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vendredi, octobre 31

ça c'est Paris. 

Ca se passe ligne 9, direction Pont de Sèvres, dans un des derniers métros.
Une rame à moitié vide, quelques poivrots, des gens fatigués, des jeunes qui ont un peu fait la fête.
Le chauffeur a pour mission de faire une annonce au micro à chaque fois qu'une station est fermée pour travaux.
Et ça donne "Mesdames Messieurs, je vous rappelle que la station Miromesnil est fermée, prochain arrêt Saint Philippe du Roule".
Un blanc.
Puis il reprend le micro avec un accent prolo pur jus : "Donc la prochaine, on s'arrête pas, Saint Phil du Roule, on s'arrête, ok? allez, on est repartis!"

Echange de sourires entendus dans toute la rame.

"La chair est triste, hélas, et j'ai lu tous les livres" 

Le 1 % de mon lectorat qui clique sur les liens de la colonne de gauche intitulés "le xxxx du mois", pour découvrir ce que j'ai aimé, et éventuellement y puiser une inspiration (0,01 %), ou bien pour vérifier que le contenu change bien au moins une fois par mois, sinon c'est de l'arnaque (0,99 %), aura peut-être poussé des hauts cris....
Mais tant pis.
Oui, j'ai osé, osé mettre le bouquin de Laurent Garnier dans la rubrique "Livre du mois" .
Oui, je sais, ce n'est pas de la littérature, il l'a fait écrire par quelqu'un, et l'autobiographie d'un DJ doit pour beaucoup d'entre vous passer pour une vaste blague - digne d'une autobiographie de Steevy du Loft ou bien Lorie, sa vie son oeuvre, de 11 à 13 ans-, et de toutes façons friser le -40°C sur le thermomètre de l'intérêt.

Mais attendez voir...
Est-ce qu'un bouquin, disons plutôt un documentaire engagé et partisan, qui emmène le lecteur dans un voyage à travers les temps, les lieux et les musiques, en vous maintenant pendu à ses lignes pendant des heures, est-ce qu'un bouquin qui décrit sans concessions ni fausses pudeurs un monde que vous aimez et fréquentez parfois, est-ce qu'un bouquin dans lequel un musicien vous raconte la genèse et l'histoire de morceaux que vous adorez, est-ce que ce bouquin ne mérite pas un peu plus qu'un autre de figurer dans la sacro-sainte colonne de gauche???

Si je tiens à défendre ce livre-là plutôt que ceux que j'ai référencés précédemment, c'est que ni William Boyd ni Jim Harisson ni Carl Friedman ne sont contestés dans leurs productions littéraires. Laurent en revanche, part au charbon sur ce coup-là, et en sortant en même temps 5 CD mixés, on va lui tomber sur le râble et l'accuser de vouloir faire du fric...

Que nenni. La démarche est sincère, comme tout ce que fait Laurent Garnier (et alors s'il le faisait pour le fric? et alors si c'était pour rééquilibrer les comptes?)
Un documentaire, un témoignage unique, et un véritable roman cependant, qui laisse s'installer une vraie force narrative. Autour de la création musicale, Laurent confie sa peine, sa sueur, l'enfantement dans la douleur, les complexes d'un non-musicien. Et au fil des pages, on se prend à attendre fébrilement, délicieusement, l'arrivée de Man with the red face dans l'histoire, l'écouter nous raconter l'origine de ce saxo qui rend fou.

Et puis attendez voir, ce qui est couché là sur papier, ces heures passées dans la communion d'une foule de danseurs, la fièvre qui monte avec un pied de basse qui vous colle au sol, est-ce que ce n'est pas ce que nous vivons tous?
Chacun à notre façon, dans nos sorties, est-ce que ces courts instants d'abandon, de liberté et de partages, est-ce que ce ne sont pas les meilleurs de nos vies?

Alors attendez voir, si vous avez goûté à ce bonheur, n'allez vous pas le rechercher encore et encore, toute votre vie?
Et finalement, si vous avez pu vous sentir plus vivants, pendant quelques heures, est-ce que ça ne mérite pas un livre, qu'il en reste une trace ?

Car de nos nuits, il ne reste rien, que des souvenirs que le temps vient abîmer.
Toute la beauté de nos nuits est là, dans la fugacité, la disparition.
Et la nuit éclaire le jour qui vient.

Et parce que finalement, on cherche tous la même chose, on le cherche plus ou moins loin, en prenant plus ou moins de risques (comprendre: de drogues), on se donne plus ou moins de mal, mais finalement, on veut tous être un petit peu plus vivants.
Si possible, être un tout petit peu différents du commun des mortels, qui regarde le BigDil et pose des bibelots sur des napperons dans un salon Monsieur Meuble, parce qu'on ne lui a pas expliqué qu'il pouvait en être autrement, parce que le commun des mortels a peur d'être un tout petit peu différent, parce qu'on lui a dit que c'était mal, et c'est justement pour ça que nous...

Si vous êtes déjà sortis dans la rue en plein milieu de l'après-midi après avoir baisé pendant des heures alors que les autres gens taffent, si vous vous êtes déjà promenés dans une rue pleine de gens affairés, les jambes flageolantes, ivres après plusieurs orgasmes, sentant encore sur votre peau le parfum lourd du sexe, vous voyez ce que je veux dire...

Si vous êtes déjà sortis d'une boîte à l'heure où les autres gens partent bosser ou sortent promener le chien, les jambes flageolantes, ivres de musique, les oreilles bourdonnantes, les mâchoires bien crispées, sentant sur votre peau et vos fringues le parfum âcre du tabac froid, si vous avez déjà enfilé des lunettes noires à 8 h du matin pour éviter la lumière crue, si vous avez déjà lu dans les yeux des passants ce mélange de mépris, de peur et de surprise, vous voyez ce que je veux dire...

Ces délicieuses secondes pendant lesquelles on se sent surpuissant, on a envie de leur crier à tous "Secouez vous! Vous avez pas idée de ce que je viens de vivre! Il ne tient qu'à vous!" et on se retient d'éclater de rire, mais on se contente d'un grand sourire, même pas sarcastique.

Bref, pour toutes ces raisons, et encore beaucoup d'autres, vous pouvez lire "Electrochoc". Et moi je me prépare à enrager de l'avoir fini trop tôt, je me prépare à me maudire de n'avoir pas su le savourer lentement. Ou peut-être à le relire dans la foulée, en écoutant les disques qui le jalonnent.

samedi, octobre 25

Bêtisier 

- Allo?
- Dis-moi mon coeur, cet après-midi, en allant chez A., tu pourras passer acheter une bouteille de champagne s'il te plait?
- Humpf. Oui, bien sûr.


Ben oui, bien sûr, je vais acheter le champagne qu'on va ouvrir pour mon anniversaire...
Et puis si tu voulais m'offrir des fleurs, dis-le moi, je passerai chez un fleuriste...

