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lundi, septembre 19

Ce qui s'est passé 

Ce mois-ci, ça fait deux ans que ce blog existe.
Tant.

Rien à fêter cependant, ce n'est qu'un journal, et même pas tenu à jour, qui pis est.

Pas l'heure des bilans non plus, bilan pour dire quoi ?

Que j'ai été contactée par un journaliste (stagiaire hein, je reste underground quand même) qui faisait un papier sur les blogs bordelais...
Ce blog aura été bordelais pendant les 2 premiers mois de sa vie, et ville-de-merdois pendant tout le reste.
Partant, je l'ai robustement invité à revoir ses sources, non mais.

Que durant ses premiers mois, ce blog a été boulimiquement alimenté pour aujourd'hui avoir des tendances anorexiques marquées.

Ce qui s'est passé, entre hier et aujourd'hui :
Je me suis tue.


Etrange constat.
Je me tais.

N'allez pas croire que, comme certains poseurs, je me tais mais hum... (sourcils froncés) ... Je n'en pense pas moins...
Que nenni.
Je ne pense pas non plus.
Et malheureusement pour moi, je me souviens de cette angoissante comptine :

"Quoi qu'a dit ?
A dit rin.
Quoi qu'a fait ?
A fait rin.
A quoi qu'a pense ?
A pense à rin.

Pourquoi qu'a dit rin ?
Pourquoi qu'a fait rin ?
Pourquoi qu'a pense à rin ?

A' xiste pas."


D'autant plus angoissant que je sais bien moi, ce qui s'est passé.
Un truc tout bête, qui arrive à plein de braves gens.
L'accident de parcours, pas prémédité, aux conséquences mal mesurées, la boulette quoi.


Je me suis fait embaucher.


Et depuis, mais comme c'est triste, comme c'est méchamment banal, depuis je suis fatiguée et je pense retour sur investissements, je pense réalisé sur objectif, je pense parts de marché, et gna gna gna.


Look what they've done to my blog, ma
Well it's the only thing that I could do half right
And it's turning out all wrong, ma
Look what they've done to my blog...


Même la nuit, j'en rêve...
Cette nuit c'était mon chef des ventes (mon indéfectible allié, celui qui fait la liaison entre vingt et zeuros) qui s'était fait sauvagement virer par De Fursac (la griffe de l'homme) et se retrouvait à pelleter des gravats en bas de chez moi, dans ses beaux souliers Boss.
Evidemment, la responsabilité de Douglas Kennedy et de Ned Allen dans ce cauchemar n'est pas à exclure en seconde analyse...

Sinon avec mon papa, on a été voir les bateaux de la mini-transat avant le départ. Eh ben 2 heures avant le départ, les gars en étaient encore à embarquer les boîtes de Yabon, à grimper en tête de mat et à réparer les voiles au fer à souder. Free style quoi.

Et vous avez vu le nouveau présentateur des infos le midi sur canal + ?
Harry Roselmack.
Profession : quota.
Et puis ce nom de famille là... Un noir juif ? ça existe ?

Enfin bon, je veux dire, ce mec, il est tellement beau, on en oublierait presque qu'il est noir.
C'est fou.

jeudi, septembre 8

Pourtant je n'aime pas ce mot "titiller" 

Avouez qu'il est passablement ridicule.

Et je crois surtout que je l'emploie relativement à contre-sens.

Déjà vous, je sens bien que vous avez ressenti une petite connotation sexuelle à la lecture de ce mot dans le dernier post.

Ma copine elle-même, n'emploie ce verbe que s'il est suivi de seins, clito ou cul.

Donc quelle ne fut pas ma non-surprise quand tous mes commerciaux ont fait étalage de leur infinie lourdeur lorsque je leur ai conseillé, en séminaire et devant tout le monde, évidemment, de titiller le client.

Et pourtant, pourtant, croyez bien que je n'avais aucune étincelle dans les yeux en vous écrivant ce verbe dimanche dernier.
C'était plutôt un peu d'eau qui me nimbait à nouveau la cornée en pensant à cet été complètement pourri par certains aspects.

