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vendredi, août 20

Vulgarité favorite 

Stadtkin', grosse pine
Vérola, a fait caca
Mesaventures, vieille raclure
Cali, pipi au lit
Chronolog, scientologue
Chevalier, sale pédé
Paca, pov' tas
Ophélie, touche-pipi
Monavisurtout, pov' gnou
Laperruk, dans ton uc
FlipFlap, écoute du rap
Cacochyme, borborygme
Berlinette, qui pue qui pète
NouS, ont des poux
Mr Moyen, sent le vin
Igor, brontosaure
Dadou, trop relou
Léo, cte mytho
Milky way, pue le poulet
Bav, jamais y's'lave
Orgasminerte, z'ont des pertes

(hi hi hi)





mercredi, août 18

Concernant mon prochain déplacement professionnel à Bandol (mi-septembre), ma mère s'est exclamée :
MAIS C'EST FORMIDABLE !
CA TOMBE DROLEMENT BIEN !
TU POURRAS ALLER CHEZ LES MARTIN !
TU SAIS QU'ILS ONT UNE MAISON A MARSEILLE ET A BANDOL en plus de celle à l'ile de Ré ???


euh
ben en fait je pensais plutôt aller voir Fabien
ami de moi
pas vu depuis longtemps
de mon âge
toussa toussa
mais c'était juste une idée à la con comme ça....



(c'est QUI les Martin ?)




lundi, août 16

Auto-moto, le magazine de l'auto. 

Et de la moto.

On a lavé la voiture (boueuse jusqu'aux fenêtres par le truchement de Woodstock, ça suit ou bien ?) en arrivant hier aprème.
Il s'est ensuite avéré qu'il serait de bon aloi de regonfler les pneus. Eh oui, ça se regonfle des pneus de voiture, aussi étonnant que cela puisse paraître, sachez-le (en fait c'est même assez facile, il faut juste brancher des tuyaux et appuyer sur des boutons mais attention ! pas dans n'importe quel ordre, ce qui fait que là, je ne me sens pas encore prête à le faire toute seule comme une grande).
Nous sommes donc descendues au sous-sol du car wash. Eh ben c'était très érotique comme endroit. Très très érotique.
Et sincèrement, je ne pensais pas écrire un jour une phrase comme celle-là (aussi mal construite je veux dire, évidemment).

Comme de bien entendu, dans la voiture pour aller à Woodstock, on a encore baisé selon le rituel désormais bien ritualisé, je conduis tout en prenant mon pied à 140 (enfin là 110 à cause des putatifs radars).

C'est bien, ça occasionne de chouettes rencontres.

Qui un black torse nu dans une voiture immatriculée 93 (jadis, il nous doubla 5 fois de suite en se laissant dépasser entre temps par des ralentissements idoines, en train de se branler qu'il était), qui un camping car, véhicule haut-perché et qui, partant, offre une vue plongeante sur l'habitacle de l'Espace mien, qui nous a dépassé une première fois sans penser à mal, et s'est ensuite maintenu à notre hauteur autant que faire se pouvait.

ralala
que d'aventures
mais là non
rien
15h06
et encore
je suis généreuse
parce qu'en vrai
il doit être une heure arrêtée au cadran de la montre
bas et lourd comme un couvercle.








Merveille des merveilles, j'ai découvert tout récemment, bien planqué sur un cédé de mp3 que je n'écoutais pas guère, et qui désormais est la nourriture favorite de mon nouvel auto-radio mp3 (j'ai dit que c'était un post sur la voiture, vous étiez prévenus) un énième mix de miss kittin dont je me gargarise mes gorges chaudes tellement qu'il est bien. Mais ce qui est fou, c'est que je l'avais par devers moi depuis plus d'un an. Je me fais des surprises toute seule didonc. Desfois je m'aime.




Dites-moi au fait, ça commence à quel mois les bouffées de chaleur de la femme enceinte ?

Je vais avoir la crève. 

