mardi, mars 8
Médaillée
d'argent.
Eh ouais.
C'est un de mes anciens patrons (celui que je détestais le plus) qui a reçu mon invit à la remise de médailles et qui m'a appelée pour me le dire.
Blablabla qu'est-ce que tu deviens blablabla content pour toi blabla et vous ça va ? blabla non.
Comment ça non ?
La règle d'or, que dis-je, le pilier, le fondement même des rapports sociaux n'est-il pas de ne jamais importuner les gens, surtout pas les lointaines connaissances, avec ses médiocres misères ?
Eh merde.
Non, année 2004 épouvantable, ma femme cancer grade 3 opérations multiples, mon père blessé accident voiture, ma société contrôle fiscal. Epouvantable.
Mais tu crois peut-être que ça m'intéresse ?
Moi je te déteste toujours, même si je travaille plus chez toi, en plus je viens d'avoir une médaille d'argent, as you know, alors tu penses si je m'en fous...
Enfin...
Blablabla, nouvelle année, mieux, blabla.
Pareil l'autre jour, j'appelle mon ancien prof (tiens faudrait que je lui dise merci pour la médaille, c'est un peu de sa faute aussi), pour lui demander s'il veut bien bosser pour ma boîte, une conversation d'adultes donc, partenariat - contrat tout ça, un peu de neutralité professionnelle serait la bienvenue, plutôt que de me raconter le diabète de ta fille.
Je sais pas, je suis pas assez humaine, ou alors trop, je les attire.
Humaine ou pas, maintenant j'ai une médaille.
Cela dit....
En y réflechissant...
Je me demande si je vais pas me taire un peu à ce sujet, sinon ma soeur va me haïr pour de bon, moi "la salope d'aînée à qui tout réussit, la connasse brillante qui fait la fierté des parents jusque dans les conversations mondaines, la pute qui est maintenant plus canon que moi vu qu'elle fait 10 kilos de moins, la sale race, jusqu'au bout de ses putains d'études il faut qu'elle la ramène ? Une médaille, et pis quoi encore... Heureusement qu'elle est gouine et qu'elle fume en cachette des parents, sinon j'aurais déjà mis du vomi de chat froid dans ses draps."
Elle est comme ça ma soeur, elle rigole pas.
Bon.
Je vends une médaille en argent 24 carats.
Très cher.
S'adresser à mon ancien patron rescapé du Sri-Lanka qui transmettra.
Bonne fête ma soeur.
Je viens de t'offrir un cadeau que tu ne sauras jamais, ça te fait plaisir ?
Eh ouais.
C'est un de mes anciens patrons (celui que je détestais le plus) qui a reçu mon invit à la remise de médailles et qui m'a appelée pour me le dire.
Blablabla qu'est-ce que tu deviens blablabla content pour toi blabla et vous ça va ? blabla non.
Comment ça non ?
La règle d'or, que dis-je, le pilier, le fondement même des rapports sociaux n'est-il pas de ne jamais importuner les gens, surtout pas les lointaines connaissances, avec ses médiocres misères ?
Eh merde.
Non, année 2004 épouvantable, ma femme cancer grade 3 opérations multiples, mon père blessé accident voiture, ma société contrôle fiscal. Epouvantable.
Mais tu crois peut-être que ça m'intéresse ?
Moi je te déteste toujours, même si je travaille plus chez toi, en plus je viens d'avoir une médaille d'argent, as you know, alors tu penses si je m'en fous...
Enfin...
Blablabla, nouvelle année, mieux, blabla.
Pareil l'autre jour, j'appelle mon ancien prof (tiens faudrait que je lui dise merci pour la médaille, c'est un peu de sa faute aussi), pour lui demander s'il veut bien bosser pour ma boîte, une conversation d'adultes donc, partenariat - contrat tout ça, un peu de neutralité professionnelle serait la bienvenue, plutôt que de me raconter le diabète de ta fille.
Je sais pas, je suis pas assez humaine, ou alors trop, je les attire.
Humaine ou pas, maintenant j'ai une médaille.
Cela dit....
En y réflechissant...
Je me demande si je vais pas me taire un peu à ce sujet, sinon ma soeur va me haïr pour de bon, moi "la salope d'aînée à qui tout réussit, la connasse brillante qui fait la fierté des parents jusque dans les conversations mondaines, la pute qui est maintenant plus canon que moi vu qu'elle fait 10 kilos de moins, la sale race, jusqu'au bout de ses putains d'études il faut qu'elle la ramène ? Une médaille, et pis quoi encore... Heureusement qu'elle est gouine et qu'elle fume en cachette des parents, sinon j'aurais déjà mis du vomi de chat froid dans ses draps."
Elle est comme ça ma soeur, elle rigole pas.
Bon.
Je vends une médaille en argent 24 carats.
Très cher.
S'adresser à mon ancien patron rescapé du Sri-Lanka qui transmettra.
Bonne fête ma soeur.
Je viens de t'offrir un cadeau que tu ne sauras jamais, ça te fait plaisir ?
lundi, mars 7
Le post du lundi
Eh oui le voilà.
En ce lundi plus morne que glacé, nimbé d'une réunion où seule la maniaque et exhaustive prise de note à laquelle je me suis livrée m'a sauvée d'un assoupissement peu idoine, je vous dirai simplement ceci :
1- sachant que je paye une agence de pub, je me demande s'il est bien raisonnable que ce soit moi qui fasse tout : idées, textes et mises en page ?
2- quelle douce innocence que celle de ma femme...
Pensez donc :
- si je me sens faible le samedi, c'est à cause de 2 repas consécutifs de soupe de légumes => pas assez consistant (la demi-baguette beurrée trempée dedans ne compte visiblement pas)
- en revanche, si le dimanche je me sens toujours faible, après un copieux plat de pâtes et de multiples tartes tatin (pour comparer), c'est parce que je mange trop de produits surgelés, donc j'ai le scorbut.
Le scorbut, rien que ça !
En 2005, et avec un abonnement chez Tropicana... Faut le faire.
C'est soit ça, soit un peu de cette même mauvaise foi purement femelle qui dicte que tout aliment mangé en dehors des repas ne fait pas grossir.
Enfin, la question reste posée.
De là à savoir s'il fallait ou non mettre de la sauce soja dans mes flageolets ce soir...
Probablement pas.
En ce lundi plus morne que glacé, nimbé d'une réunion où seule la maniaque et exhaustive prise de note à laquelle je me suis livrée m'a sauvée d'un assoupissement peu idoine, je vous dirai simplement ceci :
1- sachant que je paye une agence de pub, je me demande s'il est bien raisonnable que ce soit moi qui fasse tout : idées, textes et mises en page ?
2- quelle douce innocence que celle de ma femme...
Pensez donc :
- si je me sens faible le samedi, c'est à cause de 2 repas consécutifs de soupe de légumes => pas assez consistant (la demi-baguette beurrée trempée dedans ne compte visiblement pas)
- en revanche, si le dimanche je me sens toujours faible, après un copieux plat de pâtes et de multiples tartes tatin (pour comparer), c'est parce que je mange trop de produits surgelés, donc j'ai le scorbut.
Le scorbut, rien que ça !
En 2005, et avec un abonnement chez Tropicana... Faut le faire.
C'est soit ça, soit un peu de cette même mauvaise foi purement femelle qui dicte que tout aliment mangé en dehors des repas ne fait pas grossir.
Enfin, la question reste posée.
De là à savoir s'il fallait ou non mettre de la sauce soja dans mes flageolets ce soir...
Probablement pas.