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- Mon coeur, tu pourras me graver des CD avec des trucs que j'aime bien?
- Quels trucs?
- Ben c'est toi qui vois, tu me fais une sélection, des trucs que j'aime bien quoi...
- Mais quesse que t'aimes bien?
- Ben chais pas
- T'as combien de CD?
- J'ai acheté une grosse boite, attends, je regarde...
(une boite standard de 10 CD NDLR...) euh... 48, y'a 48 CD.
- Euh, non mon coeur, y'a 10 CD. 48 c'est la vitesse maximale de gravure. Et puis 48 CD, ça pèse environ 5 fois le poids de cette boite-là...

vendredi, octobre 24

Pétrochimie (mon amie) 

Quand on garde un chewing-gum en bouche longtemps, trèèèèès longtemps, il se passe un truc. Certes, le goût disparaît, mais surtout, la texture change, la gomme se liquéfie et se transforme en un substrat grumeleux, poisseux, au goût infâme. Qui colle aux doigts quand on essaie de le jeter à la poubelle (a fortiori si on essaie de le jeter dans la corbeille de la salle 36B, devant toute la 3ème 402, sur ordre courroucé du prof d'histoire dont on est vaguement amoureuse).
J'ai expérimenté plusieurs marques, plusieurs parfums, pas de différence notable...
En revanche, on peut accélérer le phénomène si on boit du coca pendant qu'on mâche le chewing-gum, si on mange un biscuit en gardant le chewing-gum dans un petit coin de gencive, ou si on essaie de booster le goût menthol en mélangeant un Ricola ou un Fischerman's Friend à la gomme (seulement dans les périodes de sevrage tabagique).

Tout ça pour dire qu'il m'est arrivé un truc dingue.
Les gants MAPA, pareil que le chewing-gum.

Je ne les ai pas mâchés, non, simplement laissés vieillir sur le rebord de l'évier, par flemme de les jeter, ou dans l'espoir que le trou au bout de l'index se rebouche tout seul... Eh ben ils ont fondu.
Toute ma vaisselle est pleine de gant MAPA rose fondu. Et ça poisse, et ça colle aux doigts, et ça part pas.

J'en ai, des problèmes.

Du moment que cette liquéfaction spontanée ne concerne pas le vinyle...

Navrant... 

J'ai le même problème que Stadtkind, je suis envahie par des pervers qui cherchent les seins de Christine Bravo. J'en suis à 38 Google search quand même, ça devient gênant...

Comme je manque d'inspiration, voici un peu de lecture, qui tirera peut-être un sourire au Chevalier (ou pas), en tous cas moi, ça me rappelle quelque chose!

" Unemployment is not, as I fondly recalled when I was employed, a case of doing all the things you never had time for when you had a job, sitting around feeling relaxed, smoking dope, reading improving litterature and evaluating where you really belong in life, but rather one long-drawn-out reason never to get dressed. Indeed, if it wasn't for the fact that I have to eat and occasionnally defecate, I might never make it out of bed at all.
As it is, I have developped an unhealthy interest in the fridge, staring psychotically inside it every five minutes as if it contains a dazzling array of promising job offers, rather than half a tomato, some out-of-date eggs and a tube of Flora. But instead of closing it again, returning upstairs and doing something useful with my life, I start thinking that maybe I need to eat something - like an omelette, perhaps. I then spend ages ferreting around for something to put in it, contemplate being creative with a packet soup, decide the whole thing's too much hassle and end up trying to disguise the fact that I have just eaten eight biscuits out of someone else's food cupboard."

It does not break three legs at a duck, but it is rigolo quand même.

jeudi, octobre 23

Berlinettethon 

AVIS À LA POPULATION
Si vous constatez des problèmes d'affichage (d'images notamment) avec mon blog, si mon blog fout la merde dans votre ordi, et si (et seulement si) vous avez une solution à me proposer, je lance une souscription...
Explications claires et détaillées à envoyer à "les_editions_atlas@yahoo.fr", et surtout, n'oubliez jamais à qui vous parlez ... La fille qui efface de son disque dur tous ses mp3 préférés...
Informations techniques : j'utilise un iBook, MacOsX, Internet Explorer, mon blog est chez Blogger, mes photos sont hébergées sur des pages perso "light" de chez Wanadoo. (si ça change quelque chose au schmilblick...)
Dès que j'aurais reçu la réponse miracle, je fais disparaître cet immonde post de geek débilos, ça va de soi.
Merci de votre sollicitude.

mercredi, octobre 22

Mo-ti-vée. 

Après les mp3, aujourd'hui j'ai effacé toutes mes photos du disque dur! Demain, j'attaque les fichiers Word.

Non, j'déconne. J'ai pas récidivé.
Je passe un temps fou à motiver mes lettres de motivation, pour qu'elles s'envoient toutes seules, mais elles bougent pas leur gros cul les feignasses.
Déjà quand je leur ai demandé de s'écrire toutes seules, elles m'ont regardé bizarrement. Les salopes.
C'est pourtant pas compliqué :
"Je suis hyper compétente, sur-diplômée, ultra-qualifiée, et canon.
Je parle Bielorusse aussi bien qu'Ouzbèque.
Et je suis emballée, mais grave, à l'idée de venir faire un stage chez vous, pour être exploitée et gagner 800 euros/mois.
Même si y faut déménager, trouver un 8m2 à Barbès pour 900 euros/mois, que je me mange mon préavis de l'appart de Bordeaux dans les dents, pas de problème, je suis votre femme! (ben oui, je suis votre homme -> je suis votre femme)
En plus, je suis championne d'effaçage de disque dur.
Alors, vous voulez bien de moi, diiiiiiites?"

Et ben non, même ça, il a fallu que je le fasse toute seule.
Chais même pas si elles méritent que je les imprime, tiens. J'vais les envoyer en pièce jointe, avec un p'tit virus en plus du CV, ça fera l'affaire.
Si avec tout ça je trouve pas un bon boulot moi...

Sinon j'ai repéré un métier qui m'a l'air sympa comme tout, le boulot d'avenir en somme.
C'est un gars, il fait la manche au même feu rouge, tous les après-midis depuis 7 ans (au moins, avant je sais pas...).
Il est super efficace, rôdé et tout, il sait exactement combien de voitures passent au vert, alors il quémande juste le bon nombre de bagnoles au feu rouge, pour pas demander 2 fois à la même personne, faut pas lasser le client, règle n°1.
Il a toujours sa moustache et sa touffe de cheveux roux qui dépasse de sa casquette, un blouson années 80, toujours ; propre sur lui, s'il picole, il fait en sorte que ça ne se voie pas trop.

Et toujours, en guise de salut, la main qui effleure le rebord de la casquette, esquisse de salut militaire, réminiscence du temps où il avait une place dans la société, même pas très grande, même pas très belle, mais au moins qui lui appartienne... celle de troufion.

mardi, octobre 21

Au boulot! 

Hier soir, je bossais sur mon ordi, Word et iTunes ouverts. Soudain, par la magie des fenêtres superposées, mon écran m'apparut comme ci-dessous :













En voyant mon texte Word ainsi partiellement recouvert, je me suis demandé si c'était bien sérieux tout ça...
Certes, j'ai l'esprit tordu, mais vous, ça vous fait penser à quoi? hein?
Bande de gros dégueulasses...

