<$BlogRSDUrl$>

mardi, septembre 30

Sauvez Sadam !  

C'est l'histoire d'un chat, qui s'appelle Sadam parce qu'il est né en 91 pendant la guerre du Golfe, et qu'il exterminait les souris.
Sadam est un grand beau chat, le poil mi-long, des grosses patounes énormes, un maousse chat, adorable, super gentil.

Mais voilà, Sadam a 13 ans. Un âge respectable.
Et aujourd'hui, va savoir pourquoi, il a du mal à respirer.
Enfin plus exactement, il étouffe. Un truc coincé dans la gorge ? Une infection ?
Il tousse le Sadam, il essaie de cracher, de vomir, il ouvre grand la gueule, il tire la langue, il a les flancs qui battent la mesure, ça s'accélère...
On l'emmène chez le véto Sadam, il aime pas ça d'habitude, mais là il est trop fatigué, il se laisse faire.
On lui ouvre la bouche à Sadam, on lui fout un thermomètre dans le cul, normalement il se serait pas laissé faire, pas question! , mais aujourd'hui il est trop fatigué. On le couche sur le flanc Sadam, on le maintient immobile pour faire une radio, oh! pas besoin de forcer beaucoup, de toutes façons il a pas envie de bouger Sadam, allez-y prenez la votre radio, du moment que vous me laissez en paix après...
La radio est pas fameuse, Sadam va devoir rester un peu chez le véto, sa maîtresse est triste, elle rentre toute seule chez elle.
C'est pas un bon samedi pour Sadam, normalement à c'heure là il traque le lézard, mais là il est fatigué. On le tripote dans tous les sens, on lui transperce la peau, on lui injecte des trucs, on le trimballe d'une table à une autre, encore une radio, pas bouger Sadam!
Mais il cherche son air Sadam, ça passe plus, plus qu'un tout petit filet, il voudrait juste s'endormir paisiblement Sadam, non, pas comme ça, pas dans les râles et les douleurs, et le coeur qui tambourine.
Voilà maintenant que ça lui fait mal partout, il sait plus comment se foutre Sadam, dans cette cage de merde. Encore des piqûres, voilà qu'on lui cherche les veines en plus, putain ça pique bordel! Peut pas faire gaffe la véto?

Mais comment on fait pour respirer déjà?
Sadam voudrait dormir, qu'on l'y aide un peu.
Les yeux révulsés, le coeur à 200 à l'heure, un bruit de chaudière quand il respire...
Que ça s'arrête bon sang ! Mais que ça cesse bon Dieu!
Il n'entend pas Sadam quand la véto appelle sa maîtresse, lui dit "j'ai de mauvaises nouvelles", il n'entend pas qu'on décide pour lui, qu'il va rester là ce soir, que c'est pas sûr qu'il passe la nuit, que s'il souffre trop il faudra tout arrêter... Il n'entend pas qu'on vient de le condamner, il s'endort un peu.
Il dort beaucoup, profondément, ça doit être les piqûres, n'empêche ça le repose Sadam, il est pas mécontent.
Il n'entend pas quand la véto se barre, les portes qui se ferment, il n'entend pas.



Quand Sadam se réveille, c'est la nuit, il fait tout noir, il est tout seul, enfermé dans une cage en fer. Damned! Rats! Alors il miaule Sadam, que faire d'autre ?
Ah ben tiens revoilà la véto! Ben qu'est-ce qu'elle fout, pourquoi elle me libère pas?
Pis d'abord à c't'heure-ci c'est la fin de StarAc, pourquoi elle s'agite comme ça sur un autre chat? Eh oh, chuis là, j'veux sortir!
Qu'est-ce qu'elle a à me parler comme une conne la véto, pourquoi elle me félicite d'être vivant? Eh oh, tu croyais quoi, tu croyais que j'allais me laisser crever ? Chuis pas n'importe qui moi! Je suis SADAM! The mouse killer!

Et puis on lui donne de l'eau à Sadam, mais il a encore du mal à avaler, il crache, finalement il a plus trop soif. Il va dormir encore un peu.
Et puis dimanche matin on le réveille, on lui fait faire un p'tit tour, oui c'est bon, il marche Sadam, il respire mieux quand même. On lui fait une caresse pour le féliciter, mais il a rien fait de spécial Sadam, on lui a juste posé un truc froid sur les côtes...
Il n'entend pas Sadam, quand la véto rappelle sa maîtresse, pour lui dire que les nouvelles sont bonnes, que c'était inespéré, qu'elle peut de nouveau y croire, que si ça va mieux demain, il pourra rentrer.
Et puis lundi matin on lui fait des caresses, on le peigne, on le cajole. Ah bon? Cool... Encore le truc froid sur la poitrine, encore des félicitations, ma foi, tant mieux!
Et puis il voit le grand type, Sadam, le mec de sa maîtresse, il comprend qu'on le ramène à la maison, il est content Sadam, tout le monde a l'air très content, alors il est content.
Faut pas chercher à comprendre.

C'est l'histoire de Sadam, c'est l'histoire d'un chat qui a eu du bol, qui a passé un sale week-end, mais qui s'en souviendra moins que sa maîtresse qui a flippé à mort, moins que la véto qui s'est fait un sang d'encre. C'est une histoire qui finit bien.

Et aujourd'hui sa maîtresse a téléphoné à la véto, pour la remercier et la féliciter, lui dire que si Sadam est sauvé, c'est grâce à elle, que maintenant Sadam viendra toujours chez elle et plus jamais chez son ancien véto.

Je viens juste de raccrocher le téléphone.
J'ai les joues qui chauffent, je rosis de plaisir ; merci Sadam, d'être resté vivant, merci à ta maîtresse pour sa gratitude. C'est tellement rare les chats qui restent vivants, qui font mentir les pronostics. C'est tellement rare les maîtresses qui remercient.

J'espère que ça sera mon dernier souvenir de ce boulot qui sera bientôt derrière moi.
C'est Sadam que je veux garder en mémoire.
Rideau.

Sissi, impératrice du Bon Sentiment 

Evelyne Thomas a certes un problème de coiffure, mais aucun problème pour récupérer les morts de la canicule et en faire du pognon.
Emission pour récolter des fonds, pour prendre les gens pour des cons surtout.
Y'avait plein de stars, sauf Philippe Risoli qui est mort, et le public devait téléphoner (appel très payant) pour choisir une star et l'objet personnel qui va avec.

Au choix :
- la tortue de Bernadette Chirac (une fausse tortue, on ne donne pas d'animaux voyons!)
- la tenue de scène de Lorie (la même qu'on gagne au concours de photos GAP)
- un dîner dans le resto de Johnny
- Michel Drucker est venu avec sa chienne, mais en fait c'est une maquette d'Airbus qu'il offrait
- Obispo donnait un t-shirt
- et le meilleur d'entre nous : Michel Leeb, le vrai comique, la référence en matière de drôlerie, de finesse et de subtilité depuis plus de 20 ans, offrait un dîner en tête à tête avec sa pomme. Pour donner envie, il a raconté une blague.

Vous croyez que je vais pas m'abaisser à raconter une blague de Michel Leeb sur mon blog.
Vous croyez ça?
Vous avez tort.
"C'est 2 gars qui se croisent, y'en a un qui promène 2 chiens.
Gars 1 : Oh ! quels beaux chiens vous avez là Monsieur! C'est des beaux chiens ça, mais ça doit coûter cher en nourriture des beaux chiens comme ça ?
Gars 2 : Oui. Surtout celui là.
Gars 1 : Et l'autre ?
Gars 2 : L'autre aussi.
Gars 1 : Ah oui oui oui... Mais ça doit coûter cher en frais de santé des beaux chiens comme ça ? Quand ça tombe malade, hein, ça tombe pas malade à moitié ?
Gars 2 : Oui. Surtout celui là.
Gars 1 : Et l'autre ?
Gars 2 : L'autre aussi.
Gars 1 : Ah oui oui oui... Mais ça doit coûter cher à faire garder des beaux chiens comme ça ? Hein, il faut trouver un chenil haut de gamme pour ces beaux chiens ?
Gars 2 : Oui. Surtout celui là.
Gars 1 : Et l'autre ?
Gars 2 : L'autre aussi.
Gars 1 : Ah oui oui oui... Mais pourquoi vous me répondez toujours "surtout celui là" ?
Gars 2 : Parce que celui-là il est à moi.
Gars 1 : Ah. Et pas l'autre ?
Gars 2 : Si si. L'autre aussi."

- Mais dites-moi Evelyne, une belle émission de charité comme ça, c'est pas un peu de la récupération sordide ?
- Si si, tout à fait.
- Mais dites-moi Evelyne, inviter Bernadette Chirac alors que s'ouvre le procès des emplois fictifs du RPR, c'est pas un peu pour rattraper l'image de Chichi ?
- Si si, tout à fait.
- Mais dites-moi Evelyne, lui faire dire qu'elle regrette de s'être planquée au frais au Canada pendant qu'on carbonisait les p'tits vieux en France, c'est pas un peu pour redorer le blason de Chichi ?
- Si si, tout à fait.
- Mais dites-moi Evelyne, lui faire dire qu'elle travaille depuis 7 ans sur la question des personnes âgées hospitalisées, c'est pas un peu pour se foutre de notre gueule ?
- Si si, tout à fait.
- Mais dites-moi Evelyne, parler du système de "refroidissement d'air" qui aurait sauvé des vies s'il avait été installé dans les hôpitaux, sans dire que c'est pas faute d'en avoir eu l'idée mais faute de moyens qu'il a pas été installé, c'est pas un peu un mensonge par omission ?
- Si si, tout à fait.

Quelle franchise cette Evelyne quand même.

Je ne change pas d'avis. 

Elodie est à baffer. Ce n'est pas parce qu'elle a pleuré dans les bras de Raphie, parce qu'elle a souffert dans sa vie, qu'elle ne s'aime pas etc... que je vais changer d'avis. Elle est exaspérante.
Par ailleurs, d'après ce que j'ai entendu, c'est une thérapie qu'il lui faut, pas un petit câlin de la prof aux yeux de grenouille. Ils vont se retrouver avec un suicide sur les bras, ils auront l'air malin (malin au singulier, ça s'accorde avec l'air).

lundi, septembre 29

Et ça vous fait rire?.... 

Euh, sincèrement? Ouais.

J'ai appris qu'à mon ancien taf que j'avais avant le chômage que j'ai mais que je touche rien, les ordis avaient été super en panne. Le réparateur a trouvé 9 virus. (Faut dire aussi que 3 ordis sans anti-virus, c'est stupide, mais bon).
Et ben j'espère que c'est moi qui les ai infectés, avec mes disquettes ZIP ou je ne sais quoi, mais vraiment, j'espère bien que c'est moi!

Dans mon ancien taf que j'avais, j'avais une Boss complètement allumée. Une folle. Chtarbée. Très branchée karma, corps ethérique, feng-shui, cristaux et compagnie.
Récemment elle s'est mis en tête d'en faire son business, genre "guérir par la lumière", limite "Monsieur Momo, Grand Manitou, fait revenir ta femme"...
Sachant qu'on fait quand même un boulot médical sérieux où la crédibilité est capitale, j'espère qu'elle va prendre un pseudo, mais bon...
Donc pour se préparer, elle est partie en séminaire au Brésil, pour voir GrandGourou.
GrandGourou est un être supérieur, qui entre parfois dans l'enveloppe corporelle de Chico pour parler aux humains. Rappelons que les humains sont des sous-merdes par rapport aux êtres supérieurs, donc ils s'abaissent rarement à nous parler. D'ailleurs, ils ne parlent pas à n'importe quels humains, seulement à ceux qui ont payé le séminaire au Brésil...
GrandGourou guérit 2000 personnes par jour. Il les touche et hop! apu cancer! apu malaria!
GrandGourou a un remède contre le SIDA, qui lui a été transmis par les êtres de lumière qui sont beaucoup plus évolués que nous, mais qui s'intéressent quand même à nos petites MST mortelles de Terriens de merde. Sympas les êtres de lumière!
GrandGourou a un appareil spécial, un genre de ressort cosmique, qui s'ouvre plus ou moins selon le pouvoir karmique de la personne. Comme un pèse-personne, mais pour les ondes.
Et ben comme par hasard, c'est ma boss qui a fait péter les scores, la meilleure de tout le séminaire! D'ailleurs GrandGourou aurait bien voulu lui parler personnellement, mais des minables Terriens jaloux l'en ont empêché.
Donc voilà, avec son diplôme de Super-chakra, elle va pouvoir commencer à guérir les Sidas, les Cancers, les zonas, les ongles incarnés, et les problèmes d'argent, par la lumière et les cristaux.
Si vous êtes en phase terminale, je vous transmets ses coordonnées sur simple demande...

