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lundi, septembre 27

Je triche encore 

On va bien voir si ça marche.
Je décide ce lundi midi d'aller dormir à Rennes ce soir, reproduisant ainsi un lundi un rituel du vendredi (oulàlà ste folie). Faire mon sac, prendre l'autoroute, garer ma voiture près du fleuriste, tout ça, rituels du vendredi.
Alors que là : lundi.
Vous réalisez ?
Un truc de malade.

L'idée étant de péter sa sale gueule à cette semaine de merde.
Parce que hier dimanche, le syndrome du dimanche soir (à savoir : putain de bordel de merde de week end qui se termine, putain de sa race demain retourner à l'école au bureau, fait chier en plus j'ai pas fait ma rédac lu le dossier "Truc important", féchié féchié féchié, maman mon amour tu me fais un mot steupl, maman chuis malade mon amour partons, prenons le premier avion pour ailleurs, au secourp, argh, burp) s'est manifesté à peu près vers 10h du mat. Le con.

Donc là comme j'ai pas trop l'intention de me laisser faire, je compte bien supprimer un à un tous mes repères spatio-temporels, espérant à terme, être capable de dormir au bureau les yeux ouverts sans que ça se voie trop, et passer des super soirées et des super nuits avec ma FEMME.

(parce que ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii je suis lesbienne, et ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii j'aime ma femme, et nooooooooooooooooooooon il ne fallait pas croire touuuuuuuuuuuuut ce qui était écrit dans le post précédent, ça va les neuneus ? fait beau chez vous ? et au CAT, ça se passe bien ?
Nan je déconne, surtout surtout n'arrêtez pas, continuez de vous indigner, c'est tellement ... tellement... rafraichissant...)



jeudi, septembre 23

J'ai cassé mon jouet. 

Je suis vraiment trop maladroite. Et puis le pire c'est : avec quoi je vais jouer moi maintenant ?
c'est . Elle est fâchée hein ! Oui oui, c'est bien de moi qu'elle parle.
Avant c'était plus drôle, elle avait mis :
"solidarité lesbienne, mon cul
solidarité de scientifiques, mon cul"
C'était mieux mais elle a enlevé, dommage.

Non parce que si tel avait été le cas échéant qu'elle eut laissé ça, j'aurais pu en gros dire que bon, moi les gouines de manière générale, je les considère comme des sous-merdes, et les scientifiques, comme des abrutis dénués de toute sensibilité ou sens de l'orthographe (et qui regardent Igor et Grishka).

Ah mais si c'est vrai, je vous jure. Les gouines, je peux pas les blairer. Les pédés n'en parlons pas.
Ma théorie là-dessus, c'est que la part féminine du cerveau est la plus belle, la plus douce, la plus intelligente. Et que dans l'ensemble, les gouines la nient totalement. Résultat ultime de la négation : la butch. Ou les drag-kings mais je crois pas que ça a trop trop bien marché ça chez nous, ça doit être assez confidentiel comme mouvement. En résumé, les gouines sont des sous-femmes, donc moins bien que des femmes.
Corollaire de ma théorie, les pédés seraient mieux que les mecs normaux. Ce qui est desfois correct, c'est vrai, ils ont bon goût, et puis ils savent s'amuser, ils ont le sens de la fête quoi. Surtout la grande Zoa. Mais tous les Monsieurs Propres, à la salle de gym le jour et torse nu plein de poppers à la Facto le soir, ceux-là non, y'a pas moyen.
Donc gouines, non, pédés, non, arabes et tout ça, hors sujet, mais non, archi non, et scientifiques, non plus.

Marrant comment dans la même semaine, y'a eu le clash intergalactique avec cette bloggeuse boursouflée et une tentative de m'impliquer dans un (à mon avis très très putatif mais bon) article de Têtu sur je cite : les blogs lesbiens. Je ne suis pas un blog lesbien. Je ne suis même pas lesbienne alors...
Bref.

Donc je me la suis un peu mise à dos là.
Pourtant elle me vénérait un peu avant.
Mais moi pas. Moi elle me crispe. C'est difficile à expliquer. Pourquoi je vais sur un blog boursouflé de suffisance qui me met à chaque fois dans un état d'hystérie épileptique. Le vertige. L'attrait du vide. Et puis le plaisir de pourrir un peu les commentaires.
Mais au début j'ai pourri assez gentiment hein ! Mais bon elle effaçait tout, ça m'énervait. C'était pourtant assez subtil comme pourrissage.

