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mardi, août 14

Was it love at first sight ? 

Oh yes it was.
Complètement même.
Les premières minutes bien sûr, il y eut des tâtonnements, des hésitations, mais très vite ce fut l’osmose, la symbiose, l’amour fusionnel.
Et d’un seul coup, toutes les théories fumeuses sur le coup de foudre, les clichés romantiques dignes d’Harlequin, tout, même les chansons de Lara Fabian et d’Hélène Ségara, tout commence à prendre sens.
Et quand la passion est partagée, la séparation devient vite intolérable, le manque de l’autre devient vite une douleur insupportable.
Une histoire d’amour, de musique aussi, évidemment, et de voyages.
Rouler pendant des heures en pleine béatitude, la simple présence de l’autre suffisant à un bonheur total, en écoutant des chansons magiques (Western skies pour ne pas la citer).
Love at first sight. Tout simplement.
Bien sûr, sur le chemin parcouru, il y a eu quelques ratées, parfois il a fallu des petits réglages, des ajustements, c’est bien normal.
L’osmose est parfaite, deux corps faits l’un pour l’autre, une étreinte intense, tellement passionnée qu’on ne peut plus les séparer.

Non mais vraiment, on ne peut plus les séparer.

Quand on essaie, il faut forcer comme une brute. Et tout ce qu’on réussit à faire, c’est arracher le tableau de bord et l’allume-cigare.

Ma voiture et mon IPod. Inséparables. Littéralement.

vendredi, août 10

The but of the meeting 

Au palmarès 2007 des grands moments téléphoniques, je classerais number one sans hésitation ma prestation inoubliable lors du conference call de début juillet.
Etaient réunis ce jour-là en salle de conférence virtuelle : le PDG d'une boîte anglaise, un prestataire, deux éminents scientifiques, mon boss et moi-même.
Dans un élan de générosité magnanime, mon boss m'annonça environ 3 minutes avant le début de la réunion que j'aurais l'honneur de l'animer.
En anglais donc.
Ce que je fis brillamment je trouve.
« Well, I think everybody's here, so let's start.
The but of this meeting is to determine the proper dosage recommendation.."

Oui oui.
The but.
Même pas prononcé à l'anglaise. Non, non. But.
But, Le juste prix.
Ensuite évidemment j'ai ricané bêtement, suivie de près par mon boss, ben oui, forcément, histoire de bien enfoncer le clou.

Dans un autre style, et parce que vous me le demandez à corps et à cri, ce palmarès devrait je pense décerner une mention spéciale à certains coups de fil nocturnes, à caractère franchement pornographique, échangés avec une inconnue.
Mention spéciale pour :
- l'absurdité de la situation quand on y pense (mais heureusement, on n'y pense pas)
- l'érotisme de sa voix, de nos mots, l'émoi nocturne, le trouble grandissant, l'impossibilité de raccrocher, les cernes le matin au bureau, la facture de téléphone
- et enfin mention du meilleur espoir féminin, puisque depuis, ce n'est plus une inconnue...
Eh oui !

Comment ? Pourquoi ? Qu'est-ce qu'on s'est dit ?

Je vous le dirai. Promis.

jeudi, août 9

Appendice, si on veut 

Sur les conseils avisés de lecteurs assidus, je relisais hier soir, chez moi, seule, sur mon canapé vert, des morceaux choisis de mon blog. Force est de constater que je me suis assagie, d'aucuns diraient même que ce blog est devenu chiant. Plus aucune mention de ma vie privée ou sexuelle (qui d'ailleurs est une sorte de vie privée), plus de très longs posts sur mes états d'âme souvent vagues, le seul élément rémanent étant Marcelle Griffon, qui bientôt disparaitra elle aussi (notons au passage que ma fixation sur la météo n'a elle pas disparu). Tout ceci sans compter l'arrêt définitif de tous produits à forte valeur addictive. Alors forcément, une question me taraude : deviendrais-je vieille ? Censée ? Posée ? Une première question qui nous conduit invariablement à une seconde : dois-je revenir à un usage se rapprochant du feu journal intime lu - notons le paradoxe - que ce blog fut, ou au contraire finir de glisser vers les platitutes qui bien que parfois drôles, restent plates - logiquement pour des platitudes.
Non parce qu'il ne faudrait pas penser que mon quotidien se résume aujourd'hui à la contemplation de la chaise vide de Marcelle ou à l'observation attentive de yahoo meteo et windguru.
Par exemple, je pourrais vous raconter mes dernières vacances, ma rupture, les choses un peu folles que j'ai faites (du sexe par téléphone avec une inconnue) je pourrais. Mais dois-je le faire ?
Devant mon incapacité totale à répondre à cette question, je préfère attendre avant d'aller plus avant. Ou pas.

Vous me direz, hein.

mercredi, août 8

On n'a toujours pas de moutarde 

Je voudrais signaler à la foule en délire que ce blog aura 4 ans le mois prochain.

Maison de qualité fondée en 2003, eh oui.

Partant, toute l’équipe des Editions Atlas et moi-même (soit un total de beaucoup de personnes) sommes en mesure de vous annoncer que nous n’allons rien faire de spécial.

Pour tout vous dire, au début on avait pensé organiser un buffet froid (rôti de porc – mayonnaise) mais en fait non.

En revanche, lorsque d’ici quelques mois Marcelle Griffon sera réaffectée à un autre poste à l’intitulé improbable (« placard » ça sonnait bien pourtant ?), là je vais probablement effectuer une petite danse sur les cendres encore fumantes de son bureau.

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