Un peu comme le chantait le poète, en la personne de cet ineffable chanteur du non moins ineffable groupe "Tue-Loup" (incroyable, quelle culture musicale...) :

Et puis y'a toi
Qui m'largues en juillet
Pourquoi
T'as pas choisi janvier
T'es si belle
Quand t'es toute bronzée
C'est vraiment
Un putain d'été



C'était ça qui sous-jaçait avant le mot titiller, ça qui ne fut pas rose, et ça qui peut assez raisonnablement vous pourrir un été, même s'il fait beau et que vous avez pêché 5 soles avec papa.




Donc là si j'étais jack bauer, eh ben l'épisode se terminerait juste là et vous seriez très très frustrés (et pour le coup, pas mal titillés aussi).


Hélas, mille fois hélas, je ne suis que moi.
Donc ne pouvant capitaliser sur mon insuffisante notoriété, je me vois dans l'obligation de vous délivrer tout de go le happy end : ce fut un happy end.

Et puis voilà, l'été s'achève, pourri ou pas, et il m'aura au moins donné la robuste occasion d'employer (au moins 2 fois par jour) la roborative expression "sauver mon couple".

Tant.

dimanche, septembre 4

Au bout du bout 

Ce qu'il manque ici, au cas où vous ne l'auriez pas encore remarqué, c'est un peu de suite dans les idées.

Les miennes d'idées, tant qu'à faire.

C'est important tout de même, ça conditionne tout un tas de choses, comme la productivité, la motivation, la logique narrative.
Pour moi, pour mes lecteurs, je me dois d'y aller. Au bout du bout.

Car tout le temps perdu
Ne se rattrape plus.

Enfin, je peux toujours essayer de vous raconter.

Déjà ce qu'il faut savoir, c'est que depuis que je suis rentrée de Crète, j'ai envie d'y retourner.
I know it's kind of a "cliché" to say, mais putain ce que c'était bon. Même le sirtaki à la radio me manque, c'est dire.
Bon l'erreur, c'est que j'ai un peu forcé sur le John Frieda, et que je suis désormais blonde platine (ni une bombe latine, DJ), avec un effet "racines" de plus en plus certain.

Ensuite ce qu'il faut savoir, c'est que dans la mer de Lybie, quand tu ouvres les yeux sous l'eau et que tu regardes vers l'horizon, tu vois un peu comme dans Le Grand Bleu, un peu comme si tous les Stabylos bleus du monde s'étaient donné rendez-vous là pour fuir copieusement.
Et quand tu sors de l'eau, les galets sur la plage sont verts. C'était tellement joli qu'on a ramené 26 kilos de galets dans nos valises.
A partir de là deux solutions :
soit tu poses les galets verts dans ton salon et tu dis "c'est joliiiiiiii",
soit tu poses les galets verts dans le salon de ma mère et elle te dit le plus sérieusement du monde qu'on peut tout à fait supposer que Thésée, Minos, et Ulysse ont marché sur ces galets.

Sinon Barcelone, deux fois, trop court les deux fois et trop marché les deux fois.
C'est quand même incroyable, dans une ville où les taxis sont si peu chers, de m'obliger à marcher comme ça tout le temps.

Ce qui a du bon dans le boulot, et c'est suffisamment rare pour être signalé, c'est quand tu dors dans un palace aux frais de la princesse. En l'occurence, l'hôtel Diplomatic à Barcelone, je vous recommande vivement d'en toucher deux mots à votre responsable des séminaires.
C'est quand je me vautre ainsi dans le luxe que je réalise que depuis le début, j'étais faite pour ça.
Un destin contrarié, voilà ce que je suis.

Quoi d'autre ?

Miss Kittin, une honte pour l'industrie du textile. Elle met un point d'honneur à s'habiller avec le moins de tissu possible. Et autant au Sonar ou à Scopitone, ça pouvait passer, autant à Brest, la mini-robe alors que tout le monde est en parka sous la pluie, ça suggère une robuste question : qu'est-ce qui peut bien lui donner chaud comme ça ?
(hein ?)

Et puis ?

Et puis j'ai développé une considérable assuétude aux romans de Douglas Kennedy, aux petites annonces de Pink TV, aux Birkenstock, et puis voilà l'été s'achève.

Et puis malgré tout, n'allez pas croire que ce fut rose tous les jours, bien au contraire.

(Je termine sur une note mystérieuse pour titiller la curiosité des lecteurs, bien vu non ?)

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