Ce doit être en raison de mon esprit tordu que j'ai de mon plein gré, effacé ce matin tous mes mp3. En voulant faire un peu de ménage, j'ai balancé un innocent fichier "music" qui m'avait l'air plein de saloperies... C'était ma bibliothèque de mp3. (J'exagère à peine le niveau de connerie qu'il m'a fallu pour mener à bien cette opération...).
Depuis? Tout va bien, merci, plus de problèmes de brushing puisque je me suis arraché tous les cheveux.

lundi, octobre 20

Atermoiements. 

Encore un train.
Tous les trains sont le même train. Toutes les gares sont la même gare.
Et moi. Encore moi.
Je ne porte pas les mêmes vêtements (quoique...), je n'écoute pas la même musique. En dehors de ça, c'est toujours moi.
Et aujourd'hui il pleut.
L'ennui.
Dans mon cas, l'ennui érigé en art de vivre.

Mais il faut reconnaître que le pire, c'est l'ennui dans les transports.
Dans le train je m'ennuie. Je voudrais bien aller pisser, mais je peux pas laisser mon sac et mon ordi... Je range tout? Non, je me retiens, plus qu'une heure...
Dans ma voiture je m'ennuie. Parfois je m'endors. J'ai la même voiture depuis 7 ans, comme ça elle a un passif aussi lourd que le mien, pas de jalouse. Souvent elle fait des caprices. Elle démarre si elle veut. Sa dernière facétie, c'est le chauffage surprise : elle ignore les positions "froid" ou "tiède", elle chauffe à bloc, tout le temps. Moi je roule fenêtres ouvertes tellement elle chauffe, sous la pluie je passe pour une conne parfois. Mais elle en a peut-être marre de moi, des trottoirs tutoyés de trop près, des traces de vomissures qui attaquent la peinture et qui ne partent pas, marre d'être conduite par une alcoolo ou une toxico ou les deux, une hystérique qui pile au vert, qui double les poids lourds en troisième... Ou peut-être qu'elle s'ennuie.
Dans les bouchons je m'ennuie et je peste et je vocifère et je déteste la terre entière. Et je jure qu'on ne m'y reprendra plus, à passer par Mériadeck à 17 h, et deux jours après, m'y revoilà.
Et le métro aussi se fout de ma gueule. Coincée dedans, je contiens ma rage, je trouve ça inhumain, insupportable, je me dis que jamais plus jamais je ne me laisserai enfermer dans les boyaux puants, et puis sitôt dehors, à l'air frais, j'oublie. Et je recommence.

Parce que fondamentalement, tout ce que je veux, c'est aller du point A au point B, sans que le voyage ressemble trop à un cauchemar si possible.
Mais tant pis pour le voyage, je préfère aller au point B, que de rester au point A.
Pourtant c'est bien pareil. A, B ou C.
Parce que toutes les gares sont la même gare, tous les trains sont le même train.
Et tout au long du voyage, à l'arrivée et au départ, c'est toujours moi.
Je ne porte pas les mêmes vêtements (quoique...), je n'écoute pas la même musique. Mais c'est toujours moi.

Bien sûr, si je fais ça, c'est pour les autres, ceux qui comptent, pour les voir, les serrer dans mes bras.
Mais c'est toujours moi. C'est quand même avec moi que je passe le plus de temps.
Et aujourd'hui ça fait un an de plus que je viens de passer avec moi ; ça me met de fort belle humeur semble-t-il...

On my radio : Lily Margot et Alex Beaupain "Deux"

vendredi, octobre 17

Un peu de Dé-on-to-lo-gie bordel! 

Je m'adresse à la salope qui m'aura empêchée de dormir 2 nuits durant.
Comme je n'aurai jamais les couilles d'entreprendre quoi que ce soit contre toi, je déverse mon fiel ici, chez moi (oui je suis chez moi! et je fais c'que j'veux!), au moins ça soulage.
Oui toi là, salope, avec ton nom d'oiseau, je te vomis.

Répète après moi "il est interdit de planter des couteaux dans le dos".
Regarde, c'est même marqué dans le gros bouquin là, c'est UNE LOI, c'est une putain de loi que tu as enfreinte :
Art. R.* 242-39. - Lorsqu'un bîîîp intervient après un confrère, il doit s'abstenir de tout dénigrement.

Mais surtout, par delà les remises en questions de ma propre déontologie (le nombre de fois où j'ai fermé ma gueule pour ne pas "dénigrer" des connards, des salauds, des arnaqueurs, des charlatans), la question qui me taraude, c'est POURQUOI?
Hein, à quoi ça t'avance?
Je ne vois qu'une réponse malheureusement, petit rossignol : pour te faire mousser, pour paraître plus compétente, plus belle, plus forte, en daubant sur une consoeur, pour avoir l'impression d'exister un peu... Tout en sachant que ton petit triturage de clito misérable se faisait au prix de grosses emmerdes pour ta victime, moi.
Tu te prends vraiment pour une merde à ce point alors ?
T'as raison.
Va mourir salope.

Mon piti Édouard 

Tu es de nouveau nominé.
Eh oui, la vie est injuste, tu chantes bien, tu joues de la guitare comme un dieu, tu n'es pas ridicule en danse, mais tu es MONOEXPRESSIF, alors tu vas dégager.
Tandis que Lukas, qui a chanté archi-faux MAIS avec le sourire, il va rester.

Alors tu as fait de savants calculs Édouard, et te voilà persuadé que tes colocs vont te ramener au cloaque avec eux....


Mon piti Édouard...
Comme tu te goures!
La seule raison qu'ils auraient de te garder, c'est parce que toi présent, Elodie leur fout la paix. Mais ils ne semblent pas aussi allergiques que moi à Elodie.
Désolée Édouard, mais tu risques fort de dégager ; allez, c'est joli Pessac aussi, y'a pas que la StarAc dans la vie!
Y'a pas une fanfare à Pessac?
Un groupe folklorique?
Une bandas?
Une équipe de foot?
Oh allons! Ne fait pas l'enfant, je suis sûre qu'il y a au moins une chorale des employés de la coopérative viticole!

La bonne blague ............. à retardement (c'est comme pour les bombes, c'est les meilleures) 

Ce connard de chat (Non, pas le mien, qui est un ange de tendresse supérieurement intelligent, je parle de çui d'ma copine, qui est vraiment un connard) continue de me pourrir la vie, même à 400 bornes de moi.

Ce petit malin a pour passe-temps préféré le bouffage de lacets et de tous autres éléments filaires (bretelles de sous-tifs, de débardeurs, écouteurs de discman, kits mains-libres, fils électriques, le tout sans jamais se blesser, sinon ça serait pas drôle pour lui, le pauvre, électrocuté, si jeune... Je serais vraiment crocriste...).

D'où la mise en oeuvre de stratégies d'évitement de catastrophes, parce que les humains, c'est quand même plus malin que les p'tits branleurs de chats, à base, grosso modo de "NE SURTOUT RIEN LAISSER TRAINER SINON IL VA TOUT BOUFFER L'ENCULÉ". En gros.

