religion, les restaurants espagnols, la liste des prénoms ridicules, Gaudi...
Et sans mentir, à-cha-que-fois, la nouille française se débrouillait pour émettre l'opinion diamétralement opposée à celle de l'ibère logorrhéique, limite gaffe systématique.
Genre : elles parlent de l'algérien de notre groupe, qui fait Ramadan, comment ça doit être trop chiant, tout ça, elles dérivent doucement vers les religions en général, comment c'est pas bien quand c'est poussé à l'extrême, tout ça, et là, la Française se sent bien, chaude,en confiance, elle se lance : "c'est comme les cathos, la messe tous les dimanches, c'est ridicule!"
L'ibère : "ah non, moi je allais tous le dimanches avant, et maintenant, encore, si je ai le temps"

Hi hi hi... J'aimerais pas être à la place de l'autre. Mais tu te dis qu'elle va faire un peu attention avant de balancer ses jugements maintenant. Eh ben non.

- Ti as été à Barcelona? Ti as vu les troucs de Gaudi?
- Ouais, c'est un peu... euh... spécial. C'est moche quand même...
- Ahhhhhhh, moi je adore, tout tout tout tout tout tout qu'est-ce que il fait, je adore
- Ah


- En Espagna, je suis été dans un meilleur restaurant, c'était sale par terre, plein des serviettes et des pitits troucs en bois que tu te nettoies les dents, tout le monde il jetait ses trucs par terre après manger
- Beurk, c'est dégoûtant, jeter les serviettes par terre?
- Bah oui, en Espagna c'est comme ça, ça veut dire que le restaurant il est bon. Bah oui hein, c'est pas sale. Bah oui, après tu passes le balai, mais c'est pas sale
- Ah


Mais le clou du spectacle, si j'ose dire, ce fut le copilotage. Le conducteur du minibus, notre prof, demande dès le départ qui veut étudier la carte et le guider jusqu'à l'hôtel, à l'arrivée. Volontaires : les 2 emmerdeuses. Ca les a bien occupées, lire la carte, le guide Michelin, repérer les noms de rues... En approchant d'Evreux, après 3h30 de route, le prof s'en remet à ses copilotes de choc.
"Oui, alors il faut arriver par la N154 et on arrive directement à l'hôtel."
Ok. On est sur la N154. On passe une première sortie Evreux. " Non, c'est tout droit, il faut continouer."
Ok. On passe une deuxième sortie Evreux. Tiens c'est marrant, sur le bord de la route, y'a plein d'hôtels, mais bon, si elles ont dit de continouer, hein... Elles savent ce qu'elles font...
On continue, tout droit, sur la N154. Les lumières de la ville s'éloignent derrière nous. Moi ça y est, je sais qu'on a loupé la sortie, j'ai une grande expérience de ce genre d'incidents, mais pour ma part j'évite d'embarquer 5 personnes dans ma connerie... Quand je devais aller de mon école à mon entraînement de basket, en passant par la rocade, direction Paris, je me retrouvais immanquablement sur l'autoroute de Paris, avec péage, et impossibilité de faire demi-tour avant Ancenis (20 km et 2 euros de péage), donc je suis rôdée...
Le prof aussi a compris, il insinue doucement qu'on s'éloigne, que ça doit pas être ça...
Mais elles insistent!
"Oh ben dis donc, c'est drôlement grand Evreux!"
" Hum, peut-être il faut faire demi-tour"
" Bah oui. Il y a pas beaucoup des sorties par ici... Mais on est sur la N154 pourtant..."

20 bornes. 20 bornes avant de pouvoir sortir de la 4 voies et faire demi-tour.
Arrivée à Evreux, elles décident qu'on va passer par le centre ville, "c'est plous sour", et c'est parti pour 1 heure de sens uniques, de tournage en rond dans des rues étroites avec un minibus très facile à manoeuvrer...
Le prof conduisait, pouvait pas regarder le plan. L'algérien, il parle pas, alors lire un plan et donner son avis, out of question!...
Et moi? Ben moi je me doutais bien que l'hôtel était sûrement près d'une rocade, qu'on aurait dû suivre n'importe quel panneau Décathlon ou Formule 1, on serait arrivés au bon endroit, mais.... J'ai fermé ma gueule, juste pour voir jusqu'où ça pouvait aller... Pas été déçue!!!

Et ces deux catastrophiques jeunes personnes, dont la laideur ne se mesure réellement qu'à l'aune de l'aridité et de la banalité de leur univers, sont mon quotidien pour encore deux longues semaines. Youki.

mardi, novembre 4

Visite guidée 











C'est beau hein?
Ouais, je sais. Enfin c'est pas tant la ville qui est belle, c'est surtout les photos, parce que Bordeaux, finalement... Sans un bon photographe, y'a rien à en tirer.


lundi, novembre 3

Une déclaration... 

Sa déclaration...





L'art du camouflage 








Un épisode de Friends à mourir de rire...
Il a demandé une indemnité de ridicule pour enfiler le costume d'armadillo?













Bilan chiffré (2) 

Si je savais faire des trucs compliqués, je pourrais classer les posts en rubriques, et là on aurait une belle rubrique "bilan chiffré", ça serait pas ratal ça?

- 1 taxi qui écoute Miss Kittin
- beaucoup de Champagne, Lalande Pomerol, et bières (si, beaucoup, c'est un chiffre)
- 2 moitiés mais 0 chewing-gum, hmpfff. Et là, c'est le drame.
- 1 club habituellement glauque, à moitié vide, peuplé soit de free parteux de 17 ans, soit de folles musclées directement sorties du sauna ; mais samedi, c'était bondé, plein de fêtards, contents d'être là, et qui le montrent (tu m'étonnes, Jack de Marseille gratos, les Bordelais, ils en peuvent plus tellement ils sont heureux!)
- 12 photos inutiles, mal cadrées ou trop sombres, prises pendant la soirée, mais j'ai pas pu m'en empêcher, même si le résultat était prévisible, parce que...
-1 appareil numérique, tout nouveau tout beau, si c'est pas le plus beau cadeau qu'elle pouvait me faire, ça !




Là j'ai pris Jack de Marseille en photo, pas mal hein? Sympa son T-shirt.



- et surtout 1 an d'amour. Bien sûr, y'a pas besoin d'anniversaires pour s'aimer, mais quand même, c'est très symbolique, enfin disons que pour moi, c'est la première fois qu'un tel anniversaire a un sens, et rien que d'y penser, j'ai encore les yeux mouillés.

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