On parie ? 

Je vous parie tout ce que vous voulez que c'est Sofia qui gagne StarAc.
Tiens, je veux bien parier ma perforatrice, ou mon équerre 17 cm. Ou même mon classeur Chevignon tiens. Non! même, je veux bien parier ma trousse Hollywood chewing-gum!
Moi je voulais que ce soit mon P'tit Pierre qui gagne...

NB: je viens d'apprendre que Alizée sort avec Jéméry de la StarAc 2... c'est vrai ???
Bon sinon, Philippe Risoli est mort, désolée.

La loose 

Avoir la loose, c'est chiant. Déjà parce que c'est souvent associé à une petite dose de honte, et en plus parce que quand ça commence...

Démonstration :
Je loue un DVD au vidéo club (Tailor of Panama, très chiant, parfois drôle, mais involontairement je suppute), je l'insère dans mon MacGyver, je vais dans le menu Subtitles, et là j'ai le choix entre sous-titré en anglais, en allemand, ou en allemand avec commentaires pour les sourds (das Telefon klingelt).
Bon, certes je suis trilingue, mais bizarrement, j'avais envie de voir le film en VO sous-titré français.
Ni une ni deux, je décroche mon téléphone, j'appelle la nana du vidéoclub : "Cékoi ce bordel ? je refuse de payer, c'est n'importe quoi!!!"
Très sympa, la nana me répond "ben soit vous me le rapportez tout de suite et vous en prenez un autre (quoi? remettre mes chaussures et me retaper les 3 étages ??? ça va pas non?) soit vous le regardez et quand vous me le rapportez, on vérifie ensemble que ça marche pas, et je vous le fais pas payer"
Ahhhhh... J'aime quand on respecte mon autorité naturelle, non mais!

Donc on regarde douloureusement ce film chiant en VF, puis on redescend au vidéo-club, AVEC ma copine et son chat, qu'on devait ramener à l'autre appart', parce que...Parce que bon.
Sauf que le chat, il aime pas les vidéo clubs, mais vraiment pas, alors il miaulait tout ce qu'il pouvait pendant que miss vidéo me prouvait que le DVD marchait très bien chez elle, avec sous-titres en français et tout. Et la nana de m'expliquer devant tout le monde, avec le chat qui miaule toujours, que j'avais sûrement mal configuré MacGyver.
POUVAIT PAS LE DIRE AVANT ??? Bon là je passe pour une conne je crois...
La loose donc.

Puis nous arrivons à ma Wondervoiture, que j'avais habilement garée à cheval sur un trottoir. Très à cheval en fait. Même trop.
La roue avant parfaitement juxtaposée au trottoir (haut de 30 cm au moins), complètement collée. Avec juste en avant de la roue, une plaque d'égouts, avec métal glissant et trou béant.

Marche avant : bruit affreux, bouge pas d'un poil.
Marche arrière : bruit de destruction, bouge pas d'un poil. (+ odeur suspecte + étincelles si ça se trouve)

Inspection du dessous de la bête (à genoux par terre donc): c'est coincé. Que faire ? Au secours. Argh. À l'aide. Une idée, pitié...
Idée 1 : on pousse ! une Wonderfive, c'est pas lourd, et je me mets bien en seconde comme on m'a toujours dit pour la démarrer en poussant...(oui ça va les 2 du fond qui se marrent là...) Bouge pas d'un poil.
Euh....
Idée 2 : le cric. On soulève un peu la bête avec le cric, et ça va la décaler un peu du trottoir!
Idée 3 : des rugbymen. On trouve une équipe, et ils soulèvent la bête pour la reposer délicatement 10 cm plus loin.
Bon en fait on a demandé de l'aide à un passant, qui a tout bêtement poussé vers l'arrière, AU POINT MORT. Bah oui, fallait pas mettre en seconde en fait. Passe pour une conne encore, mais le passant, il parlait pas trop français, alors l'a pas intérêt à se la ramener...
En dessous la surface du trottoir était creusée sur 30 cm quand même, des grosses rayures dans le granit. J'vous mens pas, c'était bien coincé.
La loose j'ai dit !
Enfin c'était pas aussi pire que la fois où sur l'autoroute, un poids lourd a percuté un cône de signalisation orange qui a rebondi juste devant mes roues, et que donc j'ai roulé dessus à 130. Sauf que j'avais beau guetter dans le rétro arrière, aucune chose orange n'apparaissait. Et un bruit très fort se faisait entendre à l'arrière (plus fort que la musique qui est toujours à fond pour couvrir le bruit du moteur). Donc j'ai fini sur la bande d'arrêt d'urgence, à 4 pattes, à tirer sur ce putain de bout de plastique coincé entre le bitume et les bouts de fers qui sont sous la voiture (tuyaux ? pot d'échappement?) et qui sont chauds bouillants.

Après on a failli croiser la salope pré-hystérique, Rita Repulsa, et puis finalement pas (Copyright Vincent Delerm).
Et on était même à l'heure pour Urgences! (deux épisodes délicieusement sordides et gore)
Elle est pas belle la vie?

Note pour plus tard : retourner espionner près du cours de coiffure de l'institut Pigier, il me semble que les gamines se servent mutuellement de cobayes pour tester le Roux flamboyant de Régécolor et la coupe "Lion" ; en passant devant, j'ai vu plein de cheveux rouges et des coupes déstructurées...


dimanche, septembre 28

VENGEANCE ! Découvrez Rita Repulsa, une fille qu'elle est crovilaine 

Rita Repulsa a 30 ans. Au moins. Elle est serveuse, essentiellement.
C'est une grosse pouffe qui arnaque ma copine et la prend de super haut. Alors du coup nous on l'aime pas cro beaucoup. Il se trouve que j'ai un peu fouillé dans ses affaires.



Voici ce qu'elle a écrit à deux de ses ex. Je recopie mot pour mot. (orthographe d'origine...)
Premier cas : l'ex qu'ELLE a largué.
"Je te respecte énormément et j'aurais voulu à jamais celler notre union par un enfant. Je ne t'en veux pas, jamais. Mon coeur est brisé et les morceaux sont broyés. J'ai tellement souffert de la séparation avec bîîîîp que je me suis carapacé sur l'amour en pronant que l'amour éternel n'existe pas, en ayant peur de l'amour. Avec toi et ton amour je repprenais confiance dans ce que l'on appelle le couple. Tu m'as fait le plus beau des cadeaux en me rejoingnant début Novembre. Et moi je suis tellement fier que j'en suis conne. J'aimerais vivre avec toi à 200%, être tienne sans appartenance."

Deuxième cas : l'ex que c'est LUI qui l'a larguée.
"Pour un mec qui avait pleins d'interdits, tu étais quand même super libre! Soirées, journées... Et tu manipulateurs? L'es-tu inconsciament? Dans ce cas tu es malade et si tu ne te soigne pas, tu finiras surement fou.
Ma carapace tombait petit à petit, elle se reforme petit à petit.
Pourquoi la veille du Nouvel An ? C'est dur !
Tu ne te fais pas soigné ! As-tu peur de connaître la véritée sur toi ? Je peux te le dire : tu es malade, oui tu te créais un monde irréel et tu fais souffrir.
Les drogues stop les toutes ça sera pire sinon. Et plus tard vieux, c'est elzeimer qui te guettes.
Si tu as peur, c'est la mort ta peur (c'est du gémeaux pur et dur)."

Oui, je suis un monstre sans coeur de rire de ses histoires.
Non, je n'ai pas le droit de faire lire ça à tout le monde.
Et alors ? M'en fous !
En tous cas, ça confirme mon équation "foi en l'astrologie = cervelle de colibri".

vendredi, septembre 26

France 2, politiquement correct. 

Le vendredi soir sur la 2, c'est séries policières en cascade. Faites maison. Franco-françaises.

Tard, y'a les avocats. Avec ma mère, on est fan. On aime bien le vieux Robert, qui se tape des p'tites jeunes et se prend un détournement de mineure dans la gueule, la langue de pute qui fait office de secrétaire incompétente, et la belle Caroline qui va plaider au palais en remontant les manches de sa veste de tailleur!!!, faute de goût...

Et là en prime time, c'est La crim'.




Et donc là ce soir, en prime time, y'a le vieux flic aigri, que sa femme a quitté. Et elle est où maintenant sa femme? Sur le trottoir! À Faire le tapin!
Le flic père célibataire, dont la fille s'apprête à devenir mère célibataire (c'est parce qu'ils ont qu'un petit studio, alors les repas de famille à Noël, c'est 4 places assises, pas plus).
La cheftaine flic qui se demande si elle va donner de la moëlle pour faire une greffe à son connard de père, mourant.

Un ramassis de cas soc' ce commissariat j'vous dis! Pour qu'on comprenne bien que la vie c'est pas facile, et flic non plus, alors les bavures hein... ça arrive...


Et la victime de ce soir (bah oui, y'a pas que des flics, y'a aussi les morts et ceux qui les ont tué) : une gouine.






Noooon, pas elle. Je sais pas à quoi elle ressemblait, elle est morte avant que j'arrive sur la télé. Alors imaginons, juste une seconde, que France 2 ait casté une jeune suédoise punk pour le rôle... so underground France 2...


Donc on nous a concocté :
- le couple de filles, pacsées, avec un gamin (le fils de la morte. Vous suivez ?)
- le père du gamin, stewart gay (vous avez vu le cliché ? Stewart+gay=pléonasme...)
- la copine de la morte, qui n'a aucun droit parental sur le gosse
- les parents de la morte, qui font semblant que leur fille était "normale", et qui ont plus ou moins "volé" le petiot
Tout ce monde là est plus ou moins suspect.

Outre les ficelles du scénar, contestables à mon goût, on se coltine les considérations hautement philosophiques du flic aigri : "Bientôt il va falloir s'excuser d'être hétéro!"
Non mon Paulo, je te rassure, c'est toujours nous qui nous excusons, et c'est pas près de changer.
Et le mot "hétéro" me semble parfaitement farfelu dans la bouche d'un personnage qui est censé être un flic au ras des paquerettes. Son personnage aurait plus vraissemblablement dit "normal", ou "comme le bon Dieu nous a fait". Enfin c'est mon humble avis.

Florilège:
"Non mais regarde-le l'autre avec son stewart! C'est les Village People! Il manque plus que l'indien et l'ouvrier avec son casque de chantier!"
"Ben ouais mais Irina elle est un peu... Enfin je sais pas, mais avec sa démarche, on peut la prendre pour un mec... Le témoin a peut-être confondu"

Ah bon, alors en fait le meurtrier, c'était pas la sale gouine, ni les parents réacs, c'était le pédé stewart (en fait j'avais trompé, le pédé géniteur, l'était pas hôtesse de l'air, l'était diplomate) qui était vénèr de se faire quitter par son mec. Mais comme il se suicide avant d'être arrêté, la morale est sauve.

Morale du scénar (morale subliminale, en filigrane) : les gouines s'aiment trop et les pédés pas assez. Ou l'inverse.
Je sais plus comment c'est le proverbe. D'ailleurs c'est pas un proverbe, c'est dans un bouquin. D'ailleurs, comme toutes les bonnes formules, c'est à la fois plein de sens et totalement vide de sens. On en fait ce qu'on en veut quoi.
Soit on dit "ah ouais, trop bien vu..." en penchant la tête sur le côté.
Soit on dit "euh, non, l'inverse plutôt..." en se grattant le menton.
Soit on dit "pfffffff... n'importe nawak!" en postillonnant sur le désastreux proférateur de ces mots.
ça marche pour toutes les bonnes formules. C'est comme les coquillages à l'oreille, desfois on entend la mer, desfois non.
En tous cas moi, je penche la tête sur le côté, en disant : ouaiiiis, moi je l'aime trop ma copine!