Ces stratégies fonctionnent à plusieurs conditions :
- adhésion pleine et entière de tous les membres de la maisonnée (Deux) à la stratégie
-> ça théoriquement c'est bon, au bout du 3ème T-shirt dévoré, elle a admis qu'il fallait tout planquer et que l'apprentissage en douceur n'était peut-être pas la bonne solution, alors que les branlées, si.
- concentration optimale de tous les membres de la maisonnée (Deux) sur le rangement et focalisation visuelle sur tout ce qui traîne
-> alors là c'est pas bon du tout, présence d'Un élément perturbateur désordonné et tête-en-l'air (c'est pas moi, moi je suis MANIAQUE, si vous ne l'aviez pas encore remarqué)
- sobriété totale au moment du déchaussage / déshabillage
-> là c'est pareil, c'est pas toujours bon... En cas d'ébriété avancée, les pompes et les fringues ont tendance à voler de manière anarchique et à offrir des proies tentantes au félin mesquin, pendant le sommeil lourd des humains alcoolisés

Ce matin, je décidai de chausser mes Diesel. Mais ces pompes, je ne les mets jamais, en tous cas, pas depuis la dernière fois qu'il a fait froid (c'est-à-dire en Février à Bordeaux).
Et ce matin, dans cette pièce, à 400 bornes du félin félon donc, je veux mettre les chaussures en question.
J'en ai 3 paires ici, mais ce matin, c'est celles-là que je veux mettre, celles-là et pas les autres, parce que...
Parce que bon.

Eh bien pour une raison ou une autre, il y a eu une faille dans la stratégie, et le p'tit con a bouffé les lacets de mes pompes Diesel (Môssieur ne bouffe que du lacet de marque).
Si je l'avais sous la main, je lui collerais une bonne raclée, même pour un forfait datant de plus de 6 mois...
Pas de prescription pour les lacets.

Suffrage universel direct 

Imaginons que vous ayez le choix entre :

1- Sophie Marceau
2- Lorie
3- Carla Bruni
4- Evelyne Thomas

Vous choisiriez qui?

Attention, il est interdit de répondre "je choisis Lorie pour la baiser comme une grosse chienne et Carla pour vivre avec elle dans une immense maison en Toscane et nos enfants seront beaux et joueront de la harpe", vous n'avez le droit qu'à UN choix.
Il est également interdit de modérer son choix, par exemple "je choisis Sophie Marceau SAUF SI elle plane à dix milles et se perd dans des délires paranoïaques comme à Cannes" sera une réponse éliminatoire.

C'est la question qui a été posée aux Maires des Communes Françaises.
Le but était de désigner la nouvelle incarnation vivante de Marianne (also known as La République).

À votre avis, ils ont choisi laquelle?

NB : la réponse se trouve chez le Chevalier

jeudi, octobre 16

Leur vie est fooormidable 

Ce matin, j'ai trouvé la tanière de la technicienne de surface du bâtiment multimédia (d'où je vous parle en ce moment même) : c'est le chiotte handicapé (non, je ne suis pas dans le chiotte, mais bien dans la salle info, petits cons).
Elle se l'est entièrement annexé pour son petit confort perso ; remarque, y'a jamais eu d'handicapés ici, alors...
Mais le problème, c'est que ça ferme pas à clé (enfin si, mais que de l'intérieur, ben oui, les handicapés ont leur intimité...), donc moi je suis rentrée!
Ce qui frappe tout de suite en entrant, c'est l'odeur de dissolvant. La technicienne de surface se fait les ongles au moins deux fois par jour. En même temps, c'est du lino par terre, c'est pas très salissant, alors elle a le temps, comme elle l'a expliqué à son collègue des écuries, qui lui, a moins de chance avec l'entretien des sols.
On y trouve également, outre le salon de manucure, des magazines, un cendrier et des mégots, deux paires de tennis défraichies, trois blouses.
Et les produits d'entretien des sols, ne négligeons pas cette part de son activité.
Mais quand même, j'imagine la nana, enfermée dans son chiotte, assise sur le trône (y'a pas de chaise), qui se fait les ongles en lisant Voici, toute la journée...
Elle a une vie fooormidable!
J'espère juste qu'elle sait qu'il ne faut pas se faire les ongles en même temps qu'elle fume une clope, le pouvoir inflammable du dissolvant conjugué à la proximité d'une installation multimédia-électrique top moumoute pouvant faire valoir ses droits un peu trop dangereusement.

Ont aussi une vie fooormidable :
- l'étudiant débile et boutonneux qui regardait des photos de bites dans sa boite mail ce matin, en les montrant à ses copains, Arf arf arf! Rassurez-vous, c'est la future élite de la nation ce gars-là
- la clocharde revêche et alcoolique du Prisunic, qui arrive à se faire offrir UNE COUVERTURE PAR JOUR par les bonnes âmes du quartier. Pourquoi UNE par jour? Parce qu'elle les jette au fur et à mesure. C'est pas parce qu'on vit sur le trottoir qu'on ne peut pas adhérer à la société du jetable : Rénova, Couvertures, même combat.

- Et moi. Qui suis quand même en train de vous raconter ça....

La groupie  

Lui je l'ai aimé, idolâtré, vénéré, écouté chanter, chez moi en pleurant un peu, ou sur scène en frissonnant.


Et l'autre soir, grâce à certaine connaissance très bien placée, je l'ai vu mixer en vrai, à une private soirée. Il a mixé, oh pas très bien, on devine que ce n'est pas son métier, des gros tubes électro-rock, rien de très original, c'est la mode en ce moment, chez Colette et à Paris.
Mais c'était lui, et comme je suis très difficile, mais très bon public avec mes stars, j'ai a-do-ré.
Je suis encore une groupie de douze ans au fond de mon âme.
Malgré le temps qui passe, malgré les soirées écumées qui s'accumulent, malgré la lassitude de tout et de la vie, je suis encore capable de m'émerveiller sans trop de raison, comme ça...
Je suis bien contente de le savoir.
Pas vous? M'en fous.

Et je vous recommande cette chanson, que vous pouvez écouter dans ma page de mp3 (colonne de gauche, là, c'est pas compliqué!)
Déjà les paroles, c'est beau. C'est Lily Margot le groupe. Et Pretty Killer la chanson.