Bon, après ce week-end, c'est la moindre des choses. Mais là quand même c'était Woodstockien comme édition.
Enfin voilà quoi, c'était trop bien.
Allez, salut.


Sinon je cherche le titre d'un morceau : c'est un disque que Optimo a passé à un moment.
Un peu vers le milieu du set, mais plus vers la fin je crois.
En vous remerciant bonsoir.





mardi, août 10

Après dissipation des brumes matinales, 

Nous aurons un magnifique brouillard opaque.

J'ai été récemment informée d'une rocambolesque saynète que je m'en vais vous conter sur l'heure :
Vers potron-samedi-aprème, le père s'en va donner son vélo à réparer au père Neaud, au village voisin (3 km de la maison).
Il enfourne donc sa bicyclette, de facture hollandaise, dans le coffre de la Méhari, de facture Citroën-tombant-en-ruine, et s'en va par les routes, guilleret, car un peu chauffé par le rosé à cette heure avancée de la journée, sans papiers ni ceinture comme il se doit.
A peine arrivé au bourg, son oeil de lynx repère la maréchaussée embusquée à une intersection.
Chat échaudé craint l'eau froide dit-on, et le père, qui a déjà reçu l'an passé une contredanse pour non-présentation de l'ausweiss du véhicule, et que le garde-champêtre a coutume de tancer vertement pour les mêmes raisons, en sait quelque chose.
Ne faisant ni une ni deux, et n'écoutant que son courage à deux mains, il décide alors de s'enfuir, et s'engouffre dans la première rue qui s'offre à lui.


Las, c'était une impasse (15 ans de vie estivale sur les lieux, il connait le coin comme sa poche).
Et la maréchaussée, promptement, l'avait suivi...

Le père se vit donc donc halpagué, grillé à 0,6 g par le truchement d'un éthylotest, délesté de son permis, reconduit au domicile familial entre 2 gendarmes et convoqué au tribunal de police.

Un peu plus tard, la mère déclarera : "heureusement, c'était le jour où j'avais fait la poussière et mis un bouquet de fleurs dans le salon."

Encore un peu plus tard, après avoir eu vent de cette histoire, Le chef des gommes déclarera : "Ce qui,dans cette histoire, force le respect, et partant, l'admiration, c'est le roboratif sens de l'à-propos dont fait preuve ta mère, en toutes circonstances."

Et encore un peu plus tard, après avoir eu vent de cette histoire, ma copine déclarera : "J'ai encore envie de toi", mais c'est une toute autre histoire qui devrait, si tout va bien, se dérouler ce soir, vers potron-dès-qu'elle-aura-lu-ceci.

Et là chez vous, dans votre salon, en lisant ce post, vous ruminez envotre for intérieur qu'une telle interpénétration (c'est le cas de le dire) du virtuel et du réel a de quoi donner le tournis, et qu'une telle mise en abyme force le respect, et partant, l'admiration.



Ayé. 

J'ai nagé jusqu'à la bouée.
Pourquoi je vous saoule avec ça (et aussi avec Lola) ?

Parce que stun peu comme une allégorie tu vois, nager jusqu'à la bouée c'était mon défi personnel, l'image de l'accomplissement de soi relatif à ma putative embauche, avec la bouée dans le rôle du contrat, de l'objectif à atteindre, du truc auquel tu peux t'accrocher, qui te maintient hors de l'eau, et partant, l'eau (un peu froide au début mais une fois qu'on est rentré, elle est bonne) ce serait le chômage, du coup la nage figurerait l'endurance, l'effort sur la durée, le changement dans la continuité, vous coupez mais vous garder toute la longueur, l'attente interminable, la peur (ça m'a l'air un peu profond tout de même), le danger de noyade (attends, c'est que j'avais pas pied moi !)...

