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jeudi, novembre 25

La fan de base 

Bah oui. J'ai aussi des faiblesses pour des stars mainstream.
Vincent Delerm, tout ça, Irving, plus bateau tu meurs, Ellroy, Easton Ellis, argh, des best sellers, et .........




Zazie.




Je sais.

Mais ma fidélité à la Tuchis de Varenne a fini par payer : aujourd'hui Zazie pose quasi nue dans un sling.
Une pose lascive.
Robustement suggestive.
Et farouchement révélatrice.

Gageons que la Zazie n'a rien contre une petite séance de bondage.
Eh ben moi non plus.

Sale copieuse.

Tiens ça me fait penser à ma mère.

Déjà parce que j'ai fait un test bidon l'autre matin qui m'a dit que ma mère était mon "âme soeur". Et là le muet qui connait bien ma mère a déclaré : "be very afraid".

Et donc parce que mon âme soeur et moi avons des relations pour le moins tordues.
Ayant décrété qu'elle m'offirait un manteau pour la Noël, elle me fit parcourir jadis - samedi dernier - TOUS les magasins de notre ville, belle et rebelle.
Dès le PREMIER magasin, je jetai mon dévolu sur un caban noir hyper sobre (voire sans intérêt mais que voulez-vous, je suis classique moi, et psychorigide, ce qui ne gâche rien) mais y'avait pas ma taille. La tendance étant au parcours de compète, le tour absolument exhaustif des boutiques, je tins bon, je restai ferme et refusai obstinément tous les vêtements qui m'étaient proposés.
Jusqu'à ce que nos pas nous mènent à nouveau au fameux caban, dans ma taille cette fois. Mais alors que je peinai à cacher mon enthousiasme, elle demeurait pour sa part de marbre, hochant la tête, et demandant cent fois "t'es sûre?".
Bon, c'est bien connu hein, le cadeau, c'est pas faire pour plaire à qui on l'offre, c'est fait pour plaire à soi-même. Et là visiblement, on était pas dans l'esprit.
Machine arrière toute donc, et nouveau magasin, nouveau manteau, qui déclencha cette fois des tempêtes de sourires chez ma môman. "Aaaaah eh ben voilà !".
Donc on a pris celui-là, pour mon cadeau de la Noël.

Moi ? Oh, qui s'en soucie... Je sais même pas si je le mettrai deux fois en tout, ce putain de manteau.
Et j'ai déjà planifié d'aller m'acheter le caban en douce sans elle.
Mais elle, ça lui a fait bien plaisir.


Mais pour le coming out à ma mère, je lui dis quoi en premier ?
- maman je suis homo
- maman je suis homo et en couple
- maman je suis homo et sexuellement tordue voire perverse
- maman je n'aime pas trop beaucoup ce manteau que tu m'as acheté pour la noël

jeudi, novembre 18

Ca faisait longtemps 

que je n'ai pas parlé ici de mon utérus.
Pourtant, il s'en passe des choses, même si aucune fécondation à l'horizon.
Donc depuis tout à l'heure, j'ai peut-être ou peut-être pas mes règles. Dans le doute (et dans l'optique de mettre un pantalon gris clair), j'ai opté pour un tampon.
Mais pour l'instant, bien au chaud à l'intérieur de moi, c'est un tampon de Shrödinger, il ne deviendra blanc ou rouge qu'à l'extraction.

Autre thème depuis bien longtemps ignoré : mon idole, miss kittin (puisque Allien, Ellen, a perdu le titre en juillet dernier). Juste pour lui signifier que j'aime énormément ce qu'elle fait, tout, absolument tout, que l'écouter mixer est un enchantement, que sa durée de persistance dans mon panthéon privé frôle le record mondial, mais que là ça suffit, faudrait qu'elle arrête les tatouages.

Enfin, dernier sujet depuis trop longtemps délaissé : ma récente accession au rang de coup du siècle. Juste pour dire que c'est confirmé, et ce de façon internationale, car oui, la Belgique, c'est déjà le monde. Mais ne soyons pas dupe, et si je dis ça, c'est pour rassurer le silencieux qui craint une marée de filles du pulp devant chez lui lors de mon prochain passage éclair parisien, ne soyons pas dupe, on ne peut être le coup du siècle que d'une seule personne. Une seule dans une vie disons, pour les chanceux et les amputés, une personne et demie, maxi.

Pour ne pas froisser les sensibilités des minorités déviantes et pourtant coincées du cul qui me lisent, je ne vous parle pas de la (bien compréhensible) terreur que j'ai ressentie en me rendant aux chiottes souterraines du Bliss. Quel endroit sordide et plein de monstrogouines haineuses. Ahurissant. Je dois vieillir car je me sens bien plus à mon aise dans le confort moelleux d'un restaurant onéreux.

mercredi, novembre 10

Si j'en crois certains avis, 

Je suis le coup du siècle.

Bon.

Je crois que je peux m'en accommoder.

But au fait, de quel siècle ?
Parce que si on pousse la parano au point de trouver dans un compliment des raisons de douter : au 20ème siècle, on ne se connaissait pas encore... Alors ?

Ce matin, réveil solitaire à 4h47.
Classique.
Sauf que, habituellement, en pareille situation, je réveille l'auteur de la robuste assertion ci-dessus, éventuellement je stimule et obtiens quelques câlins, mais de toutes façons, invariablement, une fois qu'elle est bien réveillée, je me rendors.
(hého, le coup du siècle on a dit, pas la copine idéale hein...)

Donc là j'ai tenté de réveiller le chat en guise de.
Ca a beaucoup moins bien marché.
Déjà lui, il râle pas, et en 2 caresses, il ronronne comme un bienheureux. J'aimerais bien moi qu'elle ronronne comme ça quand je viens la faire chier à 4 ou 5 du mat', au lieu de grognasser sur un ton à peine aimable "à quelle heure tu nous as encore réveillées ?". Mais il semble que le ronron soit beaucoup moins réendormissant que les râleries matutinales.

Et donc à 4h47 ce matin, j'ai eu tout loisir d'écouter un cycle entier d'une machine à laver, lancée sans doute si tôt en hommage au dieu soleil qui se lève quelque part dans le monde.

A partir de là, deux hypothèses : soit c'est Richard (et dans ce cas : quel connard), soit c'est le noir (et dans ce cas : quel connard). Oui parce que j'ai un noir dans mon immeuble, mais un noir très bien hein, qui s'habille normalement, propre et tout, qui va travailler sur son petit scooter, de bonne heure, qui dit bonjour bien poliment et tout, donc ça va il fait pas peur.

J'ai fait un looooong post exprès, pour me faire pardonner mes non-posts quotidiens, alors bon. C'est bien la preuve quand même.
Et sinon le film de Jeunet avec Amélie Poulain là : bon vous pouvez allez le voir si on vous supplie à genoux, c'est ptete bien, je sais pas moi je refuse de le regarder, mais je préfèrerais que vous lisiez le livre. Un long dimanche de fiançailles de Japrisot, Sébastien, mort. C'est bien, c'est en poche, mais par contre, quasiment impossible de le trouver en librairie sans la sale gueule d'Amélie Poulain en couverture.


Ah oui et aussi : je vais essayer de caser un "robuste" dans le mailing que je suis en train de finaliser et que ma boîte va envoyer à tous nos clients. Si j'y arrive, gageons que ma vie prendra un tout autre tour.

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