Now the party is over
And I guess I'm over too
The music is going slower
I just can't take my eyes of you

Pretty killer
Little crime
Dancing with another guy

I've no chance to kiss you later
I think I lost too many times
And I'm too drunk to be your lover
You're too sober to be mine

Pretty killer
Little crime
Dancing with another guy

There's no more "Come on Eileen"
No more DJ's to save my life
What could I do to frighten human
I forgot to take my knife

Pretty killer
Little crime
Dancing with another guy


Bien désabusé comme j'aime! (toujours aussi joyeuse la Berlinette!)

mercredi, octobre 15

Public chéri mon amour 

Je vous manque ? C'est bien. Ainsi vous ne vous lasserez pas trop vite de moi.
Du reste, vous me manquez aussi beaucoup.
Malheureusement, je vais me faire un peu plus rare sur la blogosphère, mais n'ayez crainte, some day I'll be back, et vous aurez de nouveau droit à vos 15 posts par jour...
Une petite période de sevrage pour tout le monde, allez, on diminue les clopes à 10 par jour, et moi je poste quand je peux, donc pas souvent. Ok?
D'accord ou pas, c'est comme ça. Et puis vu le prix des clopes...

dimanche, octobre 12

Le problème des transports à Paris 

Pour une raison qui m'échappe encore (mais je creuse la question...), il semble que ce soit une constante de mes week-ends à la capitale : il y a toujours un moment où je suis l'élément surnuméraire d'une voiture.
C'est parce que y'en a pas beaucoup des voitures à Paris, on est obligés de s'entasser dedans...

Mais quand même, je fais plus d'1 mètre 12, alors je suis pas exactement un petit objet pliable!

Je me suis retrouvée successivement :
- la 7ème passagère d'une Ford Fiesta, couchée à l'arrière sur les genoux de 4 mecs... quand j'ai voulu regarder la route pour être moins malade, j'ai constaté qu'on faisait marche arrière sur le périph pour cause de ratage de sortie. Je me suis recouchée.
- la 3ème passagère d'une Smart, dans le coffre, pliée en 12. Etrange sensation de revivre une scène d'Ab Fab (d'ailleurs j'étais aussi bourrée que Patsy Stone)
- la 3ème passagère d'une Twingo 2 places au coffre encombré, donc sur les genoux du passager avant, le cou à angle droit, la main cramponnée au frein à main (hmmm... une bonne blague? un p'tit dérapage?)

Alors c'est dit, on ne m'y reprendra plus, maintenant ce sera Limousine ou rien!

vendredi, octobre 10

La Direction vous informe 

Chers adhérents,

La Direction Générale des Blogs est au regret de vous informer que nos services seront suspendus pour une durée indéterminée à dater du 10/10/2003.
En effet, Vérola, Stadtkind et votre serviteuse vont passer le week-end à se bourrer la gueule ensemble, à la capitale.
Nous vous prions de nous excuser pour cet impardonnable manquement, cette tragique rupture dans l'approvisionnement de votre drogue favorite.
(Et là, c'est le drame...)
En même temps, on n'est pas des bêtes, et puis si vous êtes pas contents, C'EST PAREIL !!!

Bien à vous,

La direction

jeudi, octobre 9

Messieurs les scénaristes de StarAc 

Votre saga "Lukas contre le monde entier", j'en ai déjà marre.
Mais alors je m'en fous totalement. Plus une once d'intérêt. Un air de déjà vu.

Je me permets donc de vous suggérer un épisode "Sofia et Morganne baisent dans la salle de danse".















Je les trouve super proches ces deux-là, c'est louche ; et puis c'est bien connu, une scène comme ça ramènerait un max d'audimat libidineux.
En tout cas moi ça me plairait bien.

Esprit retors. 

Quel esprit est retors?
Le mien.
Ce sale con maniaque et tordu.

Dans une sinistre tentative d'auto-protection et d'amoindrissement de peine, ce p'tit con a trouvé le moyen de transformer ma soirée d'hier en bouderie bilatérale (enfin surtout egolatérale... hmpffff...).

Pour une avant-dernière soirée en amoureuses avant longtemps, ce serait pas un peu du stupide gâchis ça par hasard?
Oui, mais Môssieur E. Retors voit plus loins que le bout de son nez, alors il visualise déjà la tristesse de la séparation ; il analyse, réflechissement, concentration, et idée! pour moins de tristesse, il faut moins d'amour!
Y'a qu'à bouder! Y'a qu'à s'engueuler pour des détails, et bien bouder après.
Résultat : pas de câlins, pas de tendresse.
Bieeeeeen.
Il est malin, Monsieur Retors.
Je l'adore.
Toutes façons j'ai pas le choix, c'est lui qui commande chez moi. Peux pas aller contre.

Mais quand même, faut admettre, quesse qu'il est zintelligent!!!

mercredi, octobre 8

Qu'on m'explique un peu... 

1- ZeBitchBoss, grâce à qui j'ai découvert le monde merveilleux de l'ANeuPeu, grâce à qui je fus informée le 30 août que je ne travaillais plus à partir du 1er septembre... ZeBitchBoss m'a regardée droit dans les yeux ce midi et m'a dit "à aucun moment je n'ai voulu te nuire, à aucun moment je n'ai pensé que cela pourrait te mettre dans l'embarras."
Ouais, regarde moi encore droit dans les yeux, avec ton strabisme, tu verras peut-être mon oreille... You bitch. Et ne viens pas me donner des leçons de vie, tu veux? Je préfère cent fois la mienne, de vie. Au moins je peux me regarder dans la glace. Dans les yeux.

2- Hier, dans mon blog, j'ai rien posté de spécialement intéressant ni drôle. Et aujourd'hui carrément j'ai rien posté at all. Eh bien ce sont mes deux records de stats...
Certes, j'ai eu plein de visites grâce à de la publicité gratuite, merci Tati, mais y'a pas que ça...
Certes, la curiosité naturelle pour tout ce qui touche au BEUARK a sûrement joué, mais y'a pas que ça...
Alors merci d'être venus, tous, merci. Je savais même pas que ça pouvait être un total quotidien ces chiffres-là, je pensais que c'était juste des dimensions de drap housse.

Mais quand même, autant de mystères, faudra qu'on m'explique un peu...


mardi, octobre 7

La pose GAP 



Allez ! Youki ! Tout le monde fait une pose GAP (ne me dites pas que vous ne vous souvenez plus des pubs GAP avec des poses à la one again...) et tout le monde la met en photo sur son blog!
Ouais, super, on va trop se marrer sur les blogs!

NB : oui, j'ai effacé les visages, on avait vraiment trop des têtes de chépers ce matin là, dans les couloirs du métro de Barcelone...

Pour vous faire avancer : la carotte !
L'auteur de la plus belle photo-pose-GAP, la plus drôle, la plus GAP, la plus mieux, élue au suffrage universel du plus grand nombre de commentaires favorables, se verra offrir... la véritable tenue de scène de Lorie !!! (déjà portée, culotte non lavée)

C'est parti ! : premier candidat, première pose GAP, à aller contempler ici, chez Lou-k .

Lukas MENTEUR VOLEUR TRICHEUR!! 





Môssieur Lukas, majeur et vacciné, a écouté aux portes le conseil des profs, pour savoir s'il était une fois de plus nominé, en gros nul qu'il est.
La réponse était, bien sûr, oui. Nominé pour nullité.
MAIS les profs s'en sont rendus compte, donc tout le monde repasse des évaluations, sauf lui qui est cette fois nominé pour tricherie.


Mis devant le fait accompli, Môssieur Lukas admet, reconnaît sa faute, mais trouve la sanction injuste parce que, je cite : "j'ai même pas entendu euh! on n'entend rien à travers cette porte de merde euh!"

