Les Editions Atlas

Tout à l'heure
ce n'était même pas de la pluie
plutôt un genre de brouillard fondu
un truc qui n'existe même pas
un truc totalement aberrant
et froid et cinglant

Puis ça s'est transformé en pluie
Au moins avant,
quand c'était du brouillard fondu
ce qu'il y avait de bien
c'est qu'il ne pleuvait pas

Et maintenant de ma fenêtre
je vois battre dans le vent des drapeaux Skoda octavia

Tout un poème
Et tout ça pour caser un max de fois "brouillard fondu".

Pour ne jamais laisser paraître
Ce qu'il a fallu de courage
Pour encaisser sans blêmir
Ce qu'il faut de lâcheté
Pour s'en tenir à serrer les dents
Ce qu'il faut de faiblesse
Pour encore s'en émouvoir
Ce qu'il faut de bassesse
Pour autant se décevoir

N'empêche que moi maintenant, j'ai les muscles masticateurs hyper bien développés.

Pourquoi c'est TOUJOURS quand les autres sont à l'île Maurice qu'on réalise à quel point c'est moche la Mayenne ?
Tu vas voir qu'en plus avec la chance que j'ai, elle va revenir bronzée. Ce sera robustement le pompon de la pomponnette.

Et pourquoi c'est TOUJOURS quand c'est mon anniversaire que le café du matin n'est pas très très bon ? (oui, pour mon anniv de mes 5 ans aussi, j'ai dû faire face au même tourment, oui tûtafait, heureusement, la clope qui l'accompagnait était fameuse ce matin-là de 1982, car en ce temps-là, on savait faire du bon tabac dans ma tabatière, eh oui soupir, puisque c'était au temps où Bruxelles rêvait, où Bruxelles bruxellait...)


Sinon Isabelle Charles - l'ersatz d'Armande Altaï - me rappelle douloureusement une ancienne chèfe dans son autoritarisme mesquin nimbé de mauvaise foi péremptoire. Du coup c'en est même plus drôle.

Mes anciens collègues, vous êtes témoins : hein que j'ai raison ? Ca doit être le propre des femmes d'être aussi peste.

Dommage que vous ne me lisiez pas, mes anciens collègues, sans quoi vous en seriez tombés rudement d'accord.

J'en appelle à la tendresse, à l'amour s'il nous en reste. J'en appelle à tous les hommes, que leur volonté soit bonne, parce que les hystéros là c'est pupossib.

Sylvie Vartan, sors de mon corps steupl ...

Mais pas celui-là.

Vous êtes tellement mignons.
Tous les lundis, fidèles et programmés, vous venez en nombre sur mon blog y lire de nouvelles choses.
Tous les lundis vous faites un petit pic dans mes stats.
C'est mignon.

Ah mais attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : vous êtes imprévisibles, ça oui alors, totalement! (je dis ça pour les susceptibles -comme moi- qui ne supportent pas -comme moi- que leur copine lise en eux au point de deviner chacune de leurs réactions -comme moi kommemoikommemoi kooooommemoi)

Ce lundi-là est un peu pourri. Et puis je n'ai rien à vous dire.

Juste vous envoyer ailleurs :

Sunforadam :
Projet d'échange transversal :
des yeux pour voir, par multiples de deux,
des mains pour écrire, par multiples de deux
car plus personne ici ne tape à un doigt.

Effectif productif à périmètre variable.
Contenu évolutif selon production.

Une volonté de résonance
Une photo à lire, des mots à regarder
Un dialogue entre une image et un texte.
Ecoutez-les se répondre,
c'est leur conversation que nous exposons ici.

A quoi sert Chloé ?

A incarner publiquement un objet de désir autorisé.

A quoi sert Virginie Despentes ?

A rien. Rangez-la. Que celui qui l'a sortie la remette à sa place immédiatement.

Il y a longtemps, Beigbeder a écrit une diatribe acrimonieuse contre les pulls sur les épaules :
"MAIS QU'EST-CE QU'ILS ONT TOUS AVEC LEURS PULLS NOUES AUTOUR DU COU ? Ou bien il fait froid et on enfile le pull, ou bien il fait chaud et on le laisse à la maison. Le pull autour du cou trahit la lâcheté, l'incapacité à prendre une décision, la peur des courants d'air, l'imprévoyance et la veulerie, l'exhibitionnisme du shetland. (....) NON A LA DICTATURE DU PULL SUR LES EPAULES !"

Je crois que j'en suis un. Je suis un pull sur les épaules.

Oui je sais, c'est nul comme post, limite à chier, d'ailleurs c'est même pas un post, limite. Je sais. Mais c'est juste pour vous occuper, rapport que le précédent commence à dater.
Vous voyez bien que je vous prends pour des cons : je planifie la mise à jour de ce blog de manière à fidéliser la clientèle, de la manière la plus rentable possible.
Mais ça a le mérite d'être clair.
Et en plus je vous écris deux fois « manière » dans la même phrase. C'est dire...