Elle avait fait un post un peu nul où elle prenait le train, et elle osait conclure "finalement c'est facile de faire du Zola". Ah oui tout de même.
Alors Stadtkind, qui est vachement plus intelligent que moi, il avait mis dans les commentaires "ouais ben moi je préfère Zola".
C'était drôle non ?
Ben elle a effacé.
Donc là tout s'enchaîne, n'oublions pas que c'est l'été et que mon compagnon de mesquinerie et moi-même sommes coincés au bureau, donc tout s'enchaîne, c'était écrit.
On arrose ses commentaires, elle efface tout. Et de s'énerver en plus, pauvre chochotte...

Bon après on s'est un peu perdues de vues elle et moi. Enfin moi, parce que elle continuait de me vénérer, et de me linker, en espérant un retour de politesse qu'elle estimait sans doute la moindre des choses, ben oui, entre lesbiennes... Et puis loin d'elle l'idée que je puisse être la méchante des commentaires (je signe rarement mes forfaits, la lâcheté est ma première vertu).
Jusqu'à ce que SOUDAIN ! Enfin un beau jour quoi, elle me pique mon chat de Schrödinger à moi que j'avais posté. Sans vergogne. Pas gênée.
Et encore moins gênée, elle me demande par mail un truc (une manip ou ché pas quoi, pour qu'elle reçoive mes mises à jour, une fonction trop compliquée pour moi, et surtout totalement inutile). Ce à quoi je réponds que le plagiat du chat m'a un peu irritée. Et hop, elle s'excuse.
Arriver à être désagréable et prétentieuse en s'excusant, quelle robuste paradoxe.
Et surtout, quelle ironie bicéphale ! Elle me vénère toujours, ignorante qu'elle est de mes forfaits.

Puis est arrivée la confrontation d'adresse IP, et là fiat lux, tout s'éclaire, tout s'écroule.

De là à dire que je suis une grosse vilaine, oui bon peut-être, mais n'empêche... : ça y est, je l'ai enfin linkée, et pas qu'un peu même, depuis le temps qu'elle attendait ça...


Et sinon mon pote Fabien, il a été au pensionnat de Chavagnes quand il était petit. C'est en Vendée. Ah ça, je connais du beau monde...







mercredi, septembre 15

Le summum de la hype 2004 : 

Se faire prendre le cul, les mains liées par un cordon d'IPod.

Enfin moi je trouve quoi.

In so many ways, bondage is so chic baby.


Superposition d'états 

Les otages là, nos otages, Christian et Georges... Ils ne sont ni morts, ni vivants. Parce que ce sont en fait des chats. Des chats de Schrödinger dans une boîte. Qui se trouvent dans une superposition de ces deux états.
Ce n'est que lorsque nous ouvrirons finalement la boîte que l'un des deux états possibles deviendra la réalité.
Les otages seront alors soit vivants, soit morts.
Mais pour l'instant ils sont ni l'un ni l'autre.
Enfin les deux à la fois quoi.

C'est chiant hein comme concept ?
Surtout pour les familles, les pauvres.
Et les étudiants en mécanique quantique, les pauvres.
(Quoique eux, je les soupçonne d'aimer ça. Et de regarder Igor et Grishka.)


Bien sûr, toute cette théorie métaphysique s'écroulerait si je regardais les infos et donc savais ce qui se passe en Irak.
Bof. Je préfère comme ça.

mardi, septembre 14

Légèreté et insolence de cette nouvelle collection automne 2004, 

Berlinette porte une combinaison de matières et de formes, dans ce style inimitable qu'on lui connaît si bien. La silhouette se dessine avec précision dans le flou des étoffes. Le mariage des tons évoque à la fois la chaleur et la générosité d'un fondant au chocolat (le pantalon, de coupe évaporée) et la lumière écrasante d'un midi sur le sable d'été (le pull demi-saison). L'union du lin et de la viscose révèle un contraste infime et saisissant, qui saura retenir tous les éclats et attirer à soi tous les regards.
La viscose surtout (60% viscose, 40% coton) procure un relief chatoyant, tout en nuances et suggestions. D'un bel effet de tombé sur la chute de reins, l'étoffe sait se faire seconde peau et souligner la poitrine avec audace.

En gros j'ai un pull tout collant, tout moulant, et les tétons qui pointent. Au bureau. Depuis maintenant 3h. Pis les bras croisés pour taper à l'ordi...


A propos de ce blog.

 


Ceci n'est pas ce que je sens.

Ceci n'est pas ce que je vis.

Ceci n'est pas une fiction.

Ceci n'est pas une amélioration de la réalité.

Ceci n'a pas d'objet, pas de moyen, pas de direction.

Ceci n'a pas vocation ni à durer, ni à cesser.

Ceci n'apporte rien, ne révèle rien, ne crée rien.

Ceci n'a pas été réflechi, pensé ou imaginé.