Ben oui M'sieur l'juge, j'ai volé une bagnole, mais bon, elle avait même pas d'autoradio ni l'ABS, alors la prison, c'est un peu duraille j'trouve !

Si avec ça, le public le sauve encore, faudra vraiment s'inquiéter sur la jeunesse de ce pov' pays!

Naturellement, je sais que tout ceci n'est qu'une mise en scène et qu'on ne saura jamais ce qui s'est réellement passé. M'en fous! C'est un scénario certes, eh ben au cinéma aussi, y'a les bons et y'a les cons. Dans leur scénar, Lukas est un con. Il n'aura qu'à crier à la manipulation et à l'éviction injustifiée une fois dehors, mais DEHORS!

Bulletin météo 






















Aaaaark. Beuark. 

Gasp.
Euuuurk!!!


The divine couch 

Mon canapé, l'est tout pourri.
Déjà la housse, faudrait que je la lave (cf un post précédent, de moyennement bon goût).
Ensuite le socle, en contreplaqué de premier choix, recouvert de mousse de luxe et de soie sauvage, est, pour une raison qui m'échappe, devenu le griffoir des chats. En miettes, donc.
Et cerise sur le gâteau, la zone située sous le canapé, à inscrire sur la liste des endroits inexplorés du globe.
Cette zone, d'une taille respectable, puisque le canapé est toujours en position lit, pour des raisons qui me sont propres (ou sales, ça dépend de votre religion), aurait le don d'effrayer Indiana Jones. L'aspirateur lui-même n'ose pas s'y aventurer. Des espèces animales et végétales non répertoriées y vivent en parfaite harmonie avec le biotope moquetteux.
Et là je subodore que des déchets chimiques s'y accumulent doucement, jusqu'à égaler la capacité de stockage de La Hague (aux vêtements, ah ah...). Le problème d'avoir un site Seveso chez soi, c'est que les assurances le voient d'un sale oeil. En outre, mon biotope si paisible risque de devenir une réserve d'espèces mutantes, pire que des monstroplantes.
Mais, me direz-vous, d'où viennent ces déchets chimiques?
Une idée comme ça, juste une supposition. Je n'irais pour rien au monde vérifier de visu.
Le truc, c'est que tous les jours, quand je me bagarre avec mon chat pour lui faire prendre son comprimé, il fait genre "oui c'est bon, je l'ai avalé", et hop!, il file se planquer sous le canapé...

Vous croyez que mon chat se fout de ma gueule?

Vocabulaire 

Attention aux faux-amis.
En voulant paraître savant ou érudit, on peut commettre de grosses bévues...

- Si vous avez trop la flemme de poster quoi que ce soit dans votre blog parce que vous êtes vautrés comme une grosse baleine devant la télé, ne dites pas "Enlala... aujourd'hui j'ai une balanoposthite aigüe ! "

lundi, octobre 6

Conjonctivite.com 

Quand on a les yeux rouges d'avoir passé la journée sur les blogs, il faut trouver vite une excuse pour son patron/sa copine/ses parents/son copain.
Involontairement sans doute, Télérama vous offre LA BONNE EXCUSE.
Merci Chrétien Médias!

Ce bordel !  




Tous ce bordel de tuyaux... C'est sûrement pour ça que les coupures d'eau se suivent et se ressemblent (au moment le plus mousseux d'un shampoing, au moment de cuire les pates...)










dimanche, octobre 5

Vive les redifs ! 

Youki ! Je vais enfin voir Christine Bravo dans Stars Intimes ! Guy Carlier m'en avait parlé, m'avait mis l'eau à la bouche...
On découvre la Bravo au Mexique, où elle passe ses vacances.

D'entrée ça commence fort : la baignade.
Entourée de 3 copines faire-valoir, jolies mais minces, la Bravo va se mouiller, en sautant du pont d'un bateau. Ben? Pourquoi qu'elle garde sa robe/paréo, alors que ses copines sont en bikini/ventre plat ? Alle assume pô? Bah Christine? Assume pô? (elle est énorme, la pauvre, je compatis)
Dans l'eau, c'est bien fait quand même l'eau, on voit que le haut du corps qui dépasse, ouf, on peut oublier les bourrelets ; et justement la Bravo, elle oublie un peu trop tout. Soudain, sans raison, sans que le caméraman lui ait rien demandé, elle enlève son haut de maillot (là faudra qu'on m'explique : elle était en bikini sous sa robe? c'est une robe-maillot de bain 2 en 1?) et le fait tournoyer au-dessus de sa tête, seins à l'air donc. Seins lourds et blancs et tombants et laiteux.
La caméra s'approche et elle lance "Emmanuelle Béart l'a bien fait, j'peux le faire aussi!!"

Christine.

Enfin.

Tu l'as dit toi-même, "Emmanuelle Béart" l'a fait. Mais toi Christine. Toi tu peux pas. La réponse était dans la question.

Et il faut l'entendre! Sa voix de bistrot est éraillée, cassée, trainante, empâtée. Elle braille plus fort que tout le monde, elle en fait trop.
Les ravages de l'alcool... Christine c'est un spot de prévention ambulant!

Séquence émotion. Dans une rue, elle raconte sa famille de déportés espagnols. Elle s'éloigne de la caméra, marche droit devant elle dans la rue. Enfin droit devant... titube un peu quand même.

Passons sur la maison, le chihuhua, le hamac où elle cuve.
Sa vie sentimentale? "Moi j'ai pas couché pour réussir, j'ai réussi pour coucher, nuance" Et quelle nuance.
Soirée en ville, avec tous ses amis, les mariachis, la téquila coule à flots. Qui c'est qui braille comme un veau? C'est la Bravo. Soudain elle décide de chanter. OUI. Karaoké, Edith Piaf.
Vous avez déjà été complètement torché, vous vous êtes déjà couvert de ridicule en voulant chanter, faux, un truc ringard? Voilà, pareil. Sauf que c'était filmé.

Courage Christine, bientôt la cirrhose.


Les vacances pourries de Jean-Louis, suite 

Jean-louis a une copine à la rancune tenace ; comme elle n'a pas digéré de faire la manche déguisée en Lisa Simpson, elle lui a présenté son cousin Dick, hardeur fétichiste de son état, l'étalon de la maison Falcone.
Pauvre pauvre Jean-Louis.

