Et pour parfaire l'allégorie, qui sinon ne serait pas parfaite, nous pouvons constater que l'auteur a répété la scène, ce qui induit un effet de parallélisme saisissant : un coup le personnage va se baigner mais ne nage pas jusqu'à la bouée et fait demi-tour avant, en raison d'une grosse démotivation (pas de réponse pour le boulot), et la semaine d'après, l'héroïne va se baigner (le plus dur c'est d'y rentrer, c'est la Manche quand même, mais une fois que t'es dedans, elle est bonne) et fend les flots de sa brasse souple et agile jusqu'à la bouée (c'est un cdi).

Ou sinon c'est juste histoire de dire qu'on nage pas comme un con dans la mer mais qu'on va quelque part. D'ailleurs, à vous je peux le dire, je ne me suis pas trop approchée de la bouée parce qu'une grosse bestiole rayée jaune et noire y faisait sa sieste.


(En revanche, pour Lola, on ne sait toujours pas pourquoi elle insiste).



mardi, août 3

Jean Rochefort et moi 

Bon sinon et vous ça va ?
Ben ouais pareil : rien.
Enfin là maintenant rien.

Parce que tout à l'heure, alors là pardon !... Laissez-moi vous narrer cette saynète tout à fait surprenante : j'étais tranquillement assise à mon bureau, en train de ne pas travailler comme à l'accoutumée, quand soudain !
Rien.

C'est alors que à peine sortie du bureau, en faisant mes commissions à l'épicerie fine, paf ! Je croise ma chèfe aka Marcelle Devernois chez Carrefour.

Ouais je sais.
Transcendant.

Et ensuite, aussi incroyable que ça puisse paraître, à peine rentrée chez moi, je décide inopinément de me mettre à l'aise, aka à poil, pour vaquer à mes occupations, quand tout à coup, on frappe à ma porte.
Stupeur...
Le public retient son souffle..
Qui ça peut bien être à c't'heure ?

Bon à dire vrai, je me doutais bien que c'était Richard, parce que ma copine a les clés, d'ailleurs ce soir elle est loin de laval-la-pauvre, et puis Richard a cette façon bien à lui de frapper aux portes, toujours au mauvais moment, une façon molle et déplaisante, déjà depuis l'autre côté de la porte, il inspire l'ennui, même sa façon de frapper s'excuse de vivre.
Alors donc Richard voulait me draguer, comme d'hab, en arguant de prétextes toujours aussi imaginatifs, qui l'EDF, qui les invitations à dîner, et ce soir, je vous le donne en mille : le propriétaire et les trucs pas nets dans son appart.
Lors, je n'eus guère le goût de lui narrer par le menu les rocambolesques aventures miennes avec mon appartement qui connurent leur noirâtre paroxysme en janvier-février, comme vous vous en souvenez sans doute.
Je claquai donc la porte une première fois, le laissant sur un sourire que j'espérais glacial.
L'indésirable me laissa environ le temps de me dévêtir à nouveau et de m'assoir devant itunes avant de frapper à nouveau.
Bon jamais 2 sans 3, mais pas cette fois.
Quelle soirée.

Voilà pour l'exceptionnel.

Pour le reste, le rationnel s'éloigne à grands pas :

A quelques jours d'une échéance professionnelle des plus incertaines, de laquelle dépend ma carrière et mon couple, et dont nul ne saurait présager l'issue, et à la veille de mon syndrome d'agressivité mensuelle, je me surprends à me sentir parfaitement heureuse.

N'allez pas me jouer le public déçu, hurlant au scandale, réclamant à corps et à cris sa dose de cynisme cathartique, pas de ça entre nous voulez-vous.

Je ne saurais vous dire à quoi ça tient.
C'est d'un banal en plus...
L'illustration de tous les lieux communs : nager dans le bonheur, pas une ombre au tableau, pas un nuage, la félicité, tout ça, c'est à moi.

Et moi, c'est Lola.
Celle qui n'ouvrira ses bras,
Qu'à celle qu'elle reconnaîtra,
Entre mille, entre cent ou trois,
à qui elle dira toi, toi, toi...

(Promis, j'arrête avec ça)

Et nager jusqu'à la bouée.

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