Ceci n'est pas le fruit d'un travail.

Ceci n'est pas spontané.

Ceci ne répond pas à une envie, ni à un besoin.

Ceci ne se définit pas par des théories.

L'existence de ceci n'en précède pas l'essence.

Le process de subversion de la fonction du blog, chez moi, est constitutif.

Les paroles restent, le blog ne reste pas.

Dans le parcours subjectif, l'actualité du blog a, dans son présent, le futur antérieur.

Ceci n'a ni queue ni tête.

Qui pue qui pète.

Berlinette.

hi hi hi.




jeudi, septembre 9

De vous à moi 

J'ai rebranché mon magnétoscope pour regarder une cassette prêtée par ma chèfe. Il marche plus, il fait des images toutes brouillées, il parle hyper vite, mais il donne l'heure.
Si quelqu'un a enregistré les épisodes d'urgences de dimanche sur une cassette BASF EMTEC 300, j'achète. Pas cher.

Je me suis encore faite engueuler en mail-all par cette salope de Patricia, à qui je n'avais RIEN fait en plus, la pute.

Brigitte Fontaine a les dents gâtées.

J'ai appuyé par mégarde sur 1 (UN SEUL) bouton de ma télécommande et pouf! tous mes réglages de chaînes avaient disparu. Plutôt que de chercher, trouver, et consulter le manuel de fonctionnement du malicieux téléviseur, j'ai appris par coeur : 1=canal, 2=la 2, 3=arte, 4=canal, 5=arte, 6=rien, 7=M6 floue, 8=M6 nette, 9=la 3, 10=la 3 mais moins bien, 11 à 17 = rien, 18 à 99 = TF1. Fastoche.

En char à voile, c'est moi la plus forte, en présentation powerpoint, c'est moi la plus qui captive mon auditoire, en maillot de bain, c'est moi la plus belle. D'aucuns diront que je gâche mon potentiel dans une boîte de ploucs mayennais, moi je dis que ça a du bon de régner ainsi. Au royaume des aveugles...

mercredi, septembre 8

Des détails. 

Des importances.
Un désir.
Désir d'avoir un jour écrit ça.

ça :

Chronolog :
"Dans la foule de passagers remontant le quai, je tentais de l'aperçevoir. Une famille, un couple, un type seul, une dame âgée avec une valise à roulettes, puis un mec, très belle gueule, bronzé, jolie silhouette... Il m'a fallu une ou deux secondes avant de réaliser que c'était lui.
Moi, souffle coupé. Presque intimidé. Il s'est avancé et m'a serré longuement dans ses bras. Dame au regard étonné.
La gare pouvait bien s'écrouler."

Alice Ferney :
"Sans se le demander, l'inclination créait un trouble qui pouvait les épanouir ou les détruire. Cet élan secret était perceptible de l'extérieur. Cela rayonnait et tintinnabulait tout autour d'eux, en rires et sourires. Leur prudence aurait dû s'en effrayer si elle n'avait été balayée.
Que pensait-on exactement en les voyant ? On pensait qu'ils étaient amants, ou que, s'ils ne l'étaient pas encore, c'était imminent.
C'était imminent."

Oui mais moi, si je ne l'ai pas écrit, je l'ai vécu.
Et si j'ose, j'ajoute...
Je le vis tous les jours.
Tous les jours.
Tous les jours l'imminence du désir.
Tous les jours la fulgurance de la vision, la réinvention permanente de la beauté, pour un corps qui se dénude, pour un visage qui apparaît au travers d'une absence.
Tous les jours.

Mais si je devais l'écrire, ce ne serait pas ici.
Considérons donc que je n'aie rien dit. Rien écrit. Rien vécu.
Restons bons amis voulez-vous ?



Ne reculant toujours devant aucun sacrifice,  

Je m'approprie les mots d'un autre pour vous dire que :
Beaucoup d'appels en régie (environ un) pour me demander quand je vais poster bientôt...
Réponse ?
Non merci.

Parce que j'ai plus le temps.

On m'avait caché certains désagréments du statut de CDIsée. A commencer par le travail qui m'incombe désormais.
Les ampoules aux pieds aussi mais ça c'est mes nouvelles chaussures de pouffe.

Contrairement à ce que pensent ma mère et ma copine qui tentent toutes deux de m'engraisser, détail amusant que ce point commun quand on sait qu'elles se détestent cordialement sans même se connaître : je ne SUIS PAS anorexique.
La preuve le médecin du travail n'a absolument pas tiqué en notant ma taille et mon poids.

D'ailleurs j'ai encore grandi.
Hihi.

Non en vrai j'ai triché.
Hi hi hi.

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