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dimanche, février 27

Egotrip 

En sortant du resto, une blonde m'aborde : "excusez-moi, vous avez une coupe vraiment excellente, je peux vous demander qui est votre coiffeur ?"

Je l'ai un peu regardée et j'ai lâché :
"Laisse tomber, toi avec tes grosses joues, ça t'ira pas du tout.
Reste avec ta frange va"


Ca tue hein ?

Bon.
Mais en vrai je lui ai donné l'adresse de mon coiffeur.

Pourtant, je le sais, un jour, oui, un jour viendra, où je serai vraiment méchante...

lundi, février 21

Ce n'est pas tant que j'aie du temps libre, 

c'est plutôt que l'absence de la quasi-totalité de mes collègues rend mes occupations internautes moins clandestines.

Cependant, n'allez pas croire que je vais dire des choses intéressantes.

Par exemple, prenons l'exemple de ce week end.
Je n'ai absolument rien fait.
La seule mission que je me suis donnée aura été de trouver un support pour accueillir l'exposition de sables et de coquillages ramenée de Guadeloupe.
(c'est plouc hein ? ouais je sais. Et encore, je n'arbore pas au bureau de T-shirt "Pa ni' pwoblem !" alors je me trouve plutôt rangée comme touriste)

Las, malgré l'acquisition d'une impressionnante sculpture métallique à étages permettant de multiples combinaisons de vases, le soir venu, je n'étais toujours pas satisfaite.

Ce que j'ai ainsi résumé à qui de droit :
"En fait ce qui manque ici, c'est un nouveau meuble pour mettre tout ça"

C'est alors qu'elle a pas répondu et qu'elle a levé les yeux au ciel.



(j'aime bien me donner le rôle de la victime dans mon blog...)


A part ça, on a un peu planifié les futurs déplacements du boulot, et il semblerait qu'à mon grand désespoir, on ne m'envoie pas à La Grande Morte cette année.
A la place m'échoit le privilège de représenter la boîte à Arcachon.
C'est moins moche, mais c'est moins loin.
En plus on peut faire moins de jeux de mots avec.
Je suis déçue.

Pourquoi vous devez rester ici, même si je ne poste pas 

Parce qu'un jour, il se peut que je poste.
Et là, entre nous, vous aurez l'air malin si vous êtes partis-partis...

Si tel était le cas échéant que je postasse, je pourrais par exemple vous raconter la logique antillaise : on construit un édifice en marbre sur 3 étages pour abriter la mairie d'une commune de 200 habitants, mais les gens continuent de vivre dans des bidonvilles.
Eh ouais, on dirait pas comme ça, mais j'ai une conscience sociale moi.

En revanche, ça ne me choque pas du tout qu'on ait construit un hôtel avec la clim' dans toutes les chambres et une piscine à débordement (même si c'est pas loin non plus des bidonvilles) du moment que moi je peux y contempler le soleil se couchant dans la mer des caraïbes en sirotant mon ti'punch.
C'est différent.

Si tel était le cas échéant, je me gargariserais aussi mes gorges chaudes avec vous de mon augmentation (obtenue alors que même pas réclamée), des tenues toujours plus excentriques de ma chèfe (surtout le jour de la saint-valentin... de là à y voir un cri désespéré...), du colibri que j'ai réussi à filmer en plein vol statique, ou du putatif serpent de mer que peut-être j'ai eu le rare privilège d'observer (évidemment, un specimen dangereux sur toute l'île, il faut qu'il soit là où je me baigne).

Partant, je vous enjoins à rester dans le coin, juste au cas où.


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