Bilan chiffré 

9 bières bues (pas mal, mais autant de pipis et beaucoup dansé donc élimination rapide)
0 permis suspendu (bien)
10 clopes fumées (incroyablement peu)
7 lattes tirées sur les pétards (ce qui est ni bien ni mal)
0 euros payés pour rentrer en boîte, je suis une VIP, ne l'oublions pas
1 "Satisfaction" de Benny Bennassi entendu, dans une voiture de Jean-Mi (ce qui est incroyablement peu pour un samedi soir)
1450 calories brûlées en dansant, sur une chorégraphie assez basique, mais qui me donne entière satisfaction :
- talon droit : soulevé, posé
- talon gauche : soulevé, posé
- bassin : mouvements anarchiques, visant à reproduire la good vibe du son
- épaule gauche + tête + épaule droites (ensemble) : balancement saccadé vers l'avant, en rythme, digne d'un autiste devant sa télé
- yeux : fermés
8 échecs retentissant dans la quête vélléitaire et désabusée d'un exta
2 très bons DJ du REX, une techno mélodieuse en montée puis transition douce vers une techno qui tape plus vite et plus fort, mais pas trop
10 euros dépensés en tout (bien)
2 sniffs de poppers, sur le flacon d'un asiat à éventail
5 mecs qui m'ont dit toute la soirée 'ben nâân, y'a pas d'extas, désolés, on trouve rien nous non plus" pour finir par déambuler dans le club avec des démarches de lapins et des yeux de chouettes (+1 mec en doudoune en train de grelotter). 1 foutage of my gueule

À force de se faire enculer, les pédés ont le t-shirt qui rétrécit et les muscles qui poussent.
À force de ne pas vouloir "faire pédé", les hétéros ont le t-shirt qui se ringardise et la sueur qui pue.
À force de lécher des chattes, les gouines ont cessé de sortir, faut croire.


À force de "miss my baby tonight", je suis sortie tromper l'ennui et le manque, en espérant me coucher plus tard et donc me réveiller plus tard, et ainsi gagner quelques heures sur l'attente.
Tu parles. Je pourrais faire du point de croix ou un crumble aux pommes, rien à faire, elle me manque. Surtout ce soir. Enfin ce matin. Toute la nuit quoi.

samedi, octobre 4

Le danger de garder des traces 

Le danger de l'écrit, c'est qu'on les retrouve, les écrits.
Et que ça peut faire mal, et qu'en relisant quelques lignes, on peut se retrouver à regarder de tout près bien en face des souvenirs qu'on réussissait à oublier.
Bien ma veine, je ne sais qu'écrire.
Ni parler, ni peindre, ni chanter ma peine ou mon bonheur. Je ne sais que l'écrire.
Et je garde tout, en prenant bien soin de ne pas y toucher.

Sauf que.

L'année dernière. Quasiment jour pour jour.
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Des regards qui trahissent, des yeux qui clignotent, une main qui tremble pour allumer une clope. Voir le matin arriver, angoisser à l'idée que bientôt il fera jour, que peut-être dehors, déjà, ça y est. On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans, on est un personnage de Roman ; huit ans plus tard, on n'est pas plus avancé. Alors qu'on croit avoir fait le tour, le grand tour panoramique, et quelques détours aussi, dispensables pour la plupart. On n'est pas plus avancé. Alors tant pis si les mains tremblent et si le noir des pupilles envahit les yeux.

Savoir que si je parle, je ne dis rien
Qui n'ait déjà été écrit, prononcé ou lu
À la minute où je l'ai pensé.

Et ça change tout. Ca détruit tout, l'envie, l'imagination, la foi.

Croire encore, obéir à ses instincts, se donner au plus offrant ; et lequel c'est à ton avis? Quelle envie est plus forte que toutes les autres?

Comment les désirs, certes réels, palpables, de tout changer, de recommencer, de s'améliorer, un jour, dans plusieurs mois, ailleurs... pourraient prendre le pas sur une envie de drogue, qu'on peut satisfaire là, maintenant, ici là, y'a des toilettes, voilà.
Mais tu crois quoi ? Tu te prends pour qui ? Tu veux me juger c'est ça ? Me donner des leçons ?
Tu ne sais rien de toutes façons, ou alors si peu ; pas l'essentiel, pas la pulsion morbide, pas la soif du vide, de ça tu ignores tout, et c'est très bien comme ça.

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Depuis ? Ca va mieux, marci.
Ce soir j'ai juste des bleus au coeur, du flottement en-dedans, de la larme facile (chuis limite à en verser une devant StarAc ! Argh ! ça doit être les hormones...)

Pays de cons. Trop grand, Trop loin, Croloin, Crocriste 




Non, je ne pense pas vraiment que ce pays soit un pays de cons, ni qu'il soit trop grand.

Mais ce soir, j'ai froid d'être sans elle. J'ai froid qu'elle soit loin de moi.

Et je vois clair à présent, oui, ce soir je pressens, avec une douloureuse acuité, qu'à Nantes je vais avoir super froid.

Alors quoi?

Savoir que si je parle, je ne dis rien
Qui n'ait déjà été entendu ou rabâché
Écrit ou lu
À la minute où je l'ai pensé
Et pourtant !
Croire en grand, réflechir aux bons moments
Que l'on ne retient pas, qui finiront par manquer
À la minute où j'y ai pensé


Les bons plans de Jean-Louis 

Comment se faire du fric pendant les vacances ?























































vendredi, octobre 3

Envoyez vos dons, pour habiller Lukas 

Ce garçon n'a qu'un seul T-shirt ? Non mais c'est dingue ! Tous les jours : I love LA, il le lave desfois ?
Par ailleurs, qu'on arrête de nous bassiner avec une pseudo-hypothétique-histoire entre Morgane et Lukas, il parait que les filles, ça l'intéresse moyen. Et qu'il a niqué en salle CSA, mais pas avec une fille donc. Toutes façons je veux qu'il sorte, DÉGAGE!

Déjà que la semaine dernière, on a raté une occase de virer soit lui, soit le lévrier afghan neurasthénique, cette semaine, pas d'erreurs !

D'ailleurs à propos du lévrier afghan neurasthénique, j'aimerais signaler à l'auteur de cette hilarante comparaison que certaines personnes, dont moi, pourraient mal le prendre, voire se vexer!

Je m'explique : un jour, une vieille rombière à particule m'a fait le compliment suivant :
"Alors c'est vous la remplaçante ? Eh bien vous êtes charmante, vous ressemblez à un lévrier afghan ! " s'est-elle exclamé d'une voix flûtée...
Depuis, tous les matins quand je me regarde dans la glace, je vois ça :





Alors gaffe à ce que tu dis mon PaCa!!!
Certes Valérie est une pauvre chose sans âme, une pâte à pizza pas cuite, à la voix perpétuellement atteinte de Parkinson (également appelée Tremblante du Mouton vocale), qui dit "oh baby j't'aime" à son mec... Mais laissons le digne, le majestueux, l'élégant Lévrier Afghan en dehors de tout ça !
J'y tiens.


Défi réussi 

Sortie de la FNAC les mains vides.
(Alors que :
- anniversaire de môman approche...
- triple mix de mon héros en évidence
- enfermée à l'intérieur pour cause d'orage pendant plus d'une heure)


Donc pour compenser cet excès de rectitude morale et de parcimonie, je me suis personnellement occupée du Magnum amandes.

Et quand même, douloureusement frustrée dans mes envies de lecture, je m'en ouvre à ma copine.
"- Ben pourquoi tu vas pas à la bibliothèque ?
- Elle est où? (septicisme invétéré pour tout ce qui touche à la commune Bordelaise)
- à côté de la patinoire... Le grand immeuble là....
- Ah.... génial.... ça me donne trop envie d'y aller tiens ! "

Voyons voir, un immeuble, architecture typique des années Chaban, en plein quartier des courants d'airs (on dirait La Défense le quartier de la Patinoire), à plus d'une demi-heure de chez moi ?
Non.

À titre de comparaison, mais vous me direz une enfance priviliégiée, ça fait des jeunes capricieux, visitons ensemble la bibliothèque de La Rochelle...

D'abord l'ancienne, celle que vous ne verrez jamais qu'à travers mes yeux d'enfant.

Hôtel particulier du XVIIIème, rue Gargoulleau (un nom comme ça, ça ne s'invente pas, c'est fait pour faire marrer les gamins), d'abord franchir un grand porche en pierre, une cour aux pavés mal scellés qui font tomber et qui glissent quand il pleut et que t'es en tennis parce qu'après t'as tennis, et puis on entre : à droite pour les enfants, à gauche pour les grands.
Rien que ça, la double entrée, c'est mythique, le jour où tu rentres directement du côté des grands (pas seulement pour chercher ton Papa), tu te sens plus de fierté pré-pubère !
Côté enfants, les bédés, les bibliothèques rose et verte, Rue des Oiseaux, Mon bel oranger, des coussins oranges et verts (les 70's ne sont pas loin), le coin des histoires dans une immense cheminée de pierre remplie de coussins...
Tous les mercredis quand même, et 2 heures minimum, tu parles si je m'en souviens!

Côté Grands, c'est tout sombre, le vieux parquet qui craque, pas le droit de parler, les étagères tellement hautes, où l'est mon Papa?
Et quand t'es encore plus grand, et que t'as un exposé à faire, tu vas à l'étage, temple secret, mystérieux depuis des années, dans lequel tu pénétres un jour, un système de classement sybillin sur mini-fiches bristol, l'odeur du vieux papier...

Et maintenant la nouvelle, bâtiment moderne, délicieusement classe, designement bien conçu, immenses baies vitrées, des dizaines de fauteuils clubs face aux baies vitrées, pour lire au calme, en regardant à travers la baie... Qui donne sur l'entrée du vieux port.
Les deux tours, l'eau, les mouvements des bateaux, le ciel, un bouquin. Il n'y a pas de mot.
En haut des disques, une sélection intelligente, à peu près tous les coups de coeur des Inrocks, ce qui n'est pas pour me déplaire, que du bon goût, rien de mainstream.

Au moins à La Rochelle, les gens savent pourquoi ils paient tant d'impôts locaux.
Moi je l'aime d'amour cet endroit.

jeudi, octobre 2

Wisk ou Nonsk ??? 



C'est mon nerf rétinien qui a trop sniffé ou bien la nouvelle pub télé VIZIR pour les Vizidoses est la première à utiliser le clubbing gay comme argument publicitaire???
Votre avis éclairé please ?...

Mon défi du jour... 

... sera de me rendre à la FNAC pour récupérer un MD en réparation sans acheter le nouveau triple mix de mon héros ....

Il va me falloir être forte...
L'alternative auto-persuadante étant de me faire offrir le mix pour mon anniversaire, dans un futur pas si éloigné.

Penser à en parler ouvertement autour de moi, cependant... Les précédents Noëls et anniversaires m'ont amenée à reconsidérer ma position sur la télépathie.
Mmmmmmmmmmmmmm (bruit de télépathie) Papa, Maman, j'aimerais bien une platine ou un ampli Mmmmmmmmmmmmmm
==> Livres + Service couverts 24 pièces. (last birthday)

Notez bien que je ne doute pas une seconde de ma volonté de fer : il y a un Magnum amande dans mon frigo depuis 1 semaine. Intact.

Je trippe... 



Sur ce site , je pourrais rester des heures, tellement c'est beau, apaisant, intelligent...

De l'art en somme, sans prétention, sans onanisme cérébral, du vrai art contemporain comme je l'aime.

Prenez le temps de vous promenez sur le site, découvrez les interactivités cachées, soyez le musicien, décidez, ou laissez vous portez, soyez contemplatif ou touche-à-tout, vous irez de toutes façons tout près tout près de vos rêves....

On ferme sa porte à clé, et on débranche le téléphone... Un petit trip en égoïste...

Note pour plus tard : penser à nettoyer les taches de baise sur mon canapé avant d'autoriser qui que ce soit à pénétrer chez moi


mercredi, octobre 1

Oh my Gode !  

Mais oui, je vous l'ai déjà dit, moi c'est "Gode" avec un E, question de religion...

Une récente conversation avec le Chevalier m'a amenée à commencer une profonde réflexion sur l'existence de Dieu, que je serai, je pense, plus à même de mener lors de ma retraite spirituelle tout en haut d'un pylone EDF.

HEUREUSEMENT pour moi, et pour le pylone, un site m'a apporté toutes les réponses, nul doute possible désormais, Dieu existe.
Les preuves sont nombreuses et intelligemment numérotées.

Exemples :

16. ARGUMENT PAR L'INTIMIDATION
(1) Vous voyez ce bûcher?
(2) Donc Dieu existe.

33. ARGUMENT PAR LES MANIFESTATIONS
(1) Si vous tournez votre tête de côté et que vous plissez un peu les yeux, vous allez voir l'image d'un visage barbu sur cette crêpe.
(2) Donc Dieu existe.

38. ARGUMENT PAR L'INCROYANCE
(1) La majorité de la population mondiale ne croit pas au christianisme.
(2) C'est exactement l'intention de Satan.
(3) Donc Dieu existe.

61. ARGUMENT PAR LA NECESSITE HUMAINE
(1) Les athées disent qu'ils n'ont pas besoin de Dieu.
(2) Cela prouve tout simplement qu'ils ont besoin de Dieu.
(3) Donc Dieu existe.

Contre-exemple :
Ma coiffeuse qui coiffe bien (et qui, gloire à elle, a réussi à me faire abandonner ma coiffure-de-psychorigide-que-j'avais-la-même-depuis-10-ans !) est en arrêt maladie. Pour longtemps.
En entendant cela, j'ai senti repoindre ce sentiment récemment oublié : la peur de la shampouineuse (non, par contre celle du dentiste, je l'ai pas trop...), la terreur de la débroussailleuse folle, la phobie de l'égaliseuse myope...
Ca n'a pas loupé, je suis sortie du temple de la coupe asymétrique, du salon de province qui voudrait être "Tony & Guy" super énervée et mal coiffée. Deux heures d'embouteillages par là-dessus, j''étais à point !

Je vais aller en prison ? 






Si je mets sur mon site la photo d'un mec que je ne connais pas, qui n'a absolument pas renoncé à son droit à l'image, et qui n'est pas au courant, je vais aller en prison?
Si par ailleurs la photo n'est clairement pas à l'avantage du gars, qu'elle est accompagnée de commentaires désobligeants, et qu'elle va susciter l'hilarité collective, je vais aller en prison ?





Tant mieux, je suis sûre que c'est plein de gouines les prisons !
Et puis le gars il doit être sympa vu qu'il m'avait filé son pétard, ça va le faire marrer, non?



Et si je me moque de mon prochain, si j'attaque bassement sur le physique, je vais aller en enfer? Hein, dis, mon Jésus ?


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