NB : la performance d'actrice de Maureen Dor dans cette série policière ne mérite aucun commentaire.

Note pour plus tard : trouver un article de loi interdisant aux poivrots de s'apostropher bruyamment sous mes fenêtres, et le faire appliquer...
Remarque : Faire inspecter les épiceries arabes approvisionnants lesdits poivrots par les services sanitaires et les services de l'immigration serait peut-être une solution...

Lucy in the Sky with Diamonds... 

Oui, on sait, la chanson, c'est à cause de Lucy la vioque, rien à voir avec le LSD.

En revanche, les soldats de Sa Majesté qui prennent du LSD dans les années 50 (cliquer sur LSD beeing tested on British Troops ), c'est fendard !

NB : Le truc avec la Baleine (Whale en anglais) est aussi extraordinaire, bien que l'âge du document se fasse sentir dans la qualité visuelle.

Note pour plus tard : trouver une vengeance archi-mesquine pour Rita Repulsa, la pouffiasse non-intelligente qui fait des crasses à ma copine, et en plus, la prend pour une conne. C'est tellement facile de prendre des airs supérieurs quand on est en position de force...
Je pourrais vous la décrire en long en large et en travers de son gros cul... Mais je crois que je vais plutôt subtiliser dans ses dossiers ses CV grotesques, ses lettres de motivation à l'ortograffe et la ceintaxe désastreuses, et ses lettres d'ex-pli-ca-tion à ses amants. Oui, j'ai déjà fouillé dans ses affaires. Mais là je faire pire, je vais tout balancer sur le net, niark niark niark...

Il faut quand même que je vous parle d'Elle... 

Elle...
Déjà parce que je lui dois mon pseudo "Berlinette". Et Stadtkind lui doit également le sien.
Ensuite parce que j'adore ce qu'elle fait.
Et aussi parce qu'elle est magnifique.





Non ?



Donc, de même que les peintres du dimanche qui révèrent Van Gogh massacrent allègrement les Tournesols en les copiant, de même, comme tout Bedroom-DJ qui se respecte, j'honore ma star en mixant ses disques.
C'est un massacre, certes, mais c'est fait avec amour!
Alors si vous écoutez le bout de mix qui est , sachez qu'Elle est l'auteur des 2ème, 3ème et 4ème morceaux.


Au fait : Elle s'appelle Ellen Allien. from Germany. Je suis grave fan.

Note pour plus tard : trouver ce qui ne vas pas dans la nouvelle coiffure d'Evelyne Thomas... La frange? Les côtés en oreilles de coker américain?

Trucs et Astuces 

1- Quand tu vois une lampe à cent balles dans le catalogue Ikéa, méfie-toi. Quand tu la vois en vrai, elle penche dangereusement, et la soudure pied/socle est réalisée en pâte à sel...

2- Quand tu joues au tennis et que tu joues comme une merde, tout dans le filet ou dehors, quand tu voudrais être Anna Kournikova, quand tu as envie de jeter ta raquette violemment, jette plutôt tes balles, pour n'en garder qu'une. Technique pédagogique de base, qui joue sur la concentration et l'autopersuasion, résultat garanti, de beaux échanges bien longs...

3- Quand tu veux une banque compréhensive, qui te traite comme un être humain, vérifie d'abord qu'il n'y a pas de mascottes Lion dans les placards, ni de maillots jaunes planqués sous les costards.
En clair (parce que je veux bien faire des hommages discrets, mais mes insultes, je les crache en face): NE VA PAS AU CRÉDIT LYONNAIS !! Cette Bouatdemerde est un ramassis de connards.

4- Quand tu veux pas que ta ceinture de sécurité frotte contre ta poitrine velue moulée dans une chemise en Tergal, tu achètes un manchon en moumoute...(je l'ai vu de mes yeux vu !!!)

jeudi, septembre 25

Pourquoi le végétarianisme ? 

Suite aux supplications répétées des commentateurs du précédent post, Superjaimie (1 voix) et Stadtkind (5 voix à lui tout seul, quel homme!), je vais vous narrer par le menu miam! les raisons de mon abstinence carnée, depuis 4 ans donc.

Commençons par la bête vivante.
1 - le cochon : habite dans des grandes maisons toutes en béton, subdivisées en parcs de 20 à 30 têtes. Mange des antibiotiques toute sa vie parce que ça fait grossir. Vit dans l'obscurité parce que si on allume la lumière, ils se bouffent entre eux. Son espérance de vie est progammée dès sa naissance, limite si on réserve pas le camion pour l'abattoir le jour de la mise-bas.
pour se venger, le cochon pollue l'eau du robinet dans toute la Bretagne, et l'air qu'on respire à 10 km à la ronde autour des élevages
1 bis - la maman cochon : après la mise-bas, elle est tellement grosse qu'elle est infirme, alors elle reste en prison, couchée entre un mur et une grille métallique, qui laisse les tétines accessibles pour ses 12 à 16 chiards, mais lui interdit tout mouvement.

2 - le poulet : vit 42 jours. Pas 41 ni 43, non, 42. Habite dans des hangars, marche sur son caca, respire les poussières de fientes dans l'atmosphère. Vit dans le noir pour les mêmes raisons que le porc. S'il est dit "de plein air", il possède un petit jardin, au sol couvert de fientes, pour lui et des 2000 camarades de promo, d'environ 20 m2, dans lequel il a le droit d'aller batifoler quelques heures par jour. Mais il n'y va pas pour chercher sa nourriture, pas d'asticots dans le jardin au sol bétonné, et puis c'est tellement bon les farines aux antibiotiques...

3 - le veau : ce p'tit con a tendance à gaspiller son énergie en sautant comme un cabri après ses potes, alors le mieux c'est de l'enfermer toute sa vie dans des cages en bois. Parait que maintenant on n'a plus le droit de faire ça... Protection animale.

4 - le boeuf : ben lui vous le connaissez, c'est çui qui mange des farines animales. Ah mais oui, mais ça c'était AVANT, maintenant il mange de l'herbe !
Vous croyez vraiment tout ce qu'on vous dit alors...
Figurez-vous qu'il y a des cas d'ESB chez des bovins nés APRÈS l'interdiction des farines. Les instances européennes ont même un nom pour ces gugusses : les N.A.I.F. (nés après interdiction des farines). Quel sens du calembour ils ont à Bruxelles...

Parlons un peu de la mise à mort.

Mon exposé portera uniquement sur l'exécution d'une vache, appelons-la Marguerite.
Marguerite quitte sa ferme en camion. Si elle veut pas monter dedans, un p'tit coup d'aiguillon électrique dans le jarret.
Le camion arrive à l'abattoir, Marguerite descend. Si elle veut pas descendre, etc...
Elle doit marcher dans un couloir de béton, plein de pisse et de bouses, ça glisse, elle se casse la gueule avec ses sabots pas du tout antidérapants, elle se relève, se revautre, se re-relève, continue d'avancer derrière ses copines.
Au bout du couloir, un parc en béton, où elle va passer 24 heures, en attendant la visite de contrôle du véto inspecteur.
Au moment voulu, un autre couloir, une estrade, un gars en combinaison blanche qui lui fout une chaine autour d'une patte arrière.
Un treuil tire sur la chaine, la voilà soulevée dans les airs, suspendue par la patte arrière, avec en option une légère confrontation tête/sol carrelé au passage horizontal->vertical.
Bon là en l'air, elle gigote, elle sent bien que c'est pas trop normal tout ça... Elle tourne un peu la tête, au prix d'une douloureuse contorsion du cou, voit une copine à elle dans la même posture, mais étrangement immobile...
PAF ! le gars en combinaison blanche lui fout un coup de pistolet perforateur dans les os du crâne. ça fait un vrai bruit de flingue. ça fait un trou.
Dans le trou, le gars rentre une longue tige métallique d'1 mètre qui s'enfonce mollement dans la cervelle et loin dans la moelle épinière intra-vertébrale. Puis le gars touille tout ça. sworlf chlorf.
Un p'tit coup d'électricité dans la tige pour être sûr.
Ayééééééééé. Mort cérébrale.
Le gars sort son immense lame, tranche la gorge.
Le sang coule.
Dans un humain, il y a environ 5 litres de sang. Et vous avez bien vu au cinoche comment ça fait beaucoup 5 litres, quand c'est du sang.
Dans une vache... 5O litres... Le gars en a plein sa combinaison blanche.
Mort cérébrale, oui, mais il reste les contractions musculaires agoniques. Du plus bel effet, les pattes qui s'agitent pendant la saignée.

Bon après elle est morte la Marguerite, alors on lui enlève la peau, swiiiip, en faisant quelques ouvertures puis en tirant bien fort sur le cuir. Mais même toute nue elle gigote encore ! ces putains de contractions...

Puis on la découpe.
Etc, etc...
Jusqu'à la barquette Charal, ou votre Mac Deluxe.

Bon appétit chers carnivores!
(à part ça, je vous le concède, les végétariens sont souvent très chiants, chiants comme le soja qu'ils bouffent)

Psychanalyse alimentaire 

"Dis-moi ce que tu manges, je te dirais qui tu es " se vantent certains....
Ben avec moi va falloir s'accrocher !

- Je traverse une période "aliments prémâchés ou se rapprochant de la bouillie pour bébés", elle-même incluse dans la longue période (presque une ère géologique) "féculents à tous les repas"
Menus types :
. semoule de couscous + tomates en boites + huile d'olive (hier soir) (mais c'est parce que j'avais pas fait de courses)
. riz + sauce soja + beurre (une variante pour les jours de frigo vide)
. fromage blanc + muesli (ce midi) (et là pourtant j'avais fait des courses)

- Je ne mange plus de viande depuis 4 ans, par principe. Parce que les animaux c'est mignon, faut pas les manger. (hum hum... vous me croyez là?)
MAIS je mange du saucisson. Beaucoup. Parce que c'est bon.

- Je ne fous jamais les pieds au MacDo ou au Quick. Parce que c'est de la bouffe de merde, conservateurs et OGM tout ça, et aussi parce que endroits laidissimes + maltraitance du personnel.
MAIS je bois des LITRES de Diet Coke, tout aussi industriel, de même que le Nutella, le Babybel, enfin bref, quasiment tout ce que je bouffe... je crois qu'à part les oeufs, je ne mange rien de bio.

- Je sais faire des trucs bons, un peu recherchés même, mais je suis capable de manger des courgettes à tous les repas pendant 1 mois sans me lasser (ma copine en revanche a semblé trouver le temps long). Pas pour le régime, non, ou alors il faudrait que j'enlève la crème et le râpé que je mets dedans, et aussi les bières et les Pringles qui viennent avant.

Alors ? une analyse quelqu'un ? un sens caché ?

NB: appelez le 08 299 8377 1779 ( 56 euros/min):
pour connaitre la vraie raison de mon végétarianisme, tapez 1
pour continuer à manger de la viande sans scrupules (et sans vomir), tapez 2

Avec les surprises, on n'est jamais déçu ! 

Bon vous me direz, c'est pas grand chose, je chipote, je suis trop pointilleuse, voire tatillonne.
Mais quand même, y'a quelque chose qui me chiffonne.

J'ai appris, incidemment, qu'une contre-vérité circulait à mon propos, dans le petit cercle très fermé des potes de Nantes.
Ce qui m'unit encore à eux, malgré la distance, c'est les années passées ensemble, à vivre grosso modo les mêmes choses.
Ils ne me manquent pas quand je suis loin d'eux, non, cependant je les aime beaucoup, c'est des gens biens, ça me fait plaisir de les voir, alors ça me contrarie un peu c't'histoire...

Mon cher ex, un garçon donc, fait partie de ce petit cercle d'amis, il en est même un membre fondateur.
Ce sont plus SES potes que MES potes, j'en conviens aisément.
Au point que lors de notre rupture, moi étant partie pour vivre avec ma copine, lui se retrouvant tout seul abandonné, je me suis naturellement effacée, je lui ai "laissé" ses copains. Je me suis même dit que je n'avais pas droit de regard sur ce qu'il pouvait bien leur raconter, sur la version de notre histoire qu'il allait leur raconter (le muscle le plus développé chez moi est le sentiment de culpabilité).
Mais là, quasiment un an après, j'estime qu'il y a prescription.
Du coup, je reprends mon droit de regard, et j'entends ce qu'il a raconté.

Et j'apprends que nous avons eu, lui et moi, tout au long de notre histoire, une vie sexuelle épanouie.
PARDON ?
Ah bon? Quand ça?
Nous sommes restés près d'un an et demi ensemble, notre relation étant plus proche d'une amitié intime ou d'une complicité frère-soeur que d'une relation amoureuse réelle.
Nous savions bien, lui et moi, que c'était un genre de compromis, puisque nos désirs physiques nous poussaient vers d'autres horizons.
Et nous savons, lui et moi, que nous n'avons jamais fait l'amour, pour cause d'absence totale de libido l'un envers l'autre.
Épanouie mes couilles, nous n'avons pas eu de vie sexuelle du tout.
Mais apparemment, ses potes ont été informés qu'il était un super étalon, un vrai mec quoââ, qu'il m'avait baisée à s'en faire péter les couilles.

Ben moi je trouve ça petit, tout petit de se vanter de ça, on n'est plus au collège, on ne joue plus à celui qui pissera le plus loin!!!

Bon vous auriez fait quoi à ma place?
Ben ouais pareil, j'ai rétabli la vérité.
Et ma vengeance, c'est que j'en parle ici, sur le net, plutôt qu'à lui, autour d'une bière.
Oh c'est pas méchant comme vengeance, mon blog est bien anonyme et tout, mais ça va l'énerver quand il va lire ça.....
Il va dire "non mais ça va pas, tu enlèves ça tout de suite, tu parles pas de moi sur ton site de merde!"
Liberté d'expression, nananère.
Niveau pré-pubère la vengeance?
Ben ouais, pareil que çui qui dit qu'il a la plus grosse.

Rahlâlâ les mecs hein quand même....


mercredi, septembre 24

Fifty ways to leave your lover 

Comment rompre sans passer pour un monstre d'égoïsme?
Comment larguer son mec sans passer pour une bîîîîîîîîîp?

Moi j'avais bien quelques idées :
- passer ses pulls en cachemire en machine à 90°
- utiliser sa collection de Fluide Glacial pour allumer le barbecue
- planquer de la cocaïne dans la couverture de son passeport la veille de son congrès à NY (sans aucune allusion à Stadtkind qui, lui, va à NY quand y'a PAS congrès....)
- se laisser pousser les poils sous les bras et sur les pattes
- télécharger des photos pédophiles sur son PC et appeler anonymement les Moeurs
- remplacer son envoûtant parfum CHANEL par une infâme eau de toilette EAU JEUNE
- se mettre à la bière. deux packs par jour
- informer la gendarmerie de l'ile de Ré que oui, il était bien présent à St Martin de Ré le 6 août, et oui, ça lui ressemble beaucoup ce dessin, pourquoi?
- se mettre à fumer le cigarillo
....

Le tout étant de :
- soit le faire fuir, en courant, et sans se retourner
- soit le faire disparaitre de la circulation, sans espoir de retour

Mais il faut croire que la gourdasse Elodie n'a pas eu vent de ces tactiques.
Elle a donc décidé d'en élaborer une, toute seule dans sa p'tite tête.

Alors elle est rentrée à la StarAC.
Première étape.
Puis elle a joué à la blondasse-radasse-décérébrée pendant 3 semaines, prenant bien soin de paraitre cruche, susceptible, et prétentieuse.
Deuxième étape.
Ce faisant, elle a éveillé un instinct reproducteur chez le mérou du chateau : Édouard. Qui donc a commencé sa parade nuptiale, à base de massages, comme c'est IN-VA-RIA-BLE-MENT le cas au chateau.
Troisième étape.


S'ensuit une bonne semaine de frotti-frotta entre les deux prix Nobel, discussions intimes, ou plutôt monologues d'Elodie, parfois ponctués des borborygmes et reflux gastro-oesophagiens qui font office de mots chez le mérou.
Quatrième étape.




ET LÀ !!!!
LE PLAN MACHIAVÉLIQUE PORTE SES FRUITS !!!
COUP DE FIL À SON MEC : LE NICO
TÂÂDÂÂÂÂÂÂÂÂÂ..........


Grand Prix d'Interprétation du Festival du Cinéma : Elodie
- Allo? Nico ? ça va?
- Non ça va pas (rire jaune + air de cocker triste)
- Bah pourquoi?

Tiens tiens tiens... Pourquoi qu'il irait pas le Nico ? ça fait juste une semaine qu'il voit sa meuf le cocufier devant la France entière....

Bon en gros, le Nico lui fait clairement comprendre que c'est bon, il a bien reçu le message, rupture consommée.

Mais la radasse en redemande !
- mais alors tu veux plus que je te téléphone? (petite voix geignarde)
- mais si bien sûr (regain d'espoir )
CLIC. fin de la minute.

Elodie prend alors conseil auprès de ses conseurs dans la basse-cour/cuisine, pour s'entendre dire que non, elle n'est pas une salope, et oui, elle a bien fait, d'ailleurs, un p'tit copain depuis UN MOIS, ça compte pas, en-dessous de 6 mois ça veut rien dire, donc on peut les dumper comme des sombres crottes, sans scrupules.

Mais quand même Elodie voudrait bien rappeler Nico...
Parce qu'elle se demande s'il aurait pas un p'tit peu compris quelle grosse pute elle est, et elle voudrait bien rectifier le tir, à savoir lui foutre dans le crâne qu'elle est une honorable sainte-Nitouche.
Mais comment faire ?

T'inquiète connasse, Stéphanie va te briefer.

Alors là....
Respect.


Bah voui : Stéphanie, 17 ans, qui hurle "Mon bééééééééébéééééééééé" pendant UNE minute au téléphone avec son mec.
Stéphanie, 17 ans, qui se sent "trop différente des autres au collège, t'vois quoâââ" (traduction= tout le monde la déteste en 3ème C )
Stéphanie, 17 ans, qui a un Doctorat de relations humaines et une Maitrise de manipulation.

Bon après on voit Elodie demander à la cantonnade dans la cuisine si quelqu'un veut bien lui prêter sa minute de téléphone.
Bon encore après on voit Elodie demander à son mérou s'il veut bien lui prêter sa minute.
Bon donc ça veut dire que personne dans la cuisine n'a voulu la lui prêter. Notez bien qu'elle a pas forcément une super cote la connasse...

Bon après on voit Elodie téléphoner à Nico avec à ses côtés le coach des dumpages, le personal trainer des ruptures : Stéphanie.

Bon après Nico la laisse pas en placer une, il lui dit qu'il veut plus en entendre parler, et il lui raccroche au nez.

Du grand Nico. Très grand, très digne.

Bon alors on voit Elodie et Stéphanie, assises côte-à-côte, avec des gros yeux ronds, le regard dans le vide.
Bon, et elles restent comme ça pendant UNE minute.

Elles ne diront rien.
Mais moi je SAIS ce qu'elles auront pensé....

inside Stéphanie :
Bah merde ça a pas marché. Pourtant je le fais super souvent le coup du "j'veux pas t'faire de mal", ça passe nickel d'habitude... Quesse qui s'est passé putain ?

inside Elodie :


ssss ssssssssst
sssssiiiiiiiiiiiiit
pffffffft viiiiiiiiiiissss

vsssss (bruit du vent) (je sais, j'imite mal le bruit du vent)



On my radio : "50 ways to leave your lover" / Paul Simon



Non au string ! 

Je sais désormais que ce ne sont pas les mots cochons que je sème dans mes posts qui ramènent du monde sur mon site, mais bel et bien les gens qui veulent acheter des produits ÉDITIONS ATLAS, (j'envisage à ce propos de renommer mon site "FNAC-EBAY-YAHOO-AMAZON-INTERFLORA-blog"), donc si je parle du STRING, c'est parce que j'ai quelque chose à dire:

Je dis NON.

Je déteste ça. OR c'est la mode. Eh ben ça m'éneeeeeerve!

Si je dis ça c'est parce que j'ai subi pendant toute une soirée l'agression visuelle d'en voir un sur une copine, qui porte son jean large et sans ceinture, donc tombant, et son string ORANGE ET VIOLET ! Beuuuuurk.

C'est çuilà :





Sauf que ma pote est moins bien faite que celle de la photo, n'étant pas mannequin la Redoute.
Je m'insurge contre les couleurs, la forme, l'irruption désormais quasi-systématique de l'élastique du string au dessus des jeans de toutes les nanas, belles ou moches, modasses ou plouques...

J'en ai marre. Vivement que ça soit la mode des gaines.

mardi, septembre 23

Référencement Google 

En effet, Sébastien Folin et les roulettes à pizza n'ont qu'à bien se tenir. Voici comment on arrive chez moi depuis google :
- Editions atlas bien maigrir (jusqu'ici, je comprends)
- mangeuse d'homme (du cul, mais pas où je croyais qu'on irait le chercher)
- JOLIE FENTE GRATUIT (sans commentaire)
- Pascale Clark Homosexualité (ah bah y'a pas que moi qui me pose la question...)
- "enfants humiliation tondeuse OR tondu OR tonte OR rasage"...

J'vous juuuuuure! Y'a des pervers tordus qui viennent sur mon site!
J'avoue que mes modestes commentaires sur la coiffure de mon P'tit Pierre n'espéraient pas susciter autant d'intérêt...


Par ailleurs, la ville de Nantes disposant d'un CINÉ À DIX BOULES (désormais ciné à 2 euros), mes potes de Nantes et moi nous retrouvons parfois dans d'improbables salles pour voir d'improbables films.
Moi j'ai vu DAREDEVIL.
Enfin vu... J'ai tenté de deviner les formes en mouvements dans l'obscurité généralisée du film, dégoulinant de la daube miellifique de Evanescence en BOF.
Mais bon j'ai pas à me plaindre, j'ai eu plus de chances que mes compagnons de souffrance, j'ai dormi pendant presque tout le film (3 coupes de champ à 13h + 2 bières à 15h = dodo à 17h)

On my radio : "Such great heights"/ The Postal Service

jeudi, septembre 18

Jeudi, dans la nuit 

Et mon chat en vieillissant, ressemble de plus en plus à un vieux gremlins. Et son menton est moche, et ses narines sont sales, et ses oreilles sont toutes piquées. Et son poil est vilain.

Et mon chat va mourir avant moi.
Et j’aimerais mieux pas être à ma place ce jour-là. Et même que ça sera pas « ce jour là » mais plutôt « ces semaines là », parce que je voudrais tout tenter, alors ça sera des semaines de perfusion, des semaines de merde.

Et pourquoi je pense à ça ce soir ?

Combien de larmes différentes on peut produire ?
Normalement : une seule sorte, eau salée + quelques ions.

Alors pourquoi certaines coulent facilement, celles des oignons, sans s’occuper de nous ?

Alors pourquoi d’autres ont besoin de sortir en déclenchant des tempêtes ? Elles s’annoncent avec des grands coups de semonces, des grands coups de marteau derrière les yeux. Elles forcent le passage, nous obligeant à garder les yeux bien ouverts… alors du coup on ouvre aussi la bouche, pour respirer un peu, pour ralentir la crue, et parce que si on serre les dents à ce moment-là, on risque de ne jamais les desserrer… Et pourquoi elles nous brûlent autant, sur la peau et dans la gorge ?

«  Au commencement, 

Au début, il y a des mois ; oui, alors, ce fut un bel amour. Ce fut bon. Meilleur que dans les plus folles romances imaginaires. Donnant du goût à tout ce qui n’en avait plus.

Le temps passe, la vie aussi, qui font leur travail de sape, qui rendent tout moche.

Jour après jour, l’évidence de plus en plus difficile à nier ; il faut admettre, même si ça fait mal, que le meilleur est passé. Reste à vivre avec cette idée, à continuer pour voir jusqu’où ça va devenir pas terrible, ou à dire stop. Est-ce qu’on suicide un amour pour ne pas le voir vieillir ? l’idée n’est pas si ridicule… » 


J’ai écrit ces phrases il y a 2 mois. Elles sont encore plus vraies aujourd’hui.

C’est une histoire avec un chouette début.
Mais là on en est à presque un an de film, et je vais pas le rembobiner maintenant, il faut le prendre en route.
Et c’est un moment de l’histoire où ça se passe mal, je vous le dis comme ça vous êtes prévenus, si vous aimez pas les histoires tristes vous pouvez aller voir ce qui se joue dans les autres salles (cf liens).

ça se passe mal et c’est banal, ça pleure, ça gueule et ça rumine, ça ressasse et ça claque les portes. C'est banal.
On connaît tous ça.
Au moins au cinéma. Alors on croit qu’on connaît ça. On croit que de le voir ou de le vivre, ça revient au même. Et surtout on croit que si ça nous arrive à NOUS, ça sera pas aussi banal, ni aussi mélodramatique. On croit qu'on sera pas aussi triste.

On fait tous comme ça.

On se trompe.

ça se passe mal et on s’en sort pas. Je m’en sors pas. On se bat contre des moulins à vents. Et je me bats contre elle et elle se bat contre moi. Et on essaie de se battre ensemble pour nous deux. Et on s’en sort pas.

Et si vous avez des a priori sur les histoires de filles, comment c’est prise de tête, et comment les gouines elles sont parano et fouille-merde, et comment elles passent leur vie à s’ex-pli-quer, eh ben vous avez sûrement raison. On a peut-être tendance à faire ça, pour s’occuper, plutôt que du point de croix.
Mais c’est un hobby comme un autre…

Quand vraiment ça se passe mal, on voit tout de suite qu’on ne joue plus.

Quand vraiment c’est ton amour qui va peut-être y rester, tu découvres en toi d’insondables profondeurs dans lesquelles la souffrance vient se planquer, sans intention d’en bouger, non, pas question.

Et tu laisses s’accumuler les p’tites misères et les grosses galères, les p’tites rancoeurs et les grosses colères, et un jour ton esprit te dit qu’il faut se barrer à la nage, que le bateau prend l’eau… Et il te parle d’une voix sûre, renforcée par cette accumulation.

Alors le cœur gros, tu consens à écouter sa voix, et à suivre le conseil.
Et aussitôt que tu lui as cédé, s’ouvre en toi la magnifique béance, la brûlure intense du MANQUE, à la simple idée que cela puisse un jour finir, que le prochain baiser puisse être le dernier…

Et si tu crois que je viens de te raconter un mois de ma vie, tu es loin du compte, c’est tous les jours dans les bons jours.

Idem, copier-coller d’il y a 2 mois :

« Je l’ai laissée me consoler bien sûr, me cajoler, c’était tout ce que je voulais bien sûr. Elle est restée avare de caresses. Et m’a vite tourné le dos pour dormir. Pas pu le supporter. Suis allée dormir sur le canapé.

Tu l’aimes jusqu’ici mon histoire ?
C’est beau l’amour ; et les ruptures c’est dégueulasse, ça donne envie de gerber, de tout casser, de…
De hurler.

Dimanche matin, réveil et le souvenir de la nuit dernière qui t’assaille. Et merde, ça continue.
Là, maintenant, c’est ça qui m’attend, encore. »


Ça continue. Attention hein ! je suis pas fan de Cabrel ! mais putain oui, ça continue, encore et encore.

Si tu arrives à dormir sans y penser, t’inquiète pas, l’angoisse sera là à ton réveil, à t’attendre.

Alors les paris sont lancés : combien de temps ça peut survivre ? qui aura qui à l’usure ? combien de plumes on va y laisser ? jusqu'où on va se faire mal ?

Et les questions que tu ne veux pas te poser, de peur d'arriver à y répondre, mais qui s'imposent à toi. Est-ce que ça vaut vraiment la peine de continuer ? Si on s'engueule autant, si on ne s'en sort pas, est-ce que ça veut pas dire que c'est déjà un peu fini ?

On my radio : "You cut her hair" / Tom Mc Rae

mercredi, septembre 17

Mercredi ? Jeudi ? 

Le temps passe lentement, et trop vite aussi. Les journées glissent, se ressemblent, passées à rien foutre certes, mais ce rien m'est essentiel.

Passées à bronzer, déjà, c'est bon pour le moral, même si ça file un ulcère à mon dermato. Et dans un jardin désert, je trouve le cul-nu beaucoup plus praticable que sur une plage familiale.

Passées à lire, aussi, c'est bon pour l'imaginaire ; mes compagnons : Jim Harrisson et David Sedaris (sur le conseil avisé de Stadtkind).

Passées à regarder mon chat évoluer, c'est bon pour mon animalité, passablement émoussée. Le voir me suivre jusqu'à la plage, de bon matin, et se frotter à moi comme un fou, et se rouler dans le sable. Depuis quand les chats aiment la plage ?



mardi, septembre 16

Mardi 16 septembre 

Si vous vous demandez ce que je peux bien foutre dans mon île déserte, laissez-moi vous faire partager ce moment de pure félicité...

Je viens de me réveiller d'une sieste post-prandiale en plein soleil, avec un début de torticolis, un filet de bave au coin de la bouche, le coussin de la chaise-longue trempé par un cocktail de mes différents fluides corporels (bave + sueur + huile solaire fondue).

En frottant mes yeux de mes petits poings comme tout enfant de cacran le ferait au sortir de la sieste ( si vous vous demandez pourquoi les gens font ça, c'est parce que ça DÉTEND. Et si vous vous demandez pourquoi ça détend de se frotter les yeux, sachez que c'est un mini-réflexe vagal, oui, le même qui provoque une syncope mortelle chez le salopard de viet-cong à qui G.I. Joe vient de trancher une oreille ), j'ai passé la main dans mes cheveux pour découvrir qu'ils avaient été remplacés par une sculpture à la consistance du raphia et à l'aspect d'une choucroute.

Cette découverte a de quoi surprendre lorsqu'on est encore abrutie de sommeil mais il s'agit simplement d'un effet indésirable du mirifique gel "Sun kiss Beach Blonde" du non moins mirifique John Frieda qui nous comprend si bien, nous les blondes. Un petit shampooing (je conseille le "Sheer Blonde" du même John) et ils auront retrouvé leur consistance soyeuse, mais seront considérablement plus blonds.

Et oui je triche.
Vous croyez quoi?
Vous croyez que ça existe les vraies blondes?
Oui vous avez raison, elles existent. Et elles viennent tout juste de dire NON à l'euro, ce en quoi elles n'ont pas tort ; une Volvo c'est carrément in-ven-dable en euros.

Bon, donc je passe la main dans ma structure capillaire et là je vois passer, à 2 mètres de moi, deux faisans poursuivis par mon chat.







VAS-Y MIMI TU LES AURAS !
Un jour (peut-être)...





Ce qu'il y a de bien avec les animaux, c'est que ce sont de très bons acteurs.
Soyons réalistes, le chat sort de table, il fait 35°C, personne ne va bouffer personne. En plus les faisans ont investi le jardin depuis un an déjà sans jamais courir le moindre danger.
Mais c'est pas grave, tout le monde court comme si sa vie en dépendait, juste pour me faire marrer...

On parie qu'une fois cachés par la haie, les 3 bestiaux se sont arrêtés pour souffler un peu ?
" - t'es lourd de nous courser en plein cagnard comme ça!
- ouais je sais, mais quesse tu veux, elle adore ça quand je fais mon félin sauvage...
- bon ok, mais demain tu fais ça plus tard
- on dit 7 heures?
- ok. T'as pas une clope? "

Et pour les ricaneurs qui n'auront pas manqué de remarquer que j'appelle mon chat Mimi, sachez que son véritable patronyme est Milton, du nom de l'illustre poète anglais.


lundi, septembre 15

Lundi 15 septembre 

De là où je suis, je vois tout.

Jusqu'à l'église Saint-Sauveur là-bas entre les deux tours, et jusqu'à la bouée Richelieu, et jusqu'aux parcs, et encore plus loin.
Et j'ai des souvenirs partout, où que je regarde, je me cogne dans mes souvenirs. Ca fait ça dans les petites villes.
Pas forcément très bons ni très mauvais, mais j'en ai, pour chaque pierre que je regarde.
Pas forcément très intéressants non plus, alors je vous épargne la cale de l'Ecole de Voile, coin de prédilection des ados parce qu'en contrebas, on y est à l'abri des regards, où Julien G. ne m'a pas embrassée, en cinquième.
La même Ecole de Voile où j'ai fait un stage d'Optimist à 7 ans qui m'a appris que l'eau ça mouille et que tant qu'à être mouillée, autant se faire pipi dessus.

Plus loin là-bas, je ne le vois pas mais je sais qu'il est là, le pont qui mène à l'île déserte. L'expérience m'a appris à propos de ce pont qu'il est plus aisé de passer dessus que dessous ; ainsi à certains endroits situés de part et d'autre du milieu, la hauteur sous le pont est inférieure à la hauteur du mât d'un voilier, et la rencontre de ces deux données métriques peut provoquer une rupture de mât, nocturne de préférence.

Je devrais pas le dire ni même le penser puisque j'ai lâchement abandonné ma copine qui bosse dans la Grande Ville, mais ça me fait un bien fou d'être là.

Et demain encore mieux : l'île déserte.



Fermeture annuelle du blog. 

Comment ? On ne ferme pas une entreprise florissante après une seule semaine d'exploitation ?
Comment ? ça risque de me faire perdre des clients ?
Comment ? Vous trouvez que j'abuse ?

Ah bah voui mais bon.

1 : ifésuperbô. toute la semaine.
2 : i'm still unemployed
1+2 = cassos !

Vous vous voyez rester glander dans une grosse ville toute polluée alors qu'il fait super beau?
Moi non, je me casse dans mon île déserte.



Continuez à me rendre visite, ça me fera plaisir en rentrant!

On my radio : "The Beach" / Miss Kittin & The Hacker

dimanche, septembre 14

One week. 

Une semaine d'existence et déjà plus de 100 visiteurs... Permettez-moi de m'autocongratuler un peu! Certes, certains blogs qui affichent crânement un petit compteur peuvent se vanter de cette fréquentation non pas par semaine mais PAR JOUR.... Mais moi je suis très contente avec mon 105!

Il m'est venu une idée à propos du dîner de mariage d'hier...
Le menu
- tartare de l'océan aux saveurs d'Asie ( = tartare de thon rouge)
- magret de canard entier sauce aigre-douce ( = avec une timbale de gratin dauphinois)
- assiette d'Ossau Iraty et sa confiture de cerises noires ( = fromage de brebis)
- fraisier

Vous visualisez ?
TOUS LES ALIMENTS SONT SOIT BLANCS SOIT ROUGES...
Rétrospectivement ça me semble tellement évident que je me demande comment ça ne m'a pas frappée plus tôt...
C'est forcément fait exprès, non ? Parce que l'amour s'écrit en rouge et en blanc, c'est bien ça ?
So romantic...


Aparssa la mariée était jolie.
Un peu bourrée pendant le dîner, elle est sortie prendre l'air toute seule, et s'est vue pousser la porte d'un bar de nuit jouxtant le resto, et s'y est assise. Les serveurs médusés ont ainsi vu dans leur bar vide une mariée perdue, s'assoir un peu, reprendre des forces avant de retourner sourire à tout le monde. Vous imaginez un peu leur tête???

On my radio : "It's been a beautiful day" / Ben christophers

Hier on m'a offert des fleurs... 



Un bouquet magnifique,
Une bouteille de St-Émilion Chateau La Dominique,
Un massage du dos,
Un plongeon dans l'océan...




Hier on m'a fait plaisir, mais à un point...

Pas ma copine non.

Un garçon charmant, plein de charme et d'humour, et surtout plein de la vénération que je lui voue: le PaCa, le seul, l'unique.
Qui m'a fait l'immense honneur de me citer sur son blog, et en termes élogieux qui plus est! Et puis il aussi cité Stadtkind qui est un peu mon meilleur ami quand même !

C'en est d'ailleurs très perturbant, je ne connais pas PaCa dans la vraie vie (on dit IRL quand on parle bien le ternet), et pourtant ce sont de vraies émotions...
Quelle est la part du virtuel ? Quelle place peut bien avoir un bloggueur dans mon coeur ? Puis-je dire que je le connais parce que je lis ses posts ? Le plaisir que j'ai ressenti en lisant son message est-il de la même nature que lorsqu'un ami me réchauffe de douces paroles ? Ou est-ce-que c'est comme d'avoir un autographe de son idole ?

Peu importe...
Niveau plaisir, c'est comme si...
Disons que c'est comme si John Irving parlait de moi dans son prochain roman.
Disons que c'est comme si Laurent Garnier me demandait mon avis avant de sortir son prochain cd.
Disons que c'est comme ça....

Merci pour les fleurs.

On my radio : C'est encore Al Green, pour le dimanche matin, c'est sucré à souhait... "hmmm aaaaah baby! I'm so tired of being alone..."

Des promesses, toujours des promesses 

On m'avait pro-mis qu'on irait.
On m'avait dit "oui, promis, dimanche, on ira".
Et pis là c'est dimanche et on y va pas.

Où ça ?
Voir le Mascaret !
The Mascaret!

Evidemment, personne n'en a jamais entendu parler. M'aurait étonnée, mpfff.

Bon alors j'explique : il s'agit d'une vague qui se forme dans les estuaires, par la rencontre de je ne sais quoi, la marée et le courant par exemple, ou alors c'est quand les poulpes géants du fond de l'estuaire se grattent les couilles, je suis pas trop sûre pour l'explication marémotrice.
Mais donc ça fait une vague qui parcourt genre 15 km de rivière sans s'arrêter, et sur laquelle des petits malins de surfers et kayakistes font mumuse.






C'est magique non?




Moi je trouve ça délicieux, cette grosse vague molle, qui parcourt tranquillement son petit 15 bornes avec des surfers sur le dos. C'est pas du tube hein, il ne se passe rien, c'est pas de la compète, et c'est justement tout l'intérêt, c'est un genre d'omnibus ou de micheline de la vague. Une dame respectable.

Seulement voilà, les omnibus ont des horaires à respecter ; et justement il passait hier, mais aujourd'hui non ; pas de mascaret le dimanche. La vague est fermée, elle est partie à la pêche.

Alors quand on vous vous promet un truc comme ça, et que finalement non? Quesse que vous faites?

Une colère de cacran, je suis bien d'accord.

Et je vais en profiter pour dauber un peu sur le MARIAGE en passant...

Je pourrais vous dire par exemple que les vins n'étaient pas fameux, mais ça non, faut pas le dire, c'est le vin du père du marié qui donc doit être vitiliculteur amateur.
Que mes chaussures m'ont niqué les pieds, mais ça on s'en doutait.
Que je me suis faite chier, considérablement, mais ça aussi on s'en doutait.

Que j'ai eu une conversation passionnante avec un mec tout bourré et tout défoncé, et dont par conséquent la capacité à relier les phrases entre elles, et notamment mes questions et ses réponses, était passablement altérée.

Qui m'a longuement parlé de ses théories brillantes sur l'homosexualité (forcément, c'est un ex de ma copine, il l'avait peut-être un peu mauvaise... ça leur fait toujours ça les garçons, ils se disent que s'ils avaient été plus performants au lit, on ne serait pas passées du côté obscur de la force... mais non Messieurs, ça n'a rien à voir avec vous mes chéris...)

Donc lui c'est simple : "les nanas, admettons, mais les mecs, je suis contre."
"- Contre ?
- Oui. Je suis contre l'homosexualité masculine... dans mon rectum.
Parce que j'ai eu de la dysenterie pendant 10 ans, et je sais que ça fait mal de chier du sang.
Et puis d'abord les pédés, j'en connais pas, mais je sais qu'il y en a plein qui enculent seulement, donc ça fait d'eux des hétéros, parce que ce qu'ils aiment, c'est mettre leur bite dans un cul, point.

Et puis d'abord moi on croit que j'en ai une de 30 cm parce que je suis black, mais je vais te dire une bonne chose, et ça c'est médical : 17 cm c'est le ma-xi-mum possible. Au-delà c'est dangereux. Moi je fais 16,5 alors tu vois. Mais j'en ai marre d'être pris pour un godemichet humain.

Et puis d'abord les mecs c'est leur instinct de pisser partout, comme des bêtes. Un mec qui baise la nana de son pote ? Il a voulu pisser partout, marquer un peu son territoire, c'est tout. C'est pas grave, on se comprend puisqu'on fonctionne pareil, il suffit de nettoyer un peu le pipi.

Mais chez les nanas, l'insctinct il est beaucoup plus doux, c'est l'instinct de procréer. De donner la vie quoi. C'est pour ça les lesbiennes on peut dire qu'elles se prennent pour des WonderWoman, elles veulent faire un bébé toutes seules, voilà tout."

Édifiant non ?

Cette conversation avec le TTBM du Burkina m'aura appris beaucoup sur mes meilleurs amis pédés (ça fait mal, tu chies du sang) et sur moi-même, qui, donc, vais certainement procréer dans la demi-heure, là, je sens que ça me prend, c'est mon instinct.

On my radio : "Simply beautiful" / Al Green, et non pas "Un bébé toute seule" de JJG...

NB: le vocabulaire délibérément sexo-scato de ce post est évidemment destiné à booster un peu les référencements google, mais vous l'aviez aisément compris ...

samedi, septembre 13

La pas-mariée était en noir 

Today... Wedding Day ! Youki !

Pour bien comprendre ma joie, n'oublions pas que je connais à peine les mariés (et pas du tout les invités) et que j'ai rien à m'mettre...

Ajoutons à cela que pas plus tard qu'hier soir, une invitée (ah si j'en connais une!) m'a tout à fait convaincue, par sa désagréabilité/arrogance/bêtise, que je ne devais en aucun cas me rendre à cette noce et donc passer une soirée avec elle.

Pour parfaire le tableau de mon-meilleur-samedi-soir-depuis-celui-où-j'ai-bouffé-une-huître-frelatée, J'AI RIEN À ME METTRE !

Attention, il ne s'agit pas là du cri de la pouffiasse désespérée devant son dressing (plus grand que sa cuisine) qui déborde de trucs plus ou moins mettables, mais toujours achetés sous le coup d'une pulsion irrépressible. (qui me fait étrangement penser à l'invitée désagréable, tiens!).

Non, MOI, mon cri est amplement justifié, dans la mesure où, effectivement, à part un nombre considérable de débardeurs "Petit Bateau" (en noir, ça fait mariage? non? et en kaki?), de jeans et de jupes en jeans, ma garde-robe est désespérement vide.

D'abord j'ai tenté le truc du "je n'y pense pas et le jour venu, je trouverai une association haut+bas+shoes dans mes tiroirs qui sera trop parfaite".
Pour laisser à la dite technique le délai nécessaire à sa maturation, j'ai tenté ce coup-là jusqu'à ... today. wedding day donc.

Échec.

En fait, soyons honnêtes jusqu'au bout, j'avais concocté une association semblable dans ma p'tite tête, que je me serinais mentalement comme un mantra, ce qui avait l'avantage de me rassurer, sans pour autant pousser le vice jusqu'à tester l'association en vrai sur moi.
J'ai fort bien fait d'ailleurs puisque l'essayage a révélé une telle catastrophe que je n'aurais probablement pas pu survivre toute la semaine en sachant ça.
ça !!!
À savoir :
- jupe trop courte, laissant bien voir genoux cagneux, mais que d'un côté car jupe trop asymétrique, baille à la taille, mal coupée, pleine de poils de chats, bref : NON!
- chemise trop courte et qui boutonne pas jusqu'en bas, laissant bien voir ventre heineken, mal coupée, accentuant impressionnante carrure d'épaules (vous voyez l'ex-RDA? oui? et les nageuses? oui?)
- chaussures un peu ringardes mais surtout à FORT potentiel ampoulogène...

(voui mon cher Stadtkind, moi aussi j'ai tendance à parler comme Bridget, mais dans une rubrique "désespoir vestimentaire", je ne vois pas comment il pourrait en être autrement).

Et donc, une catastrophe en entraînant une autre, j'ai mis fin à la séance d'essayage (avant de brûler mes débardeurs en psalmodiant des incantations) pour aller ... EN VILLE !

Un samedi après-midi.

Au milieu des nuées d'ados qui cherchent leur tenue StarAc et les Pumas les plus chères du monde.

Car oui, je me suis rendue tout droit directement dans le temple du consumérisme pubère, lui-même sis dans l'artère commerçante la plus grouillante de Bordeaux : le Acheéème de la rue Sainte-Catherine.
Technique de l'autruche : MD sur les oreilles, sunglasses, je trace, je fends les foules, les masses populeuses, allez courage!

Échec.

Temps passé dans le Acheéème : 28 secondes.
J'ai ensuite rendu visite à Promod, Etam, Xanaka, etc...
Temps moyen passé dans chaque établissement : 14 secondes. (moyenne calculée à partir de 25+19+14+8+2+1 / 6 = pas du tout 14 mais on s'en tape)

Abandonnant l'idée que la tenue de mariage à usage unique pourrait être acquise pour moins de 3€ et sacrifiant du même coup un budget PLAISIR, je me rends dans les vrais magasins. Pas les magasins de chaines quoi.

Et là, pour la modique somme de 60€, je fis chers amis la connaissance d'une jupe noire longue, pas très prout-pout-noce mais suffisamment passe-partout, et surtout à usage PAS unique.
Qui fit considérablement remonter les chaussures et le chemisier dans mon estime.

Voilà. Association parfaite.
Je suis prête.
Que les mariés se décident pour un mariage ou pour un enterrement d'ailleurs, puisque je ressemble vaguement à une nonne. Ou plutôt à un moine othodoxe grec, la barbe en moins.





Voilà.
Comme la jupe est méga-longue, j'ai même pas besoin de me raser les jambes!

J'espère que ce post "nous les femmes on n'a vraiment pas une vie facile" saura convaincre mon public féminin, assez restreint pour l'instant vu les pseudos des signataires des commentaires...

On my radio : "Goodbye" / Archive

jeudi, septembre 11

Le nouveau Trivial 

Ils ont changé le bon vieux Trivial.
Tout! Les cartes, le plateau, et même les camemberts!

Les questions sont "actualisées "... Exemple : de quelle planète vient Bil, la mascotte du BigDil ?
Pour un Génius tu parles, plus aucune difficulté... Heureusement qu'il reste des questions sur la longueur des frontières du Sri Lanka pour booster le jeu...

Le plateau est moche, et surtout il n'y a plus que 6 cases d'un camembert à l'autre! résultat, tu peux y aller d'un simple coup de dé! ça démystifie complètement le jeu.

Quant aux triangles des camemberts, ils sont désormais dotés d'un REBORD qui rend leurs insertions et extractions des pions FACILES...

Ils ont très mal cerné la clientèle les gars du refreshing ; les vrais amateurs de Trivial aiment que ça dure des heures parce qu'on n'arrive pas à tomber sur les cases voulues ; les vrais amateurs aiment se péter les ongles en s'acharnant sur les bouts de plastiques coincés, pour finir avec un couteau à huîtres (tout à coup dangeureusement proche d'un beau morceau de chair humaine).

Les vrais amateurs N'AIMENT PAS gagner 6/0 en moins d'une heure, comme ça m'arrive depuis ce relooking. Non, désolée, je n'aime pas ça.
Parce que quand j'étais petite, un Trivial pursuit en famille, ça voulait dire qu'on allait se coucher plus tard que d'habitude. Et que même si on se faisait incroyablement chier pendant que les grands répondaient aux questions du Baby Boomer, et ben on avait les parents pour nous tous seuls, et pour une fois, ils voulaient bien jouer avec nous (contrairement aux propositions de Bonne Paye et de Petits chevaux, qui déclenchaient invariablement une avalanche de copies à corriger et de films en noir et blanc à regarder ! ).

On my radio : "The date" / Avril (F.com)

Windows on the world 

Aujourd'hui, je mets mon T-shirt I Love NY (merci à Stadtkind pour le souvenir taille 6 ans qui m'écrase les seins, même si j'en ai pas beaucoup).



Je vous lirai les mots d'un autre pour parler de ce jour.

Première page:

8h30

Vous connaissez la fin : tout le monde meurt. Certes, la mort arrive à pas mal de gens, un jour ou l'autre. L'originalité de cette histoire, c'est qu'ils vont tous mourir en même temps et au même endroit. Est-ce que la mort crée des liens entre les hommes? On ne dirait pas : ils ne se parlent pas. Ils font la gueule, comme tous ceux qui se sont levés trop tôt et mastiquent leur petit déjeuner dans une cafétéria de luxe. De temps en temps, certains prennent des photos de la vue, qui est la plus belle du monde. Derrière les immeubles carrés, la mer est ronde ; les sillages des bateaux y dessinent des formes géométriques. Même les mouettes ne vont pas aussi haut. La plupart des clients du Windows on the world ne se connaissent pas entre eux. Lorsque leurs regards se croisent par mégarde, ils raclent leur gorge et replongent illico dans les journaux. Début septembre, tôt le matin, tout le monde est de mauvaise humeur : las vacances sont terminées, il faut tenir bon jusqu'à Thanksgiving. Le ciel est bleu mais personne n'en profite.
Dnas un instant, au Windows on the world, une grosse Portoricaine va se mettre à crier. Un cadre en costume-cravate aura la bouche béé. "Oh my God". Deux collègues de bureau resteront muets de stupéfaction. Un rouquin lâchera un "Holy shit!". La serveuse continuera de verser son thé jusqu'à ce que la tasse déborde. Il y a des secondes qui durent plus longtemps que d'autres. Comme si l'on venait d'appuyer sur la touche "Pause" d'un lecteur de DVD. Dans un instant, le temps deviendra élastique. Tous ces gens feront enfin connaissance. Dans un instant, ils seront tous cavaliers de l'Apocalypse, tous unis dans la Fin du Monde.

Antépénultième page.

10h27

Il n'y a rien à comprendre, mes petits fantômes aux petites mains vulnérables. Nous sommes morts pour rien. L'effondrement de la tout Nord aura lieu dans une minute (choc de magnitude 2,3 sur l'echelle de Richter d'une durée de 8 secondes) mais nous ne le verrons pas car nous ne sommes plus à bord. Dans la fumée et les gravats, l'antenne TV est restée droite en tombant, avant d'obliquer légèrement vers la gauche. La flèche descendait dans le fumée comme le mât d'un anvire dans l'écume de l'océan. La tour n°1 a mis dix secondes à s'écrouler entièrement, droite comme une fusée qui décolle, l'image passée en Reverse.
Souvenez-vous tout de même de nous, s'il-vous-plait.
Nous sommes les trois phoénix brûlés qui renaîtront de leur cendres.


Si ça vous donne envie de lire le récit intercalé entre ces 2 pages, l'auteur s'appelle Frédéric B.
ça coûte 18 euros chez Grasset (voir rubrique Bernadette Pivot). C'est le jour où jamais pour le lire, d'ailleurs, ça se lit en 2 heures.

On my radio : "I surrender" / W.I.T. (sans rapport avec l'actualité, cherchez pas)

mercredi, septembre 10

Addendum, en live 

Stéphanie... a pleuré parce que la maman de Michal est morte, et qu'elle était crocriste et que ça a fait du mouillé dans ses yeux.
"tu vois quoi... "
Comme quoi à 17 ans, tout le monde n'est pas Rimbaud. Surtout pas elle.

On my radio : "Seventeen" / Ladytron

Happening in my life 

Dans mon chômage que j'ai (je vous raconterai), je me fais bien chier. Donc je suis hypnotisée devant StarAc, ce qui selon certains est indissociable d'une dose certaine de connerie. Bah, voui, mais je me fais surtout bien chier.

MAIS heureusement est arrivé : LE-MARIAGE-DE-GENS-QUE-JE-CONNAIS-À-PEINE-ET-QUE-J'AI-RIEN-À-ME-METTRE, auquel j'ai finalement accepté de me rendre samedi soir, youki.

Pour vous dire à quel point je les connais à peine, les mots me manquent. Disons que si mon éloignitude par rapport à ces futurs mariés était une distance, ce serait la distance de la Terre à la Lune. Disons que si on devait les relier à moi dans un réseau Friendster, il faudrait ... non en fait il faudrait pas chercher bien loin.

Disons pour simplifier que ce sont des amis de ma copine, ce qui fait plusieurs bonnes raisons d'y aller, et aussi plusieurs excellentes raisons de pas y aller.

Pourquoi j'irais ?
- Parce que je pourrais me saouler avec ma copine, à l'oeil
- Parce que ça lui ferait plaisir, à ma copine, vu que c'est sa meilleure amie qui se fait épouser (non. fausse bonne raison. je peux lui faire plaisir avec 3 M&M's et c'est beaucoup plus facile)
- Parce que ma copine a toujours eu des amis dotés de goûts de luxe, donc on risque de bien bouffer, et de boire du vrai champagne et pas du crémant de Bordeaux (quelle arnaque ce crémant!)
- Parce que je suis curieuse de voir un mariage de jeunes clubbers ex-drogués (ex- depuis peu, d'ailleurs à l'heure actuelle... ou peut-être le soir J...)
- Parce que ça se passe dans un bateau flottant (qui donc peut soit prendre feu, soit sombrer), avec un vrai DJ, et sûrement qu'il y aura de la drogue (non. fausse bonne raison la dernière, là...)
- Parce que si je me fais grave chier, je pourrai accabler ma copine de reproches "c'est toi qui m'as trainée là... merci bien...", ce qui est mon hobby préféré (avec le daubage sur StarAc)

Pourquoi j'irais pas ?
- Parce que j'ai rien à me mettre.
- Parce que j'aime pas les mariages.
- Parce que je vais connaitre personne.
- Parce que j'aime pas les gens en général, et ceux que je connais pas mais à qui je suis obligée de parler en particulier.
- Parce que ça tombe en même temps que le prime de Star Ac et que mon magnétoscope veut plus s'allumer.

Alors? jivé? jivépa?
Vous verrez bien...

On my radio : "The big fake" / in Tiga DJ Kicks

3ème fournée. Taux de cons en hausse. 

Je suis outrée, oui, je pèse mes mots, outrée, par l'outrecuidance des petites connes de la StarAc.
TOUJOURS une bonne excuse !
Et ça voyez-vous, c'est typique de la nouvelle génération de jeunes, qui sont vraiment des p'tits cons, comme je me plais à le répéter à Stadtkind qui, comme moi, est doté d'accessoires sororaux faisant exception à la caractéristique générationnelle.

Première argumentatrice de choc, ma victime adorée : Elodie, à qui j'attribue la couleur marron-diarrhée, uniquement parce que le jaune-pisse se lit mal sur fond blanc.

Kamel, je le rappelle PROF de danse, donc incarnation de l'AUTORITE, du SAVOIR et de la COMPETENCE, fait un gentil débriefing du prime où les 16 ont entendu 16 chansons différentes au moment de la choré, pourtant composée de 2 pas différents (un vers la gauche, un vers la droite).

Kamel, gentiment, leur explique que c'était pas fameux (voire consternant) et ajoute "même ceux dont j'avais espéré qu'ils ne se plantent pas se sont vautrés comme des étrons"

Et là, la Elodie, qui prend la parole, per-su-a-dée dans sa tête de starlette que c'est à ELLE et personne d'autre que Kamel s'adresse (alors qu'une observation attentive de la scène, d'abord sur une TV 36 cm Noir et Blanc, PUIS sur une 55 cm Couleur pour plus de précision, révèle que Kamel regardait en fait le cul de Michal avec l'idée qu'il en ferait bien son dessert et que ce garçon ne devait sous aucun prétexte quitter le chateau avant de s'être fait en cours de danse un claquage à l'aine nécessitant la prompte intervention du prof pour un massage expert du quadriceps).

Et son insupportable voix de pouffe prononce alors ces mots révélateurs : "Non, mais c'est parce que je m'étais fait mal au genou"

MAIS OUI CONNASSE! C'EST À CAUSE DE TON GENOU QUE LA CHORÉ RESSEMBLAIT À UN BALLET DE MATERNELLE 3ème SECTION !
MAIS OUI CONNASSE! C'EST UNIQUEMENT À TOI QUE KAMEL PARLE! ET IL A ÉTÉ TELLEMENT DÉCU PAR TA CONTRE-PERFOMANCE QU'IL ENVISAGE SÉRIEUSEMENT DE DEVENIR PLOMBIER!
MAIS OUI CONNASSE! TU ÉTAIS SON PLUS GRAND ESPOIR À KAMEL! LUI QUI N'A JAMAIS TRAVAILLÉ AVEC DE VRAIS DANSEURS...


Démasquée connasse. Mis à jour ton égo de morue. Exposée à tous ta mentalité de merde.
Toujours une bonne excuse.

Deuxième serial-apologizer, Stéphanie, l'ado mal dégrossie.
Cette fois, elle répondra à Kamel après avoir passé le cours à compter les lattes du parquet au fond de la salle, qu'elle est "trop crevée" parce que "quelqu'un" l'a réveillée pendant sa sieste (avant ou après le rototo?)

On continue?
Devant un flagrant délit de lit pas fait et de chambre en bordel, elle ose répondre que c'est parce qu'elle s'est recouchée il y a 10 minutes, sinon, Oulà, mais ce serait carrément le lit au carré...

Une guitare qui traine par terre? "C'est pas moi c'est l'autre. En tous cas moi je l'avais pas posée là"


Mais les enfants, regardez-vous, écoutez-vous... Vous pensez echapper à l'humiliation d'une petite réprimande en répondant du tac au tac, en balançant une excuse foireuse?
Mais elle est là l'humiliation.
Vous venez de marcher dedans, au moment-même où vous avez ouvert votre grande gueule.
Et vous en avez plein la tong là. Et ça pue jusque chez moi...

C'est pas mon P'tit Pierre qui se défilerait de la sorte (de toutes façons, lui ne mérite aucun reproche)...

On my radio : "Lazy" / X-press 2 feat David Byrne

mardi, septembre 9

Le monde merveilleux de l'ANeuPeu 

J'aime pas ça putain...
Mais il faut bien y aller, à l'entretien avec un conseiller ANeuPeu, sans quoi les ASSEDIC t'éjectent sans ménagement, et tu recommences TOUT.

Bon, moi j'y suis allée vraiment pour faire de la lèche, parce que les ASSSEDIC ne veulent pas m'indemniser, alors ils peuvent bien me radier, pour ce que ça change...

Ahhhhh... l'ANPE.... Mais que c'est joliiiiii!!!!
La mienne est dans un choli quartier : la gare. Plus exactement, la rue des loueurs de voitures. Ambiance parking et huile de vidange donc.

À l'intérieur, rien à redire, les chaises sont bien moelleuses, on est 'achement bien assis. Tant mieux, on va pouvoir en profiter, du moelleux de l'assise : 2 heures ce matin. (en arrivant à l'ouverture, est-il besoin de le préciser)

Moi ça me rend très conne ces longues attentes. Je me marre intérieurement en voyant les charmantes hôtesses d'accueil remettre aux arrivants moins matinaux des tickets numérotés...
Réaction systématique :
1- lecture numéro sur ticket
2- lecture numéro sur écran lumineux
3- lecture heure sur montre ou sur portable
4- coups d'oeil alternatifs ticket / écran / ticket / écran
5- expression du visage :"Oh ben c'est bon, c'est cool"


Et moi je me marre.
Je sais bien qu'elle vient de lui donner le ticket 32. Et lui en voyant le 11 qui clignote, il s'est dit "oh ben c'est bon, c'est cool"...
Hey mon gars, au cours de l'heure qui vient de s'écouler, l'écran est passé de 6 à 11... Je te le dis ? Je lui dis ?
Bon, ok, je ferme ma gueule.

D'autant qu'il y moultes façons de passer le temps, à l'ANeuPeu...
La photocopieuse gratuite.
Le téléphone gratuit.
Le CV-maker + imprimante gratuit
Eh ben ils se gênent pas les cocos. Ils arrivent avec leur stock de démarches administratives en retard, et ils s'y collent.

Rachida a appelé la crèche pour sa fille.
Puis le boulot de son mari pour lui raconter le coup de fil à la crèche.
Le numéro 17 a photocopié tout un bouquin d'art.

Et puis...
Et puis j'ai observé sans pitié la numéro 8, une misérable grosse à cheveux gras, qui subit encore les outrages de l'acné malgré ses 28 ans au bas mot. Dont le jean délavé Pimkie lui moule la raie côté face et la fente côté pile (aspect orteils de chameau, see what I mean?)
Qui a l'air bien rodée aux us et coutumes du lieu. Pleine d'assurance avec son gros classeur bien organisé, regroupant ses lettres de motivation, à n'en pas douter pleines de "mon sens de l'organisation et mon goût pour la mode font de moi la candidate idéale pour un travail dans une agence de mannequins " ...
Elle se sent la reine de l'ANeuPeu la mocheté, elle toise ses consoeurs un peu paumées, qui savaient pas qu'il fallait amener le dossier 24b, merde...
Et puis elle l'a vu.
Le numéro 26.
Un grand beau gars à cheveux longs, avec un blouson de cuir et un casque de moto. Un serre-tête comme c'était la mode en 2001 à cause de Fabrice du Loft1.
Il ressemble aux mecs sur les photos noir et blancs qu'elle collait dans son agenda au collège Pablo Neruda (pour infos sur cet établissement scolaire, démerdez-vous avec Stadtkind).
Elle le mate la pauvresse, elle l'observe évoluer avec grâce autour des colonnes Morris de petites annonces.
Dans ses yeux on devine qu'elle n'a eu que des Ludovic un peu courtauds à la moustache hésitante, et des Anthony apprentis mécanos.
Dans ses yeux on devine qu'elle n'espère rien, mais qu'elle aimerait tellement...
Oh pas grand chose, juste un regard, et un sourire peut-être.
Elle sait bien qu'elle n'aura pas plus, mais enfin un regard au moins...

Mais non. Le numéro 26 ne l'aura jamais regardée, parce qu'il ne l'aura jamais VUE.
Elle est invisible, dans son manteau de mocheté et de frustration.
Le numéro 26 était tout près pourtant, juste à côté ; il a bien maté la blondasse plantée devant les annonces Secrétariat ; son cul, surtout, modelé par les séances d'abdos-fessiers.

Son tour venu, la moche s'est rendue au guichet en jetant des regards faussement inintéressés dans sa direction ; son entretien terminé, elle s'est dirigée vers la sortie en balayant toute la pièce du regard, à la recherche de l'homme à la moto.
Mais non, rien.
Leurs regards ne se seront jamais croisés.

Cet aprème, au café, peut-être que la numéro 8 racontera à ses copines qui ont juste 1/2 h de pause avant de reprendre, à 16h30 on a cours de brush à l'institut Pigier École de Coiffure Internationale, qu'un mec "super charmant " l'a "grave matée " ce matin à l'ANeuPeu.
Peut-être que ses copines ne la croiront pas vraiment, mais c'est pas grave.

Triste hein?
Je me suis bien poilée ce matin à l'ANeuPeu.
Malheureusement, ma conseillère ne souhaite pas me revoir avant 6 mois. Quel dommage..

On my radio : "Couleur Menthe à l'eau" / Eddy


lundi, septembre 8

Mes chers voisins (2) 

Non, rassurez-vous, dans cet épisode de voisinage, pas de poésie contemplative à deux balles, et de lyrisme, point.

Mais du FRISSSSSON...

Une nuit, que nous dormions paisiblement dans le grand lit ikéa qui occupe toute la surface au sol de la mezzanine,
Une nuit, où la lune était ronde,
Une nuit, où les chiens hurlaient à la mort dans le bois lugubre juste à côté du manoir où je vis...

Cette nuit-là, je me réveillai en sursaut brusquement tout d'un coup, à cause d'un bruit étrange et inquiétant en bas.

My Gode ! (avec un E à Gode, toujours. chacun sa religion.)

Adrénaline qui chauffe, palpitations et sueurs froides, je me précipite vers la porte d'entrée, dont LA POIGNÉE BOUGE !!!

PUTAIN ! QUELQU'UN ESSAIE DE RENTRER!
PUTAIIIIIIN !


Je m'appuie de tout mon poids sur la porte pour empêcher le violeur-cambrioleur de rentrer.

"Mon coeur ! Mon coeur ! Tu descends tout de suiiiiite ! "
"y'a quelqu'un derrière la porte! Attrape mes clés dans mon sac, viiiiite! Ferme à clé, je tiens la porte!"

La scène :
moi : en culotte, arc-boutée contre la porte, une raquette de tennis dans la main gauche.
elle : en culotte, la clé dans la serrure, ça bloque, bordel, pas moyen de fermer à clé


AAAAAAAAAAARGH!!

Et voilà que le violeur-cambrioleur-meurtrier se met à parler de l'autre côté de la maudite porte.

C'est le voisin, tout bourré, ivre mort, que sa nana a foutu dehors pour cause d'alcoolémie limite-limite. Et qui veut juste nous dire que "Vous avez vot'clé sur vot'porte! dehors! "

Bon faut dire, après la frayeur qu'il nous avait fait, les remerciements ont été écourtés. " Ah. merci. au revoir. "
"Non, tu peux pas dormir ici. allez, salut."


Car oui, j'ai une copine qui a un grave problème de clés.
Qui, donc est capable de laisser les clés sur la porte, qu'elle soit DEDANS ou DEHORS d'ailleurs, tout est possible.
Et le panneau SERVEZ-VOUS, c'est en option???
Je suis consternée.

Eh ben d'ailleurs c'est pour ça qu'elle a son appart à elle maintenant. Allez hopopop!
Non, j'déconne, c'est pas QUE pour ça!

On my radio : Mulholland Drive, Original soudtrack

Mes chers voisins (1) 

En l'occurrence, ma chère voisine d'en face.

A emménagé au printemps. Saison chaude à Bordeaux comme ailleurs. Saison fenêtres ouvertes donc. Fooooooorcément, avec ma copine, on s'intéresse, on observe. À travers des jumelles (les jumelles, c'est juste pour observer la faune ornithologique, immensément variée à Bordeaux-centre).
Verdict : Moche.

A immédiatement affublé chacun de ses rebords de fenêtres de jardinières de balcon en terre cuite du plus bel effet. Une botaniste urbaine, pffff...
Verdict : Débile.

Voilà. Fondé sur des éléments valables, mon jugement, péremptoire et néanmoins inébranlable, était établi.

Seulement, les jours passant, un mystère s'est développé autour des jardinières. Un mystère mystérieux, épais, touffu, inquiétant...
Mais quesse qu'elle fait pousser là-dedans?

Petites graines devinrent petites pousses feuillues.
D'après la forme des feuilles et la disposition des nervures, mon diagnostic était absolu.
- Cannabis. Je la dénonce.
- Euh, non, c'est des plants de tabac, la largeur des feuilles, c'est exactement ça, du tabac. Quelle conne, si elle croit pouvoir arrêter d'engraisser la Seita comme ça, elle y est encore dans 10 ans...
- Ah non, ca y est, c'est du basilic. non, de la sauge... Euh...

Petites pousses devinrent longues tiges déplumées. La KaniKule avait frappé.
Ben là c'est rien du tout, c'est du chiendent. Elle fait pousser du chiendent cette conne.

Longues tiges devinrent immenses tiges. 1 mètre 50.
Vision surréaliste. Les 3 fenêtres de la débile comme masquées par des barreaux de prison végétaux.
Mais c'est MOCHE ! Elle est vraiment débile!

Et un jour... (j'avoue que mon intérêt pour la pépiniériste d'en face s'était considérablement émoussé)...

Un jour, tout en haut des tiges, de gros tournesols avaient fleuri.
Enormes, jaunes, magnifiques. Par dizaines.

Il faisait si beau ce matin-là... Le ciel bleu éblouissant, une douce brise agitait les tiges, et les gros soleils se balançaient langoureusement, tournés vers leur pote là-haut...
J'ai contemplé ce spectacle amoureusement, avec délice ; j'ai souri, ce matin-là, et putain c'était pas gagné de me faire sourire ces jours-là.





Voilà pour mes jugements péremptoires.
Cette fille est d'une poésie exquise, peut-être involontairement, mais qu'importe.
Des mois d'attente, d'absurdité botanique, pour cette explosion solaire, aussi belle qu'éphémère.

Il ne tient qu'à nous, de mettre de la poésie dans nos vies.

On my radio : "It's a lovelee day" / Blaze / Isolee rmx

C'est MOI qui vois. 

Autant j'aime pas, mais alors pas du tout, que des films de merde, des pubs, des émissions de télé, utilisent des musiques que j'ai, un jour, aimées...
Des exemples? pffff... Portishead, Massive Attack, Alpha, Archive, c'est même plus la peine. Tous les groupes de trip-hop vendent du café, comme Moby, des voitures, comme Moby, des régimes (J'ai décidé de maigrir), des émotions pré-pubères (Sexe intentions).

Donc c'est mort, je peux plus écouter. Ca m'écoeure. (je suis très égoïste et possessive avec mes musiques que j'aime)
J'ai même entendu dans un reportage POLITIQUE de la 2 une chanson de Joseph Arthur, qu'est pourtant pas très connu. Tu connais? non? bon, ben tu vois.

Je SUPPORTE pas qu'on amène au commun des mortels de la belle musique, comme ça, au milieu des yaourts, sans efforts à faire. Ca se mérite putain! Faut de farcir des numéros illisibles des Inrocks !, faut écouter des radios associatives à la qualité sonore approximative et aux enchainements pas toujours calés !, faut rester debout 3 heures dans une salle de concert enfumée avec la clim en panne qui te pleut sur le brushing ! pour dévouvrir des pépites auditives, des bulles de champagnes musicales.
Suffit pas de rester assis dans son canapé Cuir Center, BORDEL !

Autant j'adore, allez savoir pourquoi, mais vraiment J'ADOOOOOORE que quelqu'un que j'aime de loin partage mes goûts.
Des exemples? Justement, j'en ai 2.
- Pascale Clark, et sa voix bandante, ont un faible pour une chanson injustement méconnue des Little Rabbits, groupe très justement méconnu, qui s'appelle " Des hommes, des femmes, des enfants, et le sexe".
Cherchez-là sur kazaa (pas gagné), vous verrez, c'est bô (mais n'achetez pas l'album hein! c'est relou comme groupe!)
- PaCa, mon maitre spirituel des blogs, est d'accord avec moi, c'est P'tit Pierre qui doit gagner StarAc.

Ben là ça me fait chaud au coeur. C'est tout mignon.
Non?

On my radio, donc:
Il y a des hommes / singes ; Il y a des femmes / araignées
Il y a des hommes / grenouille ; Il y a des femmes / objet
Autant d'hommes / de confiance ; Que de femmes / de mauvaise vie
Autant d'hommes / de goût ; Qui rêvent de femmes / à poil
Il y a des hommes / à femmes ; Eux détestent les femmes / flics
Quant aux hom- / -osexuels ; Eux les aiment / à barbe
Certains préfèrent le home / Sweet home ; Loin des femmes / libérées
Tous les hommes sont / pressés ; Toutes les femmes / à mes pieds
Des tas d'hommes / mysogynes ; Et de femmes / homophobes
Quant aux hommes / tranquilles ; Eux les aiment / au foyer
Et puis il y a les hommes / bons ; Pas une femme / enfant
Et puis les hommes / morts ; Pour une femme / fatale
Quelques hommes / politiques ; Traînent des femmes / faciles
On a fait des hommes / sandwiches ; Pour les femmes / mangeuses d'hommes
Des combats d'homme / à homme ; Pour une femme / dans chaque port
On a fait des hommes / à poigne ; Pour que les femmes soient bien / battues
Je suis l'homme / à abattre ; Et toi la femme / de petite vertu

Et tout ça / pour le sexe
À la recherche d'un / sex-appeal
Il fouine dans les / sex-shops
Espérant mettre / plein la vue
Au sexe / opposé
Et loin des / sexagénaires
On se prend pour un / sex-symbol

Alors on fabrique des enfants / terribles
On fabrique des enfants / gâtés
On aimerait des enfants / rois
Des enfants / prodigues
On a seulement ce qu'on mérite, des enfants / mal élevés
Qui comme nous ne seront jamais / des enfants de coeur
Tout au plus des enfants / de la balle

Des Hommes / Des Femmes / Des Enfants / Et le sexe





This page is powered by Blogger